STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT ACCELERE ET DE ... - Niger

Niger _ Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté, 2008 - 2012juvénile de deux tiers, d’ici à 2015. Une attention particulièrement sera accordée à la dynamique positive de labaisse, du taux de mortalité des enfants de moins d’un an qui est à 81 pour mille en 2006.Pour les maladies de l'enfant, seront privilégiés : (i) la prévention des maladies affectant les enfants ; (ii) l’appuisystématique au PEV et aux activités complémentaires de vaccination ; (iii) l’extension de la PCIME dans tous lesdistricts (prévention et prise en charge des maladies, notamment les diarrhées, le paludisme, la rougeole, les IRAet la malnutrition) ; (iv) l’IEC pour améliorer les connaissances et les pratiques des familles et des communautés,en vue d’adopter des comportements favorables à la santé de l'enfant.La lutte contre les maladies et les interventions essentiellesLa lutte contre le paludismeLe paludisme constitue la première cause de décès au Niger ; le taux de létalité lié au paludisme s’élève à 27pour mille. Pour inverser la tendance relative à cette maladie d’ici 2015, les stratégies suivantes seront mises enoeuvre : (i) l’accélération du contrôle pour réduire notamment la mortalité infantile ; (ii) le renforcement de lacouverture en infrastructures sanitaires à travers la décentralisation effective des services de santé ; (iii)l’intensification de la sensibilisation sur l’utilisation des moustiquaires imprégnées et d’insecticides et sur lesmesures d'assainissement telles que l'évacuation des eaux usées et le traitement des gîtes larvaires, (iv)l’intensification du traitement présomptif intermittent.La lutte contre le VIH/SIDALa lutte contre le VIH/SIDA s’effectue dans un contexte caractérisé en 2006 par une tendance à la stabilisationde l’épidémie avec une séroprévalence de 0,70 % et une persistance de disparité entre milieu rural (0,5 %) etmilieu urbain (1,5 %). Cependant, cette maladie constitue aujourd’hui une menace grave, en particulier pour lesfemmes et les jeunes. Il s’agira pour le gouvernement de mettre en œuvre, pour les cinq prochaines années, lenouveau cadre stratégique national de lutte contre le SIDA (2007-2011) afin d’inverser la tendance. Lesinterventions seront axées sur le renforcement des acquis, la correction des insuffisances et la mise en œuvre denouvelles orientations stratégiques en réponse aux déterminants de l’infection et visant à atteindre de nouveauxobjectifs fixés pour lutter efficacement contre l’épidémie de l‘infection au VIH/SIDA.A cet égard, l’arrêt de la propagation et l’inversion de la tendance actuelle du VIH/SIDA d’ici 2015 se fera par : (i)la prévention de la transmission du VIH/SIDA à travers une large sensibilisation ; (ii) la sécurité de la transfusionsanguine et la promotion de la recherche ; (iii) l’assistance aux personnes atteintes de la maladie, notammentl’accès aux ARV ; (iv) la disponibilité dans toutes les régions des réactifs pour le dépistage volontaire ; (v) laformation du personnel de santé ; (vi) la réalisation d’enquêtes régulières au niveau des groupes vulnérablespour permettre un suivi de la maladie, (vii) le renforcement du suivi de la co-infection et de la PTME.De même, l’approche multisectorielle sera renforcée pour les organismes du secteur public avec une attentionparticulière aux secteurs de la Jeunesse, des Transports, des Forces de Défense et de Sécurité, de l’Education(base et supérieure), de la Promotion de la Femme et de l’Action Sociale, du Développement Rural, et duCommerce. Les activités de lutte contre le SIDA seront déconcentrées au niveau des 42 districts sanitaires etseront incluses dans la formulation des plans de développement sanitaires régionaux et départementaux.La lutte contre la tuberculosePour assurer une lutte efficace contre la tuberculose, les interventions seront axées sur : (i) le dépistage et laprise en charge des cas ; (ii) le renforcement des laboratoires ; (iii) le renforcement des capacités du personnel ;(iv) l’amélioration de la disponibilité et de l’accès aux médicaments antituberculeux (stratégie DOTS).Le taux de dépistage sera porté à 70% et le taux de guérison à 85% en 2012. Dans cette optique, les contraintesde qualité des services seront levées par l’augmentation de l’accès géographique, de l’acceptabilité, de ladisponibilité des médicaments et de l’IEC, ainsi que réduction de la stigmatisation de la maladie.98