Cycle Documentaires 09 En partenariat avec Depuis maintenant 15 ans l’association bruxelloise Le P’tit Ciné porte le cinéma documentaire dans les salles de cinéma, jouant avec un bonheur sans cesse renouvelé son rôle de passeur entre des cinéastes qui pensent leur art pour interroger au mieux les évolutions du monde et un public citoyen. contact@leptitcine.be http://www.leptitcine.be
Esquissant en creux le portrait de son père disparu, portant à bout de caméra un lent travail de deuil, se retournant enfin sur une histoire familiale lourde de secrets, la réalisatrice du Bateau du père n’a, c’est le moins qu’on puisse dire, pas eu froid aux yeux. Sa manière de filmer les membres de sa famille, de les écouter parler et se taire, de respecter toujours leur propre rythme, en dit long à la fois sur son évidente bienveillance et sur sa ténacité à aller jusqu’au bout des choses, des sentiments, des non-dits. Les secrets de famille, aussi durs soient-ils, ne sont révélés que progressivement au spectateur, sans jamais chercher l’effet dramatique. Passant finalement au second plan, ils laissent l’avant de la scène à un subtil travail de reconstruction du tissu familial. À cet égard, Le Bateau du père fait figure de modèle car il est une leçon de parole. Et si cette prise de parole peut paraître exemplaire, c’est parce qu’elle est saisie dans une forme – une mise en image très personnelle, un montage inventif, une bande sonore travaillée – qui la grandit, la rend porteuse d’une humanité qui dépasse, et de beaucoup, les anecdotes. On est loin du déballage obscène que les télévisions nous infligent sous prétexte de témoignage, en réalité à seule fin d’exploiter à des fins mercantiles la naïveté des témoins et le voyeurisme des téléspectateurs. D’ailleurs, il m’étonnerait – je forme le vœu de me tromper – que Le Bateau du père trouve facilement place dans les programmes des chaînes généralistes. Ce film-là est d’une autre trempe. Son propos comme sa mise en scène du réel forcent plus le silence et le retour sur soi que le divertissement ou l’embarras qu’engendre généralement le spectacle de la difficulté à vivre des autres. olivier smolders Hoe pijnlijk de autopsie op film van het eigen familieverleden of de familiale erfenis kan zijn, wordt perfect geïllustreerd in Le Bateau du père. Cineaste Clémence Hébert keert terug naar haar geboortestad Cherbourg voor zowel een soort rouwproces als een portret van haar verdwenen vader, een fotograaf met alcoholproblemen die omkwam bij een brand. Als een archeologe gaat ze er aan het werk, vertrekkend van enkele foto’s, een paar aan haar gerichte brieven vol wanhoop van haar vader en videobanden met familiale taferelen. Het is het sleutelmateriaal waarmee ze naar haar moeder trekt, haar broer, tweelingzus en oma. Om te peilen naar hun herinneringen, gevoelens en de donkere familiegeheimen. En om de stiltes te laten spreken. Dat Hébert er tegelijk in slaagt om elke vorm van exhibitionisme of voyeurisme te mijden, maakt deel uit van het mirakel van deze documentaire verlossingsfilm. 95 le bAteAu du père Clémence Hébert Belgique 2009 75’ VO FR 01.07.10 - 19h00 en PrésenCe de la réalisatriCe retrouvez la vidéo de la renContre sur www.arenberg.be Docu
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