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STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT ACCELERE ET DE ... - Niger

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<strong>Niger</strong> _ Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté, 2008 - 2012Enseignement et formation professionnels et techniques (EFPT)L’accès à ce type d’enseignement est limité. En 2005, il est dispensé dans 11 établissements publics (un lycéetechnique, un lycée d’enseignement professionnel, neuf centres de formation professionnelle et technique) et 41établissements privés. De même, cet ordre d’enseignement accueillait 2,5% des élèves du secondaire pour uneffectif global de 4.608 inscrits dont plus de la moitié (2.534) dans des établissements privés. Dans le secteurpublic, le nombre d’élèves a considérablement chuté, passant de 3.995 élèves en 1999 à 2.074 en 2004-05. Lesfilles sont sous-représentées dans l’EFPT; leur effectif au cours de la même période était estimé à 39% (dont72% dans des établissements privés) contre 44% chez les garçons.Jusqu’à une date récente, l’offre de formation publique était concentrée à Niamey. Mais, actuellement, toutes leshuit régions disposent au moins d’un centre public de formation professionnelle et technique. Cependant, cescentres sont sous-équipés et dépourvus d’infrastructures propres. Les anciens établissements publics sontrelativement bien dotés en infrastructures mais ils ne fonctionnent pas toujours au maximum de leurs capacités,du fait de l’insuffisance des ressources disponibles et des enseignants. Dans le privé, les infrastructures sontplutôt surexploitées et peu adaptées à l’enseignement. L’offre de formation dans le sous-secteur de l’EFPT estessentiellement orientée vers le tertiaire et basée sur des descriptions d’emploi qui existent rarement en milieurural. De fait, la formation professionnelle et technique destinée aux travailleurs ruraux n’existe pas sur lemarché.Enfin, il faut noter pour tous ces ordres d’enseignement, les insuffisances suivantes : (i) une insuffisance deformation des enseignants et d’encadrement pédagogique, (ii) la non-pertinence des programmesd’enseignement par rapport aux besoins de développement du pays, et (iii) une faible performance del’administration.b) Santé et pauvretéIl est communément admis que le niveau élevé de morbidité constitue un obstacle à la productivité et à lacroissance économique. L’état sanitaire est également un indicateur de la qualité de vie et du développementhumain. Aussi, l’amélioration de l’état de santé et de l’espérance de vie des populations, particulièrement enmilieu rural, constitue-t-elle un objectif fondamental de la politique du gouvernement et de l’atteinte des OMD.Dans cette optique, un Plan de Développement Sanitaire (PDS) (2005-2010) a été mis en place avec pourobjectif de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle et infanto juvénile, en améliorant l’efficience et laqualité des soins. Les efforts soutenus de l’Etat, du secteur privé et des partenaires techniques et financiers dansla mise en œuvre des différents programmes de la politique sanitaire ont permis d’améliorer les résultats, bienque les indicateurs demeurent globalement faibles.Santé de la reproductionLa santé maternellePour améliorer la santé maternelle, le <strong>Niger</strong>, en collaboration avec ses partenaires, s’est engagé, en 2006, dansl’exécution d’une feuille de route pour lutter contre la mortalité maternelle et néonatale. Ainsi, les consultationspré-natales et la césarienne ont été rendues gratuites. Le taux d’accouchements en formation sanitaire, gaged’une maternité à moindre risque, demeure en effet très faible (17,2% en 2006), avec des variations trèsimportantes selon le milieu de résidence et les régions (8% des naissances du milieu rural se font dans lesformations sanitaires contre 69,5% en milieu urbain). En outre, le pourcentage d’accouchements assistés par unpersonnel formé a baissé de 44% en 1998 à 33% en 2006. La proportion des femmes dont l’accouchement a étéassisté par un personnel médical est passée de 15% à 18%. Malgré l’amélioration sensible du taux deconsultations prénatales (46 % en 2006 contre 40% en 1998), la mortalité maternelle reste élevée (648 pour100.000).La réalisation de l’objectif du millénaire lié à la mortalité maternelle risque d’être compromise par les contraintessuivantes : (i) l’insuffisance de l’offre des soins et services de santé de qualité en particulier dans les zonesrurales, (ii) la faiblesse des revenus des ménages (iii) la faiblesse du niveau d’éducation des femmes (iv) la38

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