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STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT ACCELERE ET DE ... - Niger

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<strong>Niger</strong> _ Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté, 2008 - 2012- l’organisation des opérateurs au sein d’une association (ANIP-MF) depuis 2000 ;- le refinancement des IMF (plus de 500 millions FCFA en 2005) par la Banque Régionale de Solidarité(BRS);- les appuis du Programme de Développement des services Financiers Ruraux (PDSFR) et du Projetd’Assistance Technique pour le Développement du Secteur Financier (PDSF);- le renforcement des capacités des acteurs institutionnels, ainsi que ceux des IMF ;- le réaménagement du cadre institutionnel et juridique;- l’opérationnalisation de l’Agence de Régulation et de Surveillance de la Micro finance (ARSM) ;- le volet «micro-crédit» du Programme Spécial du Président de la République et de plusieurs autresprogrammes de développement;- la création prochaine d’une banque de crédits aux femmes, dénommée «SARAOUNIA» et d’unebanque de crédit agricole.Le marché financier : Les marchés des capitaux sont la « locomotive » de l’économie, en ce sens, qu’ilstransforment l’épargne en investissements et que ceux-ci entraînent la croissance économique et la créationd’emplois. Le marché financier de l’UEMOA a été mis en place afin de permettre aux Etats, aux collectivitésterritoriales et aux sociétés publiques et privées, de sortir des sentiers classiques de financement, en mobilisantl’épargne publique pour redynamiser le secteur privé Ouest Africain. Il permet la mobilisation par empruntobligataire des ressources financières longues nécessaires aux investissements. Il a ainsi permis à plusieursEtats de l’UEMOA de financer leurs grands projets, d’assainir les finances et de réconforter les équilibresmacroéconomiques. Ce sous secteur doit permettre d’amener les agents économiques à recourir au marchéfinancier pour le financement de leurs activités. Cependant, la participation des opérateurs nigériens est trèsfaible.En effet, le marché financier local fait face aux contraintes ci-après :- une insuffisance de culture boursière dans l'ensemble du pays;- une faiblesse de l’offre de titres nigériens (actions et obligations);- une demande de titre très timide;- une fiscalité non harmonisée;- une absence de textes réglementaires favorisant la privatisation par la bourse.d) Un dispositif de soutien au secteur privé éclaté et faiblement doté en moyensUn Conseil National des Investisseurs Privés (CNIP) a été créé en 2004. Présidé par le Premier ministre, ceconseil a pour rôle de favoriser une meilleure synergie entre le secteur privé et l’Etat. La mise en œuvre d’unepolitique nationale de promotion du secteur privé a également permis la création et/ou le renforcement deplusieurs structures d’appui et d’encadrement. Il s’agit notamment : de la Chambre de Commerce, du Centre dePromotion des Investissements (CPI), de l’Agence Nigérienne de Promotion des Exportations (ANIPEX), duCentre National de Perfectionnement et de Gestion (CNPG), d’Entreprendre au <strong>Niger</strong> (EAN).Par ailleurs, le Gouvernement a adopté plusieurs mesures visant à accompagner les promoteurs pour la créationde nouvelles unités économiques : (i) création d’un guichet unique de formalités pour les entreprises ; (ii) miseen place d’un fonds de refinancement auprès des banques.Certaines de ces structures ont des missions parfois très voisines et manquent très souvent de moyens adaptéspour conduire les tâches qui leur sont confiées.e) Une économie mal insérée dans l’environnement régional et mondialLe commerce extérieur nigérien est marqué par un déficit structurel de par la gamme restreinte des produitsexportés et des énormes besoins d'importation. La concentration des exportations sur quelques produits fragilisel’économie, la rendant dépendante des fluctuations des cours des marchés mondiaux. Le déficit de la balancecommerciale se creuse de manière continue. Il est passé de 4,4% en 2002 à 7,4% du PIB en 2006. Ce déficits’explique par des importations qui ont crû en moyenne de 12,3% pour représenter 20,4% du PIB alors que lesexportations n’ont augmenté en moyenne que de 8,3%, soit 14,2% du PIB au cours de la période.33

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