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Robert», la partie de l'art médical qui a pour objet - sotcot

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Tun Orthop 2008, Vol 1, N° 2Articles sous Microscopegénie <strong>de</strong> l’arthrose <strong>de</strong> cheville suite à une entorse.CommentairesC’est un article <strong>de</strong> recherche portant sur une étu<strong>de</strong><strong>de</strong> causalité avec <strong>de</strong>s tests statistiques adéquats.L’étu<strong>de</strong> est rétrospective, sans groupe témoin. Cecis’explique, car les auteurs ne se sont intéressésqu’aux patients candidats à une reconstructionligamentaire externe <strong>de</strong> <strong>la</strong> cheville. Ils n’ont pasfait d’arthroscopie, <strong>pour</strong> <strong>de</strong>s raisons éthiques, auxpatients asymptomatiques ou ayant eu un traitementfonctionnel, d’où le biais d’échantillonnage.L’arthroscopie a été utilisée comme une nouvellemétho<strong>de</strong> <strong>de</strong> diagnostic <strong>de</strong>s lésions carti<strong>la</strong>gineuses,certains <strong>de</strong> ces patients ont eu une arthrographieou une IRM <strong>de</strong> <strong>la</strong> cheville <strong>qui</strong> sont peu performants,je pense que l’arthro-scanner est le meilleurexamen. Les différents temps <strong>de</strong> <strong>la</strong> technique ontété bien décrits permettant sa reproduction.Le point fort <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> est l’applicabilité clinique<strong>de</strong> ses résultats <strong>qui</strong> vont ai<strong>de</strong>r à mieux prendre encharge nos patients présentant une <strong>la</strong>xité chroniqueexterne <strong>de</strong> <strong>la</strong> cheville tant sur le p<strong>la</strong>n bi<strong>la</strong>nradiographique que sur le p<strong>la</strong>n thérapeutique.Dans cette étu<strong>de</strong>, l’arthroscopie a confirmé <strong>la</strong>réalité et le siège <strong>de</strong>s lésions carti<strong>la</strong>gineuses etson intérêt dans l’exploration <strong>de</strong> l’articu<strong>la</strong>tion.Elle a aidé à faire ressortir les facteurs <strong>de</strong> risquearthrogènes. Elle a aussi un double intérêt diagnostique: dans <strong>la</strong> mise en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> <strong>la</strong> lésionligamentaire et dans <strong>la</strong> mise en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> <strong>la</strong><strong>la</strong>xité en varus. Toutefois, elle ne doit pas être systématiqueavant toute ligamentop<strong>la</strong>stie, elle doitêtre réservée aux gestes thérapeutiques après explorationpar arthro-scanner.matériel et métho<strong>de</strong>Les auteurs ont analysé les données cliniques,démographiques, et économiques <strong>de</strong> 51.345 reprises<strong>de</strong> PTH effectuées entre le 1/10/2005 et le31/12/2006.La prévalence <strong>de</strong>s reprises a été calculée par sousgroupes <strong>de</strong> popu<strong>la</strong>tion selon l’âge, le sexe, le diagnostic,l’origine, le type <strong>de</strong> prise en charge et letype d’hôpital.La cause d’échec, <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> séjour et les chargestotales <strong>pour</strong> chaque reprise ont été étudiés.résultatsLe type <strong>de</strong> reprise le plus fréquemment effectué aété le remp<strong>la</strong>cement <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux composants fémoralet acétabu<strong>la</strong>ire (41,1%) et les causes les plusfréquentes <strong>de</strong> reprises étaient l’instabilité/luxation(22,5%), le <strong>de</strong>scellement aseptique/usure mécanique(19,7%) et l’infection (14,8%).Ces reprises ont été effectuées surtout dans lesgrands hôpitaux urbains non universitaires <strong>pour</strong><strong>de</strong>s patients âgés entre 75 et 84 ans.La moyenne <strong>de</strong> séjour hospitalier dans tous lestypes <strong>de</strong> reprises a été <strong>de</strong> 6,2 jours et <strong>la</strong> moyenne<strong>de</strong>s charges totales <strong>de</strong> <strong>la</strong> reprise a été <strong>de</strong> 54.553$. La longueur moyenne <strong>de</strong> séjour hospitalier etle coût <strong>de</strong> <strong>la</strong> reprise a varié considérablement selon<strong>la</strong> région, le type d’hôpital et le type <strong>de</strong> repriseeffectué.ConclusionL’instabilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> hanche et le <strong>de</strong>scellement aseptiquesont les causes les plus fréquentes <strong>de</strong> reprises<strong>de</strong>s arthrop<strong>la</strong>sties <strong>de</strong> hanche aux États-Unis.2289- The epi<strong>de</strong>miology of revision total hiparthrop<strong>la</strong>sty in the united statesepidémiologie <strong>de</strong>s révisions <strong>de</strong> prothèsestotales <strong>de</strong> hanche aux états-unisBozic K.J., Kurtz S.M., Lau E., Ong K., Vail T.P., Berry D.J.J Bone Joint Surg 2009, 91A:128-33.CommentairesMoez TRIGUIService d’Orthopédie Traumatologie. Hôpital Hbib Bourguiba. Sfaxdr_moez_trigui@yahoo.frrésuméLe but <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> était d’évaluer les mécanismesd’échec et les types <strong>de</strong> reprises <strong>de</strong>s prothèses totales<strong>de</strong> hanche effectuées sur une popu<strong>la</strong>tionreprésentative aux États-Unis en utilisant <strong>la</strong> nouvelleICD-9-CM (International C<strong>la</strong>ssification ofDiseases, Nith Revision, Clinical Modification).CommentairesDans cette étu<strong>de</strong> pronostique type II, les auteursont utilisé <strong>la</strong> nouvelle c<strong>la</strong>ssification internationale<strong>de</strong>s ma<strong>la</strong>dies (ICD-9-CM) <strong>qui</strong> s’est révélée seloneux une c<strong>la</strong>ssification spécifique et pertinente<strong>pour</strong> les praticiens et <strong>qui</strong> a rendu possible l’utilisation<strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> données administratives. Ellea permis <strong>de</strong> caractériser l’épidémiologie <strong>de</strong>s reprises<strong>de</strong> hanche dans une popu<strong>la</strong>tion représentative.Dans cette étu<strong>de</strong> on a constaté le nombre élevé<strong>de</strong>s reprises <strong>de</strong> prothèses totales <strong>de</strong> hanche auxÉtats-Unis (plus <strong>de</strong> 50.000 reprises <strong>de</strong> PTH surune pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 15 mois) malgré les améliorationscontinuelles <strong>de</strong>s techniques chirurgicales et <strong>de</strong>stypes d’imp<strong>la</strong>nts prothétiques. On a constaté aussile coût élevé <strong>de</strong> ces reprises (plus <strong>de</strong> 50.000$ par prothèse). D’où l’importance <strong>de</strong> chercherles causes <strong>de</strong> ces reprises à fin <strong>de</strong> diminuer leurnombre et donc leur impact économique.Cette série a montré que l’instabilité/luxation<strong>de</strong> hanche était <strong>la</strong> première cause <strong>de</strong> reprise

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