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Robert», la partie de l'art médical qui a pour objet - sotcot

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Tun Orthop 2008, Vol 1, N° 2124Ben Ghachem M et al.tions chirurgicales inutiles. Dans les régionsprofon<strong>de</strong>s, tel que le pelvis, <strong>la</strong> visualisation <strong>de</strong>collections peut être difficile.Fig 6 : Échographie: Abcès sous périosté. Décollement fusiforme nedépassant le carti<strong>la</strong>ge <strong>de</strong> croissance. Aspect échogène hétérogène.L’écho-doppler est aussi fondamentale <strong>pour</strong>rechercher systématiquement les thrombosesveineuses <strong>qui</strong> sont <strong>de</strong> plus en plus fréquentes.2. Arthrites et ostéo-arthritesL’échographie est un examen très sensible <strong>pour</strong><strong>la</strong> détection <strong>de</strong> l’épanchement intra articu<strong>la</strong>ire.Cet examen est particulièrement intéressantau niveau <strong>de</strong>s articu<strong>la</strong>tions profon<strong>de</strong>s tellesque <strong>la</strong> hanche mais inutile au niveau du genouou l’examen clinique permet <strong>de</strong> mettre enévi<strong>de</strong>nce l’épanchement. Certains auteurs sesont basés sur l’aspect <strong>de</strong> l’épanchement, <strong>de</strong><strong>la</strong> synoviale et <strong>de</strong> <strong>la</strong> capsule articu<strong>la</strong>ire <strong>pour</strong>faire le diagnostic d’arthrites septiques [15].Mais le risque <strong>de</strong> faux négatifs est important etnous pensons que l’aspect échographique n’estpas fiable <strong>pour</strong> présager <strong>de</strong> <strong>la</strong> nature <strong>de</strong> l’épanchement[58]. L’échographie recherchera égalementun décollement sous périosté associérentrant dans le cadre d’une ostéoarthrite.Pour un diagnostic précoce, surtout dans lesformes modérées, seules <strong>la</strong> scintigraphie et/oul’IRM peuvent rechercher les signes précocesd’une infection osseuse et nous éviter les excèsthérapeutiques.C- La scintigraphie osseuseLa scintigraphie osseuse aux biphosphonates marquésau technétium 99m est le moyen scintigraphiquele plus <strong>la</strong>rgement utilisée dans le diagnostic<strong>de</strong> l’OMA <strong>de</strong> l’enfant. L’approche habituelleconsiste à réaliser un examen en trois phases(vascu<strong>la</strong>ire, tissu<strong>la</strong>ire et osseuse). Les signes scintigraphiquessont présents dès les 24-48 ème heuresaprès le début <strong>de</strong>s symptômes, et se manifestentpar une hyperfixation <strong>de</strong> <strong>la</strong> région atteinte sur lesclichés précoces, reflétant l’hyperhémie, et tardifs,reflétant l’atteinte osseuse (Fig. 7).La sensibilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> scintigraphie osseuse est situéeentre 73 et 100% selon les étu<strong>de</strong>s [46]. Pouraméliorer <strong>la</strong> sensibilité, <strong>la</strong> technique doit être rigoureuseet les images <strong>de</strong> haute résolution doiventêtre complétées par <strong>de</strong>s vues agrandies. Laspécificité <strong>de</strong> l’examen est aux alentours <strong>de</strong> 75%.Beaucoup plus rarement, <strong>de</strong>s zones hypofixantes,froi<strong>de</strong>s, sur les clichés tardifs ont éténotées dans <strong>de</strong>s cas d’ostéomyélite aigue principalementchez les nouveaux nés (phénomènes<strong>de</strong> dévascu<strong>la</strong>risation causée par l’infection).D’autres radiotraceurs spécifiques <strong>de</strong> l’inf<strong>la</strong>mmationet <strong>de</strong> l’infection (le citrate <strong>de</strong> gallium oules leucocytes marquées) ont été utilisés <strong>pour</strong>améliorer <strong>la</strong> sensibilité et <strong>la</strong> spécificité <strong>de</strong> l’examen.Cependant ces produits ne sont pas rapi<strong>de</strong>mentaccessibles ce <strong>qui</strong> limite leur utilisation enpratique courante. Par ailleurs <strong>la</strong> scintigraphieau citrate <strong>de</strong> gallium est plus irradiante.En plus <strong>de</strong> son intérêt dans le diagnostic précoce<strong>de</strong>s ostéomyélites aigues, <strong>la</strong> scintigraphie osseusepermet <strong>de</strong> mettre en évi<strong>de</strong>nce les atteintesinfectieuses multifocales grâce à l’exploration<strong>de</strong> l’ensemble du squelette.Figure 7 : Scintigraphie osseuse: Hyperfixation du toit du cotyle droit.D- L’imagerie par résonance magnétique (IRM)1. Ostéomyélites aiguësPour un diagnostic étiologique précoce <strong>de</strong>sdouleurs osseuses fébriles, l’IRM est <strong>de</strong>venueincontournable. L’absence <strong>de</strong> modificationsdu signal osseux permet d’éliminer le diagnosticd’infection. La sensibilité <strong>de</strong> cet examenest <strong>de</strong> 100% dans notre étu<strong>de</strong> prospectivesur 26 cas [2]. La spécificité <strong>de</strong> l’IRM estégalement bonne (75 à 96%).L’IRM permet <strong>de</strong> visualiser l’œdème médul<strong>la</strong>ireprésent très tôt. Celui-ci apparaît en hyposignalT1 et hypersignal T2. L’utilisation <strong>de</strong> séquencesT2 en suppression <strong>de</strong> graisse «fat-sat» permetd’accentuer l’hypersignal et d’améliorer <strong>la</strong>

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