C- Résultats cliniquesAu <strong>de</strong>rnier recul et selon le score <strong>de</strong> Dup<strong>la</strong>y, lerésultat clinique a été jugé excellent dans 23 cas(32,85%), bon dans 25 cas (35,71%), moyen dans16 cas (22,85%) et mauvais dans 6 cas (8, 57%).La mobilité <strong>de</strong> l’épaule en abduction, en rotationexterne, et en rotation interne (secteurs réputésvulnérables après intervention <strong>de</strong> Latarjet), a étéjugée symétrique par rapport au côté opposé dans24 cas (34,8%), légèrement asymétrique dans 27cas (38,55%), limitée dans 12 cas (17,14%) et sévèrementlimitée dans 7 cas (10%).Six patients se p<strong>la</strong>ignaient <strong>de</strong> douleurs occasionnellesà <strong>la</strong> fatigue et aux mouvements forcés ouviolents. Quatre patients présentaient <strong>de</strong>s douleurschroniques, gênants leurs vie quotidienne.Soixante patients étaient indolents.La stabilité post-opératoire a été jugée parfaitedans 62 cas (88,57%). Une récidive précoce etatraumatique a été notée dans 2 cas (2,85%).L’instabilité était sous forme <strong>de</strong> luxations récidivantesdans un cas et <strong>de</strong> subluxations récidivantesdans un cas. Ailleurs, une appréhensionpersistante lors <strong>de</strong> manœuvre <strong>de</strong> l’armé était notéedans 6 cas.Ainsi, sur l’ensemble <strong>de</strong> notre série, nous avonsdénombré 13 cas d’échec fonctionnel.Il s’agissait <strong>de</strong>s douleurs chroniques quotidiennes<strong>de</strong> l’épaule dans 4 cas, d’une limitationsévère <strong>de</strong> <strong>la</strong> mobilité dans 7 cas et d’une récidive<strong>de</strong> l’instabilité dans 2 cas.V. disCussionNotre taux d’échec (18,57%) est voisin <strong>de</strong> celuirapporté dans <strong>la</strong> littérature. Matton [1], Hovelius[2], Tauber [3], Huguet [4], Singer [5], et Levigne[6], rapportent un taux d’échec respectivement <strong>de</strong>30%, 11%, 26%, 14%, 22%, et 19%.De nombreux facteurs semblent intervenir dans <strong>la</strong>genèse <strong>de</strong> l’échec fonctionnel.Facteurs d’échec du traitement <strong>de</strong> l’instabilité antérieure <strong>de</strong> l’épaule par l’intervention <strong>de</strong> LatarjetLe sexe ratio ne s’écarte pas significativement<strong>de</strong> celui du groupe <strong>de</strong>s patients à épaule peuou non douloureuse. De même, le côté est sanscorré<strong>la</strong>tion avec le taux d’échec.Ainsi, nous pensons en accord avec Hovelius[8], Bonneviale [9], et Gazielly [10] que le sexeet le côté n’ont aucune influence sur <strong>la</strong> douleurpost-opératoire.La présence d’omarthrose n’a eu aucune conséquencesur <strong>la</strong> fréquence <strong>de</strong> nos échecs douloureux.A noter que, sur les 15 cas <strong>de</strong> notre série,l’omarthrose a été le plus souvent minime etqu’elle a été douloureuse et gênante seulementdans 1 cas (6,66%). Cette absence d’influence aété également constatée par Levigne [6], Hovelius[8], et Guity [7] et Gazielly [10].Par contre, l’âge moyen <strong>de</strong>s patients a été nettementsupérieur à celui du reste <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tionavec une re<strong>la</strong>tion statistiquement significative :41 ans <strong>pour</strong> les situations d’échec par douleursinvalidantes, contre 23 ans <strong>pour</strong> le reste <strong>de</strong> <strong>la</strong>série (p=0,013).Nous pensons à ce propos, en accord avec Wymenga[11] et James [12], que <strong>la</strong> dégénérescencephysiologique <strong>de</strong> <strong>la</strong> coiffe, certes accéléré parl’ouverture du muscle sous scapu<strong>la</strong>ire, le risqueaccru <strong>de</strong> capsulite rétractile et l’inci<strong>de</strong>nce élevéed’omarthrose pré-opératoire chez les sujetsâgés <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 40 ans seraient péjoratifs <strong>pour</strong> lerésultat fonctionnel.Le second facteur important dans <strong>la</strong> survenue <strong>de</strong>douleurs post-opératoires semble être le débord<strong>de</strong> <strong>la</strong> butée. En effet, sur les 8 cas <strong>de</strong> débord<strong>de</strong> <strong>la</strong> butée, l’épaule était douloureuse dans 5cas (62,5%). Les douleurs étaient occasionnellesdans <strong>de</strong>ux cas et quotidiennes et invalidantesdans trois cas. Par contre, sur les 62 cas <strong>de</strong> butéenon débordante, l’épaule était douloureusedans seulement 4 cas (6,4%). Cette corré<strong>la</strong>tionstatistique a été également constatée par Singer[5] Huguet [4] et Bonnevialle [9].Tun