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RÉSUMÉS DES COURS ET CONFÉRENCES
Pour mieux évaluer le rapport complexe qu’entretenait l’élite macédonienne
avec le monde iranien, dans la deuxième leçon, « Bâtiments religieux et cultes
de l’Iran à l’époque hellénistique », l’auteur a utilisé l’analyse de l’architecture
religieuse et des témoignages des contacts entre la culture hellénistique et les
traditions locales. Les sources transmettent quelques témoignages de l’attitude
des Gréco-Macédoniens envers le monde iranien. Ils concernent les élites politiques,
mais aussi les colons Gréco-Macédoniens en général, et vice-versa, en ce
qui concerne les Iraniens par rapport à la culture hellénistique. Au cours de cette
conférence, l’auteur a reparlé du thème traité magistralement par M. Boyce et
F. Grenet dans les premiers chapitres du volume III de History of Zoroastrianism
(1991), en s’attardant plus particulièrement sur l’approfondissement de certains
problèmes plus spécifiquement archéologiques, en particulier sur l’édifice connu
comme le « Temple des Fratarakas », à Persépolis, qui pourrait être la toute
première attestation archéologique d’un temple à statues en Iran, dans un édifice
au plan non grec mais oriental. Dans ce panorama manquent les témoignages
spécifiques du culte mazdéen. Même l’attitude des Séleucides envers le mazdéisme
reste inconnue. Le sanctuaire à ciel ouvert en l’honneur d’une divinité
representée comme Héracles à Bisotun est le seul exemple de lieu de culte de
type iranien. Il n’existe pas encore de témoignages des temples du feu, qui
deviendront à l’époque arsacide suivante, le temple perse par excellence.
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La troisième leçon avait pour sujet « Le rôle de l’hellénisme dans les différentes
productions artistiques et artisanales du Fars entre les Achéménides et les
Sassanides », donc l’étude des traditions artisanales et artistiques qui, par leur
technique et leur style, révèlent une construction qui prend racine dans le langage
aulique de la koiné méditerranéenne ou dans les techniques artisanales particulières
à celle-ci. Nous ne pourrons placer dans sa juste dimension la présence
hellénistique dans la culture artistique de l’Asie si nous ne nous souvenons pas
à quel point, en Méditerranée, l’hellénisme se définit toujours selon une configuration
aulique qui le ramène, sans doute pour des motivations non seulement
d’ordre culturel mais aussi d’ordre socio-économique, aux classes dominantes.
On a cherché à apprécier dans son ensemble le poids de la tradition hellénistique
dans le secteur des productions artistiques et artisanales du Fars. Diverses
productions artisanales, comme la céramique et les armes, présentent des groupes
de matériaux de tradition hellénistique. En revanche, la sculpture et les éléments
de décoration architecturale de tradition hellénistique sont plus rares. Cette donnée,
naturellement, s’explique par les considérations sur la nature aulique de l’art
hellénistique : le fait que nous ignorions complètement l’existence d’éventuelles
réalisations réelles architecturales de cette période, entraîne l’absence de tels
documents. L’unique témoignage d’un contexte dynastique, celui relatif à la
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