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Robert», la partie de l'art médical qui a pour objet - sotcot

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L’ostéosarcome intra-médul<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> bas gra<strong>de</strong>. Une entité rare et déroutantebiopsie initiale confrontés aux données radiologiquesétaient en faveur d’un otéosarcome centro-médul<strong>la</strong>irebien différencié <strong>de</strong> l’extrémité inférieuredu fémur droit.L’évolution était favorable après un recul <strong>de</strong> 1 an8 mois.Tun Orthop 2008, Vol 1, N° 2Figure 3: Coupe frontale <strong>de</strong> l’extrémité du fémur droit montrant unetumeur b<strong>la</strong>nchâtre ossifiée aux contours irréguliers occupant presque<strong>la</strong> totalité <strong>de</strong> <strong>la</strong> cavité médul<strong>la</strong>ireL’examen histologique, après une décalcificationpréa<strong>la</strong>ble, montrait que <strong>la</strong> tumeur était constituée<strong>de</strong> nombreuses travées osseuses <strong>la</strong>rgement calcifiéeset anastomosées entre elles <strong>qui</strong> n’étaient pascernées d’ostéob<strong>la</strong>stes. Elles infiltraient, selon unmo<strong>de</strong> perméatif, l’os trabécu<strong>la</strong>ire pré-existant. Lestroma entre les travées osseuses était souvent fibreuxhyalinisé abondant (Fig 4).Figure 4 : Histologie standard (X250): nombreuses travées osseuses<strong>la</strong>rgement calcifiées et anastomosées entre elles <strong>qui</strong> n’étaient pas cernéesd’une couronne ostéob<strong>la</strong>stiqueCe stroma était rarement peu cellu<strong>la</strong>ire contenantune composante cellu<strong>la</strong>ire mésenchymateusefaite <strong>de</strong> cellules fibrobalstiques peu atypiques auxnoyaux hyperchromatiques montrant une faibleactivité mitotique (1 mitose / 10 champs successifsau grossissement 400) (Fig 5).La tumeur respectait le carti<strong>la</strong>ge <strong>de</strong>s condyles fémoraux.Elle arrivait au contact <strong>de</strong> l’échancrureinter condylienne sans <strong>la</strong> dépasser. Les limitesd’exérèse chirurgicales <strong>de</strong>s tissus mous étaientsaines mais infra-millimétrique. La limite chirurgicaleosseuse était saine.Les aspects histologiques et <strong>la</strong> relecture <strong>de</strong> <strong>la</strong>Figure 5 : Histologie standard (X250) : Tissu fibreux peu cellu<strong>la</strong>irecomportant <strong>de</strong>s cellules fibrobalstiques peu atypiques aux noyaux hyperchromatiques.iii. disCussionL’ostéosarcome intra-médul<strong>la</strong>ire <strong>de</strong> bas gra<strong>de</strong>(OIBD), encore appelé : ostéosarcome intra-médul<strong>la</strong>irebien différencié ou ostéosarcome intra-osseux<strong>de</strong> bas gra<strong>de</strong>, se définit selon l’OMS,comme un ostéosarcome se développant dans<strong>la</strong> cavité médul<strong>la</strong>ire [2]. C’est une variante rared’ostéosarcome représentant < 1% <strong>de</strong>s tumeursosseuses primitives et 1 à 2% <strong>de</strong>s ostéosarcomes.Son pic d’inci<strong>de</strong>nce est <strong>la</strong> 2 ème et 3 ème déca<strong>de</strong>, unedéca<strong>de</strong> plus âgée que l’ostéosarcome conventionnel.A l’opposé <strong>de</strong> l’ostéosarcome intra-médul<strong>la</strong>ire<strong>de</strong> haut gra<strong>de</strong>, il n’existe pas <strong>de</strong> prédilection<strong>pour</strong> le sexe [2, 3]. Il siège fréquemment(80%) au niveau <strong>de</strong>s os longs avec prédilection<strong>pour</strong> l’extrémité distale du fémur et l’extrémitéproximale du tibia (autour du genou). Le fémurest le plus atteint (50%), comme notre cas, suivipar le tibia. L’atteinte <strong>de</strong>s os p<strong>la</strong>ts est inhabituelle[1-3]. Le siège dans l’os est simi<strong>la</strong>ire à celui <strong>de</strong>l’ostéosarcome conventionnel. Il touche <strong>la</strong> métaphyseavec extension souvent à l’épiphyse [3].La symptomatologie clinique est habituellementreprésentée par <strong>la</strong> douleur et <strong>la</strong> tuméfaction. Ladurée évolutive pré-diagnostique est variable <strong>de</strong>quelques mois à plusieurs années [1, 2]. Dansnotre cas, les douleurs évoluées <strong>de</strong>puis 1 an.à <strong>la</strong> radiologie standard, <strong>la</strong> tumeur est intra-médul<strong>la</strong>ire,souvent <strong>la</strong>rge, <strong>de</strong> siège métaphysaire oumétaphyso-diaphysaire. Une extension épiphysairepeut se voir quand le carti<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> conjugaisonest soudé. La tumeur est souvent mal limitéeet dans 1/3 <strong>de</strong>s cas elle comporte <strong>de</strong>s limites biendéfinies sclérotiques suggérant <strong>la</strong> nature bénigne189

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