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STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT ACCELERE ET DE ... - Niger

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<strong>Niger</strong> _ Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté, 2008 - 2012Concernant la qualité, le taux d’achèvement est passé de 25,4% en 2002 à 39,8% en 2006 (contre un objectifinitial de 46%); le pourcentage des redoublants, après avoir connu une baisse significative entre 2002 et 2005(de 10% à 5%), est remonté à 8,9% en 2006. Les dotations en manuels scolaires et en guides du maître ont étérenforcées, tandis que la quasi-totalité des enseignants reçoivent une formation initiale et continue à travers lesEcoles Normales d’Instituteurs et les Cellules d’animation pédagogique.Les contre-performances qui entravent l’atteinte des objectifs fixés par le PD<strong>DE</strong> ainsi que la marche versl’atteinte des OMD sont liées à certains facteurs, notamment : (i) les insuffisances liées à l’offre des services(infrastructures, personnel, matériel) ; (ii) la forte croissance démographique ; (iii) la faiblesse des revenus ; (iv) laperception négative de l’école au niveau des parents, en particulier pour les filles ; (v) une stratégie dedéveloppement de l’éducation focalisée essentiellement sur l’offre (cette approche restrictive a trouvé sa limitedès lors que l’hypothèse implicite selon laquelle il existe une demande potentielle forte de scolarisation n’est pasvérifiée) ; (vi) le retard enregistré dans le processus de refondation des curricula ; (vii) les failles du dispositif deformation initiale et continue des enseignants ; (viii) une inefficience dans la gestion des ressources humaines, setraduisant notamment par des ratios élèves/ enseignant disproportionnés et par le faible impact du recrutementmassif d’enseignants contractuels sur les taux de scolarisation ; (ix) la gestion centralisée des ressources ; (x) lefaible niveau de rémunération des enseignants contractuels ; (xi) le nombre important de classes sous paillote ;(xii) les perturbations et revendications sociales ; (xiii) l’insuffisance des actions de stimulation de la demandesociale d’éducation (cantines scolaires, éloignement des écoles et l’absence d’infrastructures d’hygiène).Education non formelleLe sous programme « éducation non formelle » du PD<strong>DE</strong> vise à former les jeunes nigériennes et nigériens âgésde 15 ans et plus, particulièrement les 15 – 24 ans, qui n’ont pas pu bénéficier d’une scolarisation dans lesstructures formelles de l’éducation. Cette formation est offerte à travers (i) les activités des centresd’alphabétisation et de formation des adultes, (ii) les formations professionnalisantes dans les centres deformation en développement communautaire (CFDC) et autres formules alternatives et (iii) les écoles coraniques.La stratégie générale retenue par l’Etat est fondée sur le « faire faire » ; celle-ci est une forme de relationcontractuelle entre l’Etat, les ONG/AD (comme opérateurs privés) et les partenaires techniques et financiers.- Alphabétisation et formation des adultes: Le taux d’alphabétisation des adultes demeure très faible (28,7%en 2005 contre 19,9% en 2000). Ce taux cache d’importantes disparités selon le genre ; ainsi, le tauxd’alphabétisation pour les hommes est passé de 30,4% en 2000 à 42,9% en 2005 tandis que celui desfemmes s’est situé à 15,1% en 2005 contre 10,6% en 2000. Le ratio femmes/hommes est ainsi resté stable(autour de 0,35). La faiblesse du taux d’alphabétisation est liée en grande partie à l’insuffisance de l’offre deformation (2.307 centres d’alphabétisation fonctionnels en 2004 contre 1.299 centres en 2000).- Formations professionnalisantes : Actuellement, on dénombre onze (11) Centres de Formation enDéveloppement Communautaire en expérimentation. L’évaluation de ces structures pilotes qui visent àfavoriser l’accès des déscolarisés et des non scolarisés à une formation professionnalisante de base en vued’une meilleure insertion dans le tissu communautaire, est en cours.- Enseignement dans les écoles coraniques rénovées : Solidement implantées dans le pays, les écolescoraniques drainent de nombreux enfants, adolescents et adultes en quête de savoir et jouissent du prestigede la population. Cependant, ces écoles font face à de nombreux problèmes dont entre autres : (i) l’absenced’encadrement pédagogique, (ii) les mauvaises conditions de vie et de travail des maîtres, (iii) la précaritédes structures d’accueil et (iv) le manque de programme adapté. En outre, l’absence de statistiques fiablessur les écoles coraniques rend difficile leur évaluation et leur prise en compte dans le calcul du taux descolarisation. Pour remédier à cette situation, le Ministère de l’Education Nationale, à travers le PD<strong>DE</strong>, s’estengagé dans le soutien des écoles coraniques afin qu’elles contribuent à stimuler l’offre d’éducation de baseet lutter contre la pauvreté en endiguant la mendicité ; pour ce faire, un échantillon de dix (10) écolescoraniques (en raison d’une école par région et trois pour la Communauté Urbaine de Niamey) ont étésélectionnées pour servir d’écoles coraniques pilotes. Aujourd’hui, ces dix écoles comptent un effectif de5.243 apprenants dont 2.948 sont du sexe féminin (soit 56,3%). Il est dispensé dans ces écoles unenseignement rénové et harmonieux permettant d’assurer la maîtrise des compétences de base. Il est prévula création de passerelles aux sortants de ces écoles du système non formel au système formel (médersaclassique) et de les initier aux activités pratiques productives (APP).36

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