Orthop 2008, Vol 1, N° 2A- La DouleurDans notre série, 10 épaules (14,28%) étaientdouloureuses après intervention <strong>de</strong> Latarjet. Ladouleur était occasionnelle et bien tolérée dans6 cas (8,57%) et quotidienne et invalidante dans4 cas (5,71%).La revue <strong>de</strong> <strong>la</strong> littérature confirme <strong>la</strong> fréquence<strong>de</strong>s douleurs post-opératoires. Huguet [4], Levigne[6], Hovelius [2], et Guity [7] rapportent<strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> douleurs résiduelles <strong>de</strong> l’épaule dansrespectivement 8%, 31%, 29% et 41% <strong>de</strong>s cas.De nombreux facteurs semblent intervenir dans<strong>la</strong> genèse <strong>de</strong>s douleurs post-opératoires <strong>de</strong>l’épaule.B- La limitation <strong>de</strong> <strong>la</strong> mobilitéSept patients (10%) avaient une restriction sévère<strong>de</strong> <strong>la</strong> mobilité. C’est essentiellement <strong>la</strong> rotationexterne <strong>qui</strong> a été limitée. Son amplitu<strong>de</strong> aété réduite <strong>de</strong> 24° en moyenne.Ailleurs, le déficit <strong>de</strong> <strong>la</strong> rotation externe a étémodéré <strong>pour</strong> le reste <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. Il a étéd’une moyenne <strong>de</strong> 10°. Les secteurs <strong>de</strong> l’antépulsion,<strong>de</strong> l’abduction et <strong>de</strong> <strong>la</strong> rotation interneont été re<strong>la</strong>tivement conservés.à <strong>la</strong> lumière <strong>de</strong> nos résultats et à <strong>la</strong> revue <strong>de</strong> <strong>la</strong>littérature, il paraît que <strong>la</strong> limitation <strong>de</strong> <strong>la</strong> rotationexterne est constante après intervention <strong>de</strong>Latarjet. James [12] De<strong>la</strong>unay [13] et Hovelius153
Tun Orthop 2008, Vol 1, N° 2154Haddad N et al.[8] rapportent une limitation moyenne <strong>de</strong> <strong>la</strong> rotationexterne respectivement <strong>de</strong> 8°, 10°, et 12°.Cette limitation a été plus sévère dans les sériesd’A<strong>la</strong>in [14] et <strong>de</strong> Matton [1] où elle a été réduiterespectivement <strong>de</strong> 20°et 24° en moyenne.La suture en paletot préconisé par ces auteursest probablement à l’origine <strong>de</strong> cette limitationsévère <strong>de</strong> <strong>la</strong> rotation externe.Guity [7] pense que <strong>la</strong> limitation <strong>de</strong> <strong>la</strong> rotationexterne est inéluctable a cause <strong>de</strong> <strong>la</strong> transfixiondu muscle sous scapu<strong>la</strong>ire par le greffon limitantainsi sa course normale.Hovelius [2], Wymenga [11], Huguet [4], James[12] et Matton [1] affirment que <strong>la</strong> mobilité postopératoireest corrélée au dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> <strong>la</strong> rééducation.Une rééducation précoce : mouvementspendu<strong>la</strong>ires dès le troisième jour post-opératoire,puis une rééducation passive dès <strong>la</strong> troisièmesemaine et enfin une rééducation activopassiveentamée à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> sixième semaine,améliore selon ces auteurs <strong>la</strong> récupération <strong>de</strong> <strong>la</strong>mobilité et surtout <strong>de</strong> <strong>la</strong> rotation externe.La simple discision du muscle sous scapu<strong>la</strong>ire et<strong>la</strong> solidité <strong>de</strong> <strong>la</strong> synthèse <strong>de</strong> <strong>la</strong> butée permettentselon ces auteurs <strong>de</strong> réduire <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> l’immobilisationpost-opératoire et d’entamer précocement<strong>la</strong> rééducation.Pour notre part, nous avons préconisé une immobilisation<strong>de</strong> 30 jours en moyenne. Cette immobilisationnous a paru abusive et <strong>la</strong> tendance actuelleest d’entamer une rééducation précoce, mais épargnantjusqu’à <strong>la</strong> sixième semaine les secteurs <strong>de</strong>rotation. Nos résultats ont été certainement pénaliséspar le dé<strong>la</strong>i tardif <strong>de</strong> <strong>la</strong> rééducation.En ce <strong>qui</strong> concerne <strong>la</strong> rotation interne, elle a étésévèrement limitée (plus <strong>de</strong> six vertèbres) dansseulement un cas (1,42%). Ailleurs, l’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong><strong>la</strong> rotation interne a été symétrique dans 63 cas(90%) et légèrement diminué dans six