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Robert», la partie de l'art médical qui a pour objet - sotcot

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Tun Orthop 2008, Vol 1, N° 2Louati H et al.Les radiographies standard sont <strong>de</strong> réalisation etd’interprétation difficile compte tenu <strong>de</strong>s douleurset <strong>de</strong> <strong>la</strong> contracture vertébrale [3].Le cliché <strong>de</strong> face bouche ouverte peut être trèscontributif en montrant le déca<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> l’odontoi<strong>de</strong>et le chevauchement avec pincement <strong>de</strong>sinterlignes articu<strong>la</strong>ires C1-C2.Les radiographies standard <strong>de</strong> face montrent également:• l’épineuse <strong>de</strong> C2 et le basi-occiput <strong>qui</strong> siègent<strong>de</strong> part et d’autre <strong>de</strong> l’odontoi<strong>de</strong>• une masse <strong>la</strong>térale <strong>de</strong> C1 <strong>qui</strong> apparaît plus <strong>la</strong>rgeet plus proche <strong>de</strong> <strong>la</strong> ligne médiane, l’autre paraîtplus petite et plus éloignée• l’une <strong>de</strong>s facettes articu<strong>la</strong>ires <strong>qui</strong> peut être cachéeen raison du chevauchementSur l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> profil :• <strong>la</strong> masse <strong>la</strong>térale <strong>de</strong> C1, en forme <strong>de</strong> coin, seprojette en avant <strong>de</strong> son arc antérieur. Les <strong>de</strong>uxhémi-arcs postérieurs ne se superposent pas etsemblent fusionner au crâne• un diastasis odonto-atloidien peut se voir dansles types II, traduisant <strong>la</strong> rupture du ligamenttransverse• épaississement <strong>de</strong>s <strong>partie</strong>s molles prévertébrales.Les difficultés <strong>de</strong> réalisation <strong>de</strong>s clichés standar<strong>de</strong>t <strong>de</strong> leur interprétation ren<strong>de</strong>nt le scanner durachis cervical un examen essentiel <strong>pour</strong> le diagnostic<strong>de</strong> ces luxations [1] et ceci en superposantles coupes transversales <strong>de</strong> C1 et C2 et en s’aidant<strong>de</strong>s reconstructions sagittales, coronales et 3D. Ilpermet également <strong>de</strong> détecter par exemple unefracture associée passée inaperçue sur les clichésstandard [1] ainsi qu’une stadification.La c<strong>la</strong>ssification TDM <strong>de</strong> Fielding et Hawkins réviséeen 1990 [6] est <strong>la</strong> suivante :type iV : luxation rotatoire avec dép<strong>la</strong>cementpostérieur• Rare, ne se produit qu’en cas d’anomalies <strong>de</strong>l’odontoi<strong>de</strong>• Il se produit un dép<strong>la</strong>cement postérieur d’une,voire <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux masses <strong>la</strong>térales, plus prononcéd’un côté.L’imagerie par résonance magnétique (IRM) al’avantage d’être non irradiante, elle permet uneétu<strong>de</strong> multip<strong>la</strong>naire et une bonne analyse <strong>de</strong>stissus mous, <strong>de</strong>s structures ligamentaires et <strong>de</strong>sstructures nerveuses [1].Plusieurs auteurs décrivent un p<strong>la</strong>n thérapeutiquebasé sur <strong>la</strong> durée du torticolis [1, 2] à savoir :Si le diagnostic est posé à moins d’une semaine<strong>de</strong> l’apparition du torticolis, un traitement parcollier associé à <strong>de</strong>s analgésiques est indiqué. Encas <strong>de</strong> non réponse, une traction est alors tentée.Si le diagnostic est posé entre une semaine et unmois après l’apparition du torticolis, une tractionest directement réalisée.Si l’évolution est supérieure à un mois, une tractionest réalisée jusqu’à réduction suivie <strong>de</strong> sixsemaines <strong>de</strong> minerve.Enfin, si le diagnostic est posé 3 mois ou plus,après l’apparition du torticolis, une fusion C1-C2est indiquée.Un torticolis irréductible et persistant chez unenfant doit faire suspecter une luxation rotatoireC1C2 et à plus forte raison si ce torticolis fait suiteà un traumatisme même minime ou une infection<strong>de</strong>s voies aériennes supérieures.L’examen clinique reste fondamental, les radiographiesstandard sont un élément clé du diagnosticmais doivent être au moindre doute complétéespar un scanner voire une IRM en urgence.V. réFérenCes212type i : luxation rotatoire sans dép<strong>la</strong>cement antérieur<strong>de</strong> C1• La plus fréquente• L’apophyse odontoi<strong>de</strong> sert <strong>de</strong> pivot à <strong>la</strong> rotation• Le ligament transverse et les ligaments a<strong>la</strong>iressont intactstype ii* : luxation rotatoire avec dép<strong>la</strong>cement antérieurd’une masse <strong>la</strong>térale. La distance atloidoaxoidienneest supérieure à 5 mm. Le ligamenttransverse est rompu. La masse contro<strong>la</strong>téralejouant le rôle <strong>de</strong> pivottype iii* : luxation rotatoire avec dép<strong>la</strong>cementantérieur <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 5 mm.• Il s’y associe une atteinte pluri-ligamentaireavec dép<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux masses <strong>la</strong>térales1) C<strong>la</strong>re J. Roche, Michael O’Malley, John C. Dorgan, HelenM. Carty. A pictorial review of At<strong>la</strong>nto-axial RotatoryFixation: Key points for the radiologist. Clin Radiol2001; 56:947-58.2) Phillips WA, Hensinger RN. The management of rotatoryat<strong>la</strong>nto-axial subluxation in children. J Bone JointSurg 1989; 71A:664-8.3) Lefebvre Y, Babin S-R, C<strong>la</strong>vert P, Dosch J-C, Jobard D,Bonnemet F et al. Luxation rotatoire bi<strong>la</strong>térale traumatiqueC1 C2 <strong>de</strong> l’adulte. Une observation et revue <strong>de</strong> <strong>la</strong>littérature. Rev Chir Orthop 2002; 88:613-9.4) Altongy JF, Fielding JW. Combined at<strong>la</strong>nto-axial andoccipito-at<strong>la</strong>ntal rotatory subluxation. A case report. JBone Joint Surg 1990; 72A:923-6.5) El-Khoury GY, C<strong>la</strong>rk CR, Gravett AW. Acute traumaticrotatory at<strong>la</strong>nto-axial dislocation in children. A report ofthree cases. J Bone Joint Surg 1984; 66A:774-7.6) Dubrana F, Fenoll B, Dartoy C, Person H, Le Nen D, CourtoisB. Luxation traumatique atloido-axoidienne chez l’enfant: à propos <strong>de</strong> 7 cas. Acta Orthop Belg 1994; 60:1.

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