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Robert», la partie de l'art médical qui a pour objet - sotcot

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étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s séquelles et <strong>de</strong>s incapacités <strong>de</strong>s fractures du calcanéum, au cours <strong>de</strong>s acci<strong>de</strong>nts <strong>de</strong> travail, en fonction du traitementVariation <strong>de</strong>s variables quantitatives (Fig 4)Le score fonctionnel était en moyenne <strong>de</strong>68/100 <strong>pour</strong> les patients opérés et <strong>de</strong> 71/100<strong>pour</strong> ceux ayant eu un traitement conservateur(p=0,62>0,05).La durée <strong>de</strong> l’ITT était en moyenne <strong>de</strong> 384 jours<strong>pour</strong> les patients ayant eu un traitement chirurgicalet <strong>de</strong> 171 jours <strong>pour</strong> les patients non opérés.La différence est significative (p=0,0130,05).Jours600500400300200chirurgicalnon chirurgical• un cal vicieux dans 7 cas• un pincement <strong>de</strong> <strong>la</strong> sous talienne dans 3 cas.Aucune différence significative n’a été notée entreles <strong>de</strong>ux groupes.iV. disCussionLes fractures du calcanéum sont réputées d’avoirun mauvais pronostic, à <strong>la</strong> fois par <strong>la</strong> désorganisationarchitecturale <strong>de</strong> l’arrière pied et par lesdégâts ostéochondraux arthrogènes engendrés auniveau du couple <strong>de</strong> torsion.Dans le cadre d’un acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> travail, les répercussions<strong>de</strong>s ces fractures sont nombreuses.Initialement, il s’en suit une pério<strong>de</strong> plus oumoins longue d’arrêt <strong>de</strong> travail et secondairement,et dans <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s cas, une consolidationavec séquelles <strong>qui</strong> peuvent parfois retentirsur l’activité professionnelle (rec<strong>la</strong>ssement, …) etfaire l’<strong>objet</strong> d’une in<strong>de</strong>mnisation après évaluationdu taux d’IPP.Tun Orthop 2008, Vol 1, N° 21000ITTFigure 4 : Variation <strong>de</strong>s incapacités (ITT, IPP) en fonction du traitementLa douleur résiduelle était constante. Elle étaitmodérée dans <strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s cas. Aucune différencesignificative n’a été notée entre les <strong>de</strong>uxgroupes (p=0.5>0.05).L’œdème était plus fréquent après un traitementchirurgical et <strong>la</strong> différence entre les <strong>de</strong>ux groupesétait significative (p=0,0350.05).Une déformation <strong>de</strong> l’arrière pied a été notéedans prés <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s cas. Il n’ y avait pas<strong>de</strong> différence significative entre les <strong>de</strong>ux groupes(p=0,56>0.05).Sur le p<strong>la</strong>n radiologique et se référant aux conclusions<strong>de</strong> <strong>la</strong> commission, nous avons relevé :• une consolidation en bonne position dans 15 cas• un tassement tha<strong>la</strong>mique résiduel dans 20 casA- étu<strong>de</strong> épidémiologique1. Age et sexeL’âge moyen <strong>de</strong>s victimes est <strong>de</strong> 43,6 ans avec<strong>de</strong>s extrêmes <strong>de</strong> 27 à 62 ans dans toute <strong>la</strong> série.C’est <strong>la</strong> moyenne d’âge rapportée par <strong>la</strong>plus part <strong>de</strong>s séries publiées. En effet, Morte<strong>la</strong>n<strong>de</strong>t al. [5] ont trouvé une moyenne d’âge<strong>de</strong> 43,8 ans sur une série simi<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> patientsvictime d’un acci<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> travail. Nous avonsnoté une popu<strong>la</strong>tion masculine exclusive. Cesmêmes auteurs ont rapporté un ratio homme/femme <strong>de</strong> 60/5. Cette lésion intéresse souvent<strong>de</strong>s ouvriers travailleurs <strong>de</strong> force exerçant enhauteur ce <strong>qui</strong> explique cette disproportion.En incluant les autres circonstances <strong>de</strong> traumatismedu calcanéum, Atkins et al. [6] onttrouvé 21% d’atteinte féminine sur une série<strong>de</strong> 216 cas.2. Profession et mécanismes lésionnelsPlus <strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s patients travail<strong>la</strong>ient dansle bâtiment et 90% <strong>de</strong> ces fractures étaient secondairesà une chute <strong>de</strong> lieu élevé avec unehauteur supérieure à 3 mètres dans 56% <strong>de</strong>scas. Au cours d’une étu<strong>de</strong> démographique,Atkins et al. [6] ont noté que 91% <strong>de</strong> ces fractureschez les hommes survenaient suite àchute <strong>de</strong> lieu élevé en moyenne <strong>de</strong> 6 mètres,essentiellement <strong>de</strong> chute d’une échelle. Pourles femmes, le traumatisme est <strong>de</strong> faible énergiecomme une chute <strong>de</strong>s escaliers. Ces fracturessont très probablement secondaires àl’ostéoporose.Le mécanisme lésionnel étant ainsi i<strong>de</strong>ntifié,une prévention ciblée <strong>pour</strong> ces travailleurs en139

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