cas (8,57%).Matton [1], Huguet [4] et Picard [15] rapportentune limitation sévère <strong>de</strong> l’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> rotationinterne dans respectivement 33,33%, 42%et 57% <strong>de</strong>s cas. Par contre <strong>pour</strong> Levigne [6] etGazielly [10] <strong>la</strong> rotation interne a été sévèrementréduite dans seulement 2,9% et 2% <strong>de</strong>s cas.Nous pensons en accord avec Picard [15] quele retentissement <strong>de</strong> l’intervention <strong>de</strong> Latarjetsur l’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> rotation interne est fonctiondu type d’ouverture du muscle sous scapu<strong>la</strong>ire.Selon cet auteur <strong>la</strong> section subtotale <strong>de</strong> cemuscle est responsable d’une dégénérescencegraisseuse et d’une atrophie du muscle sousscapu<strong>la</strong>ire.La suture en paletot, ischémiante etagressive, accélère selon le même auteur <strong>la</strong> dégénérescenceet l’atrophie <strong>de</strong> ce muscle.Pour notre part, et en accord avec <strong>la</strong> majorité<strong>de</strong>s auteurs, nous préconisons <strong>la</strong> simple discisiondu muscle sous scapu<strong>la</strong>ire afin <strong>de</strong> conserversa trophicité et <strong>de</strong> prévenir <strong>la</strong> limitation <strong>de</strong> <strong>la</strong>rotation interne et externe.C- La récidive <strong>de</strong> l’instabilitéLe résultat obtenu en matière <strong>de</strong> stabilité <strong>de</strong>l’épaule après intervention <strong>de</strong> Latarjet est généralementsatisfaisant. La comparaison <strong>de</strong>s résultats<strong>de</strong> notre série à ceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> littérature montre<strong>de</strong>s taux comparables (Tableau 2).tableau 2 : Taux <strong>de</strong> stabilité satisfaisante <strong>de</strong> l’épaule après intervention<strong>de</strong> LatarjetauteurtauxA<strong>la</strong>in [14] 85%Gazielly [10] 87%Levigne [6] 89%Singer [5] 90%L’intervention <strong>de</strong> Latarjet doit son efficacité àson double verrouil<strong>la</strong>ge : osseux par effet butéeet muscu<strong>la</strong>ire par effet hamac. Cette efficacitéserait corrélée à <strong>de</strong>s facteurs cliniques pré-opératoireset surtout à <strong>de</strong>s facteurs techniques opératoires.L’age moyen du début <strong>de</strong> l’instabilité <strong>de</strong>s patientsayant récidivé leur instabilité était légèrement inférieurà celui du reste <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion : 21 ans<strong>pour</strong> les situations d’échec contre 25 ans <strong>pour</strong> lereste <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. D’autre part, le nombre<strong>de</strong>s récidives, a été légèrement supérieur à celuidu reste <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion : 7 récidives contre 4récidives <strong>pour</strong> le reste <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. Le dé<strong>la</strong>iopératoire a été également supérieur : cinq anset <strong>de</strong>mi contre trois ans <strong>pour</strong> les ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s ayantune bonne stabilité <strong>de</strong> l’épaule. Cependant, cesdifférences n’ont pas été significatives.Par contre, le taux <strong>de</strong> récidive <strong>de</strong> l’instabilitéaprès p<strong>la</strong>stie <strong>de</strong> Latarjet augmentait significativementavec <strong>la</strong> présence <strong>de</strong>s signes d’instabilitémultidirectionnelle. En effet, sur les quatre cas oùle Sulcus-test a été positif en pré-opératoire, le résultatsur <strong>la</strong> stabilité a été jugé comme un échecdans <strong>de</strong>ux cas, soit un taux <strong>de</strong> 50%. De même,chez les patients où le Sulcus-test a été négatif, onn’a pas noté <strong>de</strong> récidive <strong>de</strong> l’instabilité.Ainsi, nous pensons en accord avec Guity [7],Hovelius [8], Wymenga [11] et Roussel [16] que<strong>la</strong> positivité du Sulcus-test constitue un facteurprédictif <strong>de</strong> récidive <strong>de</strong> l’instabilité antérieureaprès intervention <strong>de</strong> Latarjet. Une instabilitémultidirectionnelle doit être systématiquementrecherchée en pré-opératoire. Celle-ci contreindiqueà nos yeux <strong>la</strong> stabilisation par butéecoracoïdienne et pose l’indication d’une capsulorraphie.Certains auteurs, tel que Hawkins [17], Hovelius[2], James [12] et Levigne [6], ont constaté une
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