<strong>Niger</strong> _ Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté, 2008 - 2012Figure 2 : Structuration globale du Dispositif institutionnel et opérationnel de suivi évaluation de la SDRPComité Gouvernement /Partenaires Techniques etFinanciersComité National de pilotageSociété CivileEt secteur privéComité de concertationde dialogueMinistères Techniques(<strong>DE</strong>P, DS, DT)Secrétariat permanentde la Stratégie deRéduction de laPauvretéComité Technique Nationalet comités sectorielsMinistère Economie Finance(CCE, CCD)INS(UAAP, ONAPAD)Société CivileEt secteur privéComités Régionaux,sous régionaux etcommunauxde suivi124
<strong>Niger</strong> _ Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté, 2008 - 2012e) Renforcement des capacités humaines, matérielles et institutionnellesLa condition préalable pour une mise en oeuvre efficace de la SDRP demeure le renforcement des capacitéshumaines, institutionnelles et matérielles par la mise en oeuvre d’un programme intégré. Ce renforcement viseraparticulièrement, les domaines de la planification, de la gestion et du suivi et évaluation.En effet, au regard de l’acuité du problème de capacités tant au niveau individuel qu’au plan institutionnel, ainsique de la nécessité de trouver les approches pertinentes et durables, le gouvernement mettra résolument enœuvre un plan national de renforcement des capacités.A cet égard, la Cellule d’Analyse et de Prospective En Développement (CAPED), le Haut Commissariat à laModernisation de l’Etat (HCME) et l’Ecole Nationale de l’Administration et de la Magistrature (ENAM) seront misà contribution pour renforcer les capacités des cadres dans les domaines de la formulation, de la gestion et dusuivi des politiques économiques et sociales, ainsi qu’à l’utilisation des outils d’aide à la décision. Dans ce cadre,les actions ci-après seront poursuivies : (i) la formation sur l’élaboration de CDMT et la modélisationmacroéconomique ; (ii) l’acquisition d’équipements et de logiciels spécifiques ; (iii) les échanges d’expérience etla valorisation des expertises développées par les secteurs qui se sont déjà dotés d’un CDMT ; (iv) lerenforcement des capacités en matière d’intégration du genre dans le budget et des variables démographiquedans les politiques sectorielles.De même, de par le rôle principal que joue le secteur privé dans la croissance économique, la création d’emploiset la fourniture de certains services sociaux, des mesures de renforcement des entreprises existantes serontprises ainsi que l’appui à l’émergence de nouveaux opérateurs économiques modernes dans le cadre duprogramme de promotion du secteur privé. Elles concerneront particulièrement le renforcement des capacitésdes acteurs et de la gouvernance, ainsi que la levée progressive des contraintes d’infrastructures, deréglementation, de financement.En outre, des efforts seront déployés pour renforcer les capacités des populations de manière à créer unenvironnement et des conditions favorables à la promotion, à la professionnalisation et au bon fonctionnementdes organisations communautaires de base (coopératives, groupements, organisations non gouvernementales,associations, etc.). La présence de ces dernières aux côtés des populations leur confère une place de choix dansle dispositif institutionnel d’encadrement technique.De manière plus spécifique, un programme de renforcement des capacités des ONG et associations dedéveloppement sera mis en œuvre. Il s’agira à ce niveau de : (i) favoriser la mise en place d’un systèmed’information sur les ONG et associations de développement ; (ii) renforcer l’intégration des ONG et associationsde développement dans le processus de décentralisation ; (iii) développer des actions de lobbying pour lesONG ; (iv) adopter et appliquer le code de bonne conduite pour les ONG ; et (v) développer le partenariat entreles ONG et l’administration publique.f) Anticipation et gestion des risquesTous les acteurs devront se mobiliser pour amoindrir les risques majeurs qui pourraient contrarier les résultatsattendus.Risques climatiques et catastrophes naturelles. Les aléas climatiques produisant de manière récurrente deseffets néfastes sur la production du secteur rural, ils constituent le risque le plus redoutable pour la réalisationdes objectifs de la SDRP. Tout en se manifestant sous diverses formes, ces risques mettent en péril laproduction agro-sylvo-pastorale, entraînant de fait la dégradation durable de l’environnement et des conditionsd’existence des populations rurales notamment. Le meilleur moyen d’y faire face est de réduire la dépendancede l’économie aux aléas climatiques, en développant l’irrigation et en diversifiant les sources de croissance.125
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