8.3 Région Normandie-Paris8.3.1 Contexte régionalSituation géographique et contexte environnemental :Le territoire <strong>de</strong> la plaque Normandie-Paris s’étend sur une superficie <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 48 000 km². Il couvre lesrégions administratives Ile-<strong>de</strong>-France, Haute-Normandie, Basse-Normandie et Picardie (limitée audépartement <strong>de</strong> l’Oise).Le territoire <strong>de</strong> la région est intégralement à basse altitu<strong>de</strong>, mais est néanmoins concerné par le risque <strong>de</strong>pluie verglaçante. La bor<strong>du</strong>re littorale (Haute Normandie et Basse Normandie) et la zone <strong>de</strong>s boucles <strong>de</strong> laSeine sont <strong>de</strong>s zones dans lesquelles il existe <strong>de</strong>s risques climatiques liés <strong>de</strong>s vents <strong>de</strong> fortes pressions. Lazone littorale est par ailleurs concernée par <strong>de</strong>s risques <strong>de</strong> pollution saline. Par ailleurs, le territoire <strong>de</strong>Normandie Paris intègre dans leur totalité 4 parcs naturels régionaux (Marais <strong>du</strong> Cotentin et <strong>du</strong> Bessin,Oise-Pays <strong>de</strong> France, Vexin français, Haute-Vallée <strong>de</strong> Chevreuse) et 3 autres parcs (Gâtinais français,Perche et Normandie Maine), pour une partie seulement <strong>de</strong> leur superficie.Contexte économique :De façon générale, <strong>RTE</strong> Normandie-Paris assure la <strong>de</strong>sserte <strong>de</strong> 99 clients in<strong>du</strong>striels, <strong>de</strong>s réseaux ferrésRATP et la SNCF, ainsi que <strong>de</strong>s îles <strong>de</strong> Jersey et <strong>de</strong> Guernesey. Les disparités démographiques etéconomiques sont importantes suivant les territoires.La région Ile <strong>de</strong> France se caractérise par une <strong>de</strong>nsité urbaine très forte con<strong>du</strong>isant à une extrêmesensibilité aux inci<strong>de</strong>nts affectant le réseau, notamment pour Paris intra muros. Le pôle économique <strong>de</strong> laDéfense constitue pour sa part une zone nécessitant un niveau élevé <strong>de</strong> qualité <strong>de</strong> fourniture. La HauteNormandie est une région à la fois rurale (Eure) et in<strong>du</strong>strielle (Seine Maritime), surtout sur sa partie Nord.L’activité in<strong>du</strong>strielle est portée par l’activité portuaire, la pétrochimie et les technologies <strong>de</strong> pointe.En Basse Normandie, le Nord <strong>du</strong> Cotentin et la région <strong>de</strong> Caen sont in<strong>du</strong>strialisés, mais le reste <strong>de</strong> la régionest plus rural ou tourné vers le tourisme, notamment pour la frange littorale. L’Oise bénéficie pour sa part<strong>du</strong> développement <strong>de</strong> l’Ile <strong>de</strong> France tant en termes démographiques qu’économiques et in<strong>du</strong>striels.Le Taux <strong>de</strong> Croissance Annuel Moyen <strong>de</strong> la consommation <strong>de</strong> la région Normandie Paris est <strong>de</strong> 1,2% / ansur la pério<strong>de</strong> 2011-2016 (0,7% / an au-<strong>de</strong>là). Néanmoins, <strong>de</strong>s disparités sont observées suivant lesrégions : Ile-<strong>de</strong>-France 1,4% / an, Haute-Normandie 0,7% / an, Basse-Normandie 0,9% / an,Picardie (Oise uniquement pour SENP) 0,8% / an.La région Normandie-Paris reste globalement importatrice d’énergie avec une consommation intérieuresupérieure à sa pro<strong>du</strong>ction d’environ 13%. En particulier, l’Ile <strong>de</strong> France importe environ 85% <strong>de</strong> l’énergiequ’elle consomme. Celle-ci provient en gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s sites <strong>de</strong> pro<strong>du</strong>ction nucléaire situés en HauteNormandie et Basse Normandie (sites <strong>de</strong> Flamanville, Paluel et Penly). On rappelle le raccor<strong>de</strong>ment <strong>du</strong>troisième groupe <strong>de</strong> Flamanville à l’échéance 2013-2014. L’avenir <strong>de</strong>s centrales thermiques classiques estpour sa part fortement lié à la mise en œuvre <strong>de</strong> la Directive Européenne GIC qui con<strong>du</strong>ira audéclassement <strong>de</strong>s groupes et leur substitution éventuelle par <strong>de</strong>s TAC, notamment en région Parisienne.134 / 185Page 134 sur 185
Flux électriques :Normandie Paris 2009 2010Deman<strong>de</strong> (soutirage <strong>de</strong>puis le RPT en TWh)Consommation 103,3 108,3Distributeurs 88,6 93,4In<strong>du</strong>striels 12,7 12,7Pompage et auxiliaires 0,4 0,5Pertes 1,62 1,69Exportation 28,02 27,52International 0,82 1,02Vers autres unités <strong>RTE</strong> 27,4 26,5Total Deman<strong>de</strong> 131,5 135,8Offre (injection vers le RPT en TWh)Pro<strong>du</strong>ction 74,2 76,1Nucléaire 63,9 65,9Thermique classique 10,2 10,2Hydraulique 0,015 0,012Eolien 0 0Réseaux distributeurs 0,07 0,06Importation 57,3 59,7International 0 0Autres unités <strong>RTE</strong> 57,3 59,7Total Offre 131,5 135,8Pmax hiver 21 338 MW 21 052 MWPmax été 12 709 MW 12 770 MW135 / 185Page 135 sur 185