Si on n’est pas curieux, on est foutu. Georges Charpak Nobel de physique 1992 ANN_CURIEUX_186x241_ENFANT.indd 1 17/05/10 07:19
Considéré comme le film le moins réussi d’Ingmar Bergman, L’Œuf du serpent, s’il manque incontestablement de cohérence, n’en est pas moins une œuvre remarquable, et c’est d’ailleurs cette hétérogénéité même qui concourt à son inquiétant attrait. Suivant, dans le Berlin des années vingt, juste avant le putsch raté d’Hitler, la déchéance d’Abel Rosenberg après le suicide de son frère, le cinéaste en effet, semble hésiter entre ses préoccupations habituelles, à savoir l’incommunicabilité foncière entre les sexes et sa tentative de sublimation dans la création artistique (les scènes d’intérieur entre Rosenberg et sa belle-sœur avec qui il cohabite ; les séquences de cabaret), et une autre matière, les passages obligés de la reconstitution historique comme la recherche convenue des causes de l’avènement du nazisme (il s’agit à notre connaissance du seul film de l’auteur situé dans un lieu et un temps précis). Ces deux thématiques s’allient avec difficulté, et c’est justement ce qui crée le malaise du spectateur, car leur seul lien véritable, à savoir le dérèglement psychique du personnage principal, hystérise les conflits du couple (et l’on est alors plus proche du mélodrame que de la tragédie) et dans le même temps, connote excessivement l’environnement architectural ou politique de celui-ci (on est moins dans une adaptation de Kafka par Lang, contrairement à ce qu’on peut lire un peu partout sur ce film, et ce malgré les labyrinthes et les allusions à Mabuse, que dans une série B qu’aurait tournée Losey). Cette outrance est à l’origine même de l’effroi que l’on ressent devant ce film, sorte de version hardcore du Cabaret de Bob Fosse. […] Radical dans son illustration du drame intérieur du cinéaste, L’Œuf du serpent est bien le grand film d’épouvante d’Ingmar Bergman. ludovic maubreuil, cinematique.com The Serpent’s Egg (1977) volgt een week in het leven van Abel Rosenberg (de vorig jaar overleden David Carradine), een werkeloze Amerikaanse circusartiest in het door armoe geteisterde Berlijn van na WOI. Na de zelfmoord van zijn broer betrekt hij een appartement van de vreemde professor Vergerus (Heinz Bennent), die hem ook een job in zijn kliniek aanbiedt. Daar ontdekt Rosenberg het ijselijke geheim dat zijn broer tot wanhoop dreef. Neem regisseur Ingmar Bergman weg uit het hoge noorden en de algemene misvatting is dat hij zijn filmmagie verloor. Bergman maakte deze film in Engeland, en het werd een groter opgezette productie dan we van hem zijn gewend, maar voor het overige blijft dit een klassieke, degelijke Bergman, die zijn vertrouwde thema’s aankaart. In dit geval: hulpeloze figuren die speelbal worden van de oncontroleerbare kracht van de geschiedenis. 17 l’Œuf du serpent Ingmar Bergman dAs sChLANgeNei Avec Liv uLLmANN dAvid CARRAdiNe heiNz beNNeNT RFA / États-Unis 1977 119’ VO ST.FR Classiques
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