STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT ACCELERE ET DE ... - Niger

Niger _ Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté, 2008 - 2012Risques sur les marchés. Au niveau intérieur, l’asymétrie de l’information sur les marchés biaisent souvent lesintentions des différents acteurs. Le gouvernement veillera donc à améliorer la transparence des marchés et àfaire jouer pleinement aux prix leur rôle de signaux.Au niveau international, les fluctuations des cours des produits énergétiques importés ou la non réalisation descours des produits à l’exportation ont un impact sur la croissance économique du Niger. Des mesures serontdonc prises pour suivre de manière proactive l’évolution des cours internationaux et mettre en place desmécanismes de péréquation.Risques socio politiques : Le retour à la normalité constitutionnelle, à la démocratie et à la paix doit être préservéà chaque instant, pour permettre au pays de poursuivre, sans heurts, sa marche vers le progrès économique etsocial.Risques liés à la mise en œuvre. La faible capacité d’absorption des ressources financières, justifiée ou non pardes procédures, des mécanismes lourds de décaissement et les dysfonctionnements de l’administration,pourraient constituer des risques majeurs pour l’efficience et l’efficacité des dépenses publiques. Pour prévenirce type de risques, il sera mis en œuvre sans tarder les réformes identifiées dans le PEMFAR et dans d’autrescadres liés à la gestion financière des programmes et projets.La faible capacité des collectivités locales et leurs différents organes à s’insérer dans la dynamique de mise enœuvre de la SDRP pourrait également impacter négativement sur la qualité de la participation des populations etcelle des actions, tout en limitant leur efficience. Le renforcement des capacités des élus est donc primordial.La corruption et la culture de l’impunité, faute de mesures courageuses pour les endiguer, pourraient constituerde lourds handicaps pour une bonne gouvernance. La mise en place effective de la Commission NationaleIndépendante de Lutte contre la Corruption, en la dotant de moyens adaptés, en est d’autant plus nécessaire.Risques du suivi et évaluation. Les risques les plus importants du suivi et évaluation, restent le manque demoyens adéquats, le déficit d’adhésion des acteurs, les retards de transmission des informations et le défautd’obligation de résultats aux structures en charge du système.La seconde série de risques est liée à une mobilité très marquée des ressources humaines chargées de géreret de conduire le dispositif mis en place, ainsi que l’absence de volonté des différentes structures de rechercherla synergie et la collaboration nécessaire pour la bonne marche du travail attendu. Le développement descapacités et un suivi effectif des performances de chaque acteur impliqué dans la mise en œuvre sont lesmeilleurs gages pour atténuer ces risques.Risques liés à la coopération internationale. La faible mobilisation de l’aide internationale, dont la contribution audéveloppement du Niger demeure encore essentielle, pourrait compromettre les chances de réalisation desobjectifs de croissance, de réduction de la pauvreté et des OMD. Le faible alignement de l’aide sur les prioritésnationales pourrait également compromettre l’atteinte des objectifs. De plus, la mauvaise coordination de l’aidepublique au développement pourrait entraver fortement l’approche programme, qui vise l’intégration etl’harmonisation des interventions des partenaires techniques et financiers. Le gouvernement veillera donc àrenforcer le dialogue avec les partenaires techniques et financiers, afin de mettre en œuvre, ensemble, lesorientations retenues dans la déclaration de Paris.126