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STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT ACCELERE ET DE ... - Niger

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<strong>Niger</strong> _ Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté, 2008 - 2012Tableau 12: Taux de chômage par régionAgadez Diffa Dosso Maradi Tahoua Tillabéri Zinder CUN Ensemble7,22 25,21 14,72 12,02 23,08 9,89 11,78 22,03 15,9Source : QUIBB_2005_INS_MEF_ «Etude emploi, chômage et pauvreté au <strong>Niger</strong> »En outre, le taux de sous-emploi est très élevé ; il est de 34,62% dont 38,33% pour les femmes et 32,93% pourles hommes. Le sous-emploi concerne principalement les populations rurales (86,3%) en raison du caractèresaisonnier de l’activité agricole.Il existe une inadéquation structurelle entre la demande d’emploi et l’offre d’emploi en raison de la fortecroissance démographique d’une part, et d’autre part, de la déficience structurelle de l’offre, notamment liée auxaspects ci-après : (i) au caractère archaïque des techniques de production en particulier dans le secteur rural, (ii)au caractère embryonnaire du secteur secondaire, et (iii) à la désorganisation du secteur informel.De façon générale, l’offre d’emploi recule alors que la demande est en constante progression, stimulée par laforte croissance démographique. Selon l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi, en 2005, seules 27%des demandes d’emplois ont été satisfaites (contre 19% en 2000).Les emplois de la fonction publique sont en régression continue en raison des réformes nécessitées par lamaîtrise de la masse salariale (gel des recrutements, rabaissement de l’âge à la retraite, etc.) ; l’effectif desagents a ainsi baissé de 13,3% sur la période 2000-2005 ; ce qui n’a pas manqué d’avoir un impact sur la qualitédu service public.Le secteur urbain informel, qui occupe environ 15% des actifs urbains, est en croissance rapide, particulièrementdans le transport, le commerce et le bâtiment. Toutefois, l’emploi y est précaire, peu qualifié, peu productif avecdes revenus très faibles; d’où la vulnérabilité permanente des acteurs.La promotion d’activités alternatives et/ou complémentaires à l’agriculture (activités génératrices de revenus,artisanat utilitaire) ainsi que la mobilisation rémunérée de main d’œuvre pour des travaux d’intérêt collectif ontété développées, notamment dans le cadre du programme spécial du Président de la République.Ainsi, les défis en matière d’emploi sont particulièrement de deux ordres : (i) occuper la population en dehors dela saison culturale (huit à neuf mois de l’année) et (ii) offrir l’emploi aux populations urbaines, notamment lesjeunes diplômés. En effet, apporter une réponse durable à la demande d’emploi des jeunes sortis de l’écoledemeure à l’évidence la condition pour préserver l’avenir et ouvrir des perspectives meilleures à la jeunessenigérienne.h) Accès au crédit et pauvretéLe difficile accès au crédit constitue une dimension non négligeable de la pauvreté. En effet, les plus pauvres,notamment les acteurs intervenant dans le secteur primaire, sont pour la plupart incapables de satisfaire lesconditions de garantie.Par ailleurs, les taux d’intérêt demeurent élevés au regard de la faible rentabilité de leurs activités. Il ressort del’enquête QUIBB qu’à l’échelle nationale, les ménages dont les membres ont eu à emprunter de l’argent ou desbiens ne représentent qu’un peu plus du quart (25,6%) des ménages nigériens.Cette proportion est plus élevée en milieu rural (27% des ménages ruraux) qu’en milieu urbain (16% à Niamey et21% dans les autres villes). Au niveau national, 67% des emprunts se font à travers des parents ou des amis et20% se font à travers un autre individu. Ainsi, seuls 12% des emprunts se font d’une façon formelle, à traversune banque privée (1%), une institution de micro finance (7%), une coopérative (2%) ou une entreprise (2%). Onnote également que les disparités entre les sexes pour l’accès au crédit sont fortes.48

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