La Déesse de Grattavache - Margelle
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mâle, mec, homme) à rapprocher <strong>de</strong>s cor<strong>de</strong>s avec<br />
sourdine (plus personne ne sait ce que c’est), on ne<br />
peut qu’esquisser <strong>de</strong>s rapprochements assez bachelardiens.<br />
Dans cette optique le son « girl » me paraît<br />
constituer une parfaite (mais expressive) dissonance.<br />
<strong>La</strong> girl contient phonétiquement tous les éléments<br />
<strong>de</strong> rupture d’avec les filles, chicas et femmes,<br />
il est vrai que l’anglais se rattrape avec la « miss »<br />
qui unit radicalement les sons mammaires et chuintés.<br />
Et si tout ça n’avait aucun sens ? Ça resterait<br />
propre à faire imaginer. c) <strong>La</strong> femme en tant que<br />
valeur, monnaie (Clau<strong>de</strong> Lévi-Strauss), les lois <strong>de</strong><br />
l’échange <strong>de</strong>s femmes, échange <strong>de</strong> fertilité, échange<br />
aussi économique, politique, religieux, artistique.<br />
Nous connaissons ces théories et constats. Actuellement<br />
elle est plus que jamais au cœur du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong><br />
l’argent et <strong>de</strong> la finance. Distinguez la femme volée,<br />
voleuse et volante. Sous « volée » le commentaire<br />
serait égal à l’ensemble <strong>de</strong> tous les signes publiés<br />
<strong>de</strong>puis l’essor du mon<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’argent multiplié par<br />
un facteur <strong>de</strong> résonance sociale (renvoi d’un signe<br />
à un autre, réverbération sémantique). C’est salement<br />
incalculable. Pourquoi « volée ? » En raison<br />
<strong>de</strong> l’utilisation marchan<strong>de</strong> paroxystique <strong>de</strong> la Femme-Qui-Est-<strong>La</strong>-Vie,<br />
en sa qualité d’on<strong>de</strong> porteuse<br />
<strong>de</strong> l’argent. C’est le domaine <strong>de</strong> la fille d’élevage,<br />
<strong>de</strong> la femme dont on détourne le pouvoir, que l’on<br />
transforme en images au service <strong>de</strong>s marchés. <strong>La</strong><br />
voleuse serait celle qui se sert d’autres femmes aux<br />
mêmes fins ou qui, simplement retourne le système<br />
à ses propres fins. <strong>La</strong> volante, bien sûr, est la<br />
femme libre. Elle n’a jamais attendu le féminisme<br />
pour voler (ici être authentique). Voir l’étonnante<br />
Clarissa Pinkola Estès, Femmes qui courent avec<br />
les loups « Car une femme saine est comme une<br />
louve robuste, pleine comme un œuf, débordante<br />
<strong>de</strong> vitalité, consciente <strong>de</strong> son territoire, donneuse<br />
<strong>de</strong> vie, loyale, bougeant beaucoup. Pour être cette<br />
femme, il faut passer par les cycles <strong>de</strong> vie / mort /<br />
vie. Oser laisser mourir en soi ce qui doit l’être pour<br />
mieux renaître à sa nature intuitive, retrouver celle<br />
qui ose, qui crée. Car la vie et le sacrifice vont <strong>de</strong><br />
pair.» Pages : 3, 12, 15, 17, 19, 20, 23, 27, 30, 31,<br />
39, 42, 43, 50, 52, 58, 59, 60, 65, 67, 73, 74, 77, 78,<br />
92, 93, 94, 99, 100, 103, 104, 105, 117, 128, 137,<br />
149, 153, 154, 158, 163, 175, 176, 177, 180, 181,<br />
183, 189, 210, 211, 225, 238, 239, 240, 245, 247,<br />
248, 249, 250, 254, 258, 263, 265, 266, 267, 268,<br />
269, 272, 275, 291, 293, 298, 301, 302, 304, 309,<br />
330<br />
310, 312, 314, 316, 317, 318, 321, 322, 324, 325,<br />
345, 346, 350 et 357.<br />
Femme : Il n’en est curieusement que très peu<br />
avec un « F » majuscule dans ce livre ! <strong>La</strong> Femme-<br />
Qui-Est-<strong>La</strong>-Vie, <strong>La</strong> Femme en noir. Celle qui court<br />
avec les loups et la Femme en A. Pages 95, 191,<br />
325 et 347.<br />
Filles : Difficiles à éviter. Se référer à notre article<br />
sur la femme tout en gardant bien à l’esprit que<br />
la transition <strong>de</strong> fille à femme relève <strong>de</strong> la logique<br />
floue. Pages 16, 20, 23, 29, 30, 33, 41, 42, 43, 46,<br />
53, 55, 60, 66, 72, 74, 79, 81, 82, 91, 93, 94, 95, 97,<br />
99, 100, 101, 121, 125, 133, 145, 146, 158, 163,<br />
166, 169, 170, 181, 184, 189, 196, 199, 205, 223,<br />
231, 236, 237, 245, 251, 254, 257, 264, 266, 267,<br />
285, 289, 304, 357 et 359.<br />
Fille(s) Centrale(s) : a) Un concept introduit<br />
par l’auteur dans l’été Jolene. A noter : Goethe,<br />
Thomas Man, Nietzsche, Nabokov, Pierre Louÿs et<br />
une masse d’auteurs en parlent mais ne parviennent<br />
jamais à la cerner b) <strong>La</strong> FC s’attaque exclusivement<br />
à <strong>de</strong>s hommes <strong>de</strong> 50, 60 ans ou plus, les jeunes ne la<br />
voient pas c) Elle n’est pas consciente <strong>de</strong> ses pouvoirs,<br />
quand cela se produit, généralement elle les<br />
perd. d) <strong>La</strong> relation homme / FC est souvent <strong>de</strong>structive<br />
et mal gérée. e) Voir éventuellement les<br />
pages provisoires sous http://margelle.org/000lfc/<br />
in<strong>de</strong>x.html Page 29.<br />
Frouzes : Vernaculaire romand et surtout genevois<br />
pour désigner les Français et surtout les frontaliers.Page<br />
16.<br />
G<br />
Genève : Vaut-elle une messe ? Que se défassent<br />
les vieux rituels, que tombe l’hypocrisie <strong>de</strong> la Cité<br />
du bout du lac et nous répondrons à cette question :<br />
Pages 2, 9, 57, 61, 77, 101, 104, 127, 133, 183, 187,<br />
199, 221, 224, 226, 235 et 238.<br />
Gorge profon<strong>de</strong> : <strong>La</strong> posture <strong>de</strong> la “gorge profon<strong>de</strong>”,<br />
ou coït intermammaire, restaure aux seins<br />
féminins leur valeur érotique : la première chose<br />
que regar<strong>de</strong> un homme chez une femme c’est sa<br />
poitrine qui serait souvent négligée, au profit du<br />
sexe. Okay ! Je veux bien, ce texte n’est pas <strong>de</strong><br />
moi mais <strong>de</strong> mon temps ça s’appelait « branlette à<br />
l’espagnole ». À part ça, on trouve aussi la connotation<br />
« espionnage », voix trafiquée au téléphone,<br />
les roulements à billes à gorge profon<strong>de</strong> et surtout<br />
celles <strong>de</strong> l’Aar et <strong>de</strong> l’Ardèche sans oublier les mer-