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Robert», la partie de l'art médical qui a pour objet - sotcot

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Tun Orthop 2008, Vol 1, N° 2154Haddad N et al.[8] rapportent une limitation moyenne <strong>de</strong> <strong>la</strong> rotationexterne respectivement <strong>de</strong> 8°, 10°, et 12°.Cette limitation a été plus sévère dans les sériesd’A<strong>la</strong>in [14] et <strong>de</strong> Matton [1] où elle a été réduiterespectivement <strong>de</strong> 20°et 24° en moyenne.La suture en paletot préconisé par ces auteursest probablement à l’origine <strong>de</strong> cette limitationsévère <strong>de</strong> <strong>la</strong> rotation externe.Guity [7] pense que <strong>la</strong> limitation <strong>de</strong> <strong>la</strong> rotationexterne est inéluctable a cause <strong>de</strong> <strong>la</strong> transfixiondu muscle sous scapu<strong>la</strong>ire par le greffon limitantainsi sa course normale.Hovelius [2], Wymenga [11], Huguet [4], James[12] et Matton [1] affirment que <strong>la</strong> mobilité postopératoireest corrélée au dé<strong>la</strong>i <strong>de</strong> <strong>la</strong> rééducation.Une rééducation précoce : mouvementspendu<strong>la</strong>ires dès le troisième jour post-opératoire,puis une rééducation passive dès <strong>la</strong> troisièmesemaine et enfin une rééducation activopassiveentamée à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> sixième semaine,améliore selon ces auteurs <strong>la</strong> récupération <strong>de</strong> <strong>la</strong>mobilité et surtout <strong>de</strong> <strong>la</strong> rotation externe.La simple discision du muscle sous scapu<strong>la</strong>ire et<strong>la</strong> solidité <strong>de</strong> <strong>la</strong> synthèse <strong>de</strong> <strong>la</strong> butée permettentselon ces auteurs <strong>de</strong> réduire <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> l’immobilisationpost-opératoire et d’entamer précocement<strong>la</strong> rééducation.Pour notre part, nous avons préconisé une immobilisation<strong>de</strong> 30 jours en moyenne. Cette immobilisationnous a paru abusive et <strong>la</strong> tendance actuelleest d’entamer une rééducation précoce, mais épargnantjusqu’à <strong>la</strong> sixième semaine les secteurs <strong>de</strong>rotation. Nos résultats ont été certainement pénaliséspar le dé<strong>la</strong>i tardif <strong>de</strong> <strong>la</strong> rééducation.En ce <strong>qui</strong> concerne <strong>la</strong> rotation interne, elle a étésévèrement limitée (plus <strong>de</strong> six vertèbres) dansseulement un cas (1,42%). Ailleurs, l’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong><strong>la</strong> rotation interne a été symétrique dans 63 cas(90%) et légèrement diminué dans six cas (8,57%).Matton [1], Huguet [4] et Picard [15] rapportentune limitation sévère <strong>de</strong> l’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> rotationinterne dans respectivement 33,33%, 42%et 57% <strong>de</strong>s cas. Par contre <strong>pour</strong> Levigne [6] etGazielly [10] <strong>la</strong> rotation interne a été sévèrementréduite dans seulement 2,9% et 2% <strong>de</strong>s cas.Nous pensons en accord avec Picard [15] quele retentissement <strong>de</strong> l’intervention <strong>de</strong> Latarjetsur l’amplitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> rotation interne est fonctiondu type d’ouverture du muscle sous scapu<strong>la</strong>ire.Selon cet auteur <strong>la</strong> section subtotale <strong>de</strong> cemuscle est responsable d’une dégénérescencegraisseuse et d’une atrophie du muscle sousscapu<strong>la</strong>ire.La suture en paletot, ischémiante etagressive, accélère selon le même auteur <strong>la</strong> dégénérescenceet l’atrophie <strong>de</strong> ce muscle.Pour notre part, et en accord avec <strong>la</strong> majorité<strong>de</strong>s auteurs, nous préconisons <strong>la</strong> simple discisiondu muscle sous scapu<strong>la</strong>ire afin <strong>de</strong> conserversa trophicité et <strong>de</strong> prévenir <strong>la</strong> limitation <strong>de</strong> <strong>la</strong>rotation interne et externe.C- La récidive <strong>de</strong> l’instabilitéLe résultat obtenu en matière <strong>de</strong> stabilité <strong>de</strong>l’épaule après intervention <strong>de</strong> Latarjet est généralementsatisfaisant. La comparaison <strong>de</strong>s résultats<strong>de</strong> notre série à ceux <strong>de</strong> <strong>la</strong> littérature montre<strong>de</strong>s taux comparables (Tableau 2).tableau 2 : Taux <strong>de</strong> stabilité satisfaisante <strong>de</strong> l’épaule après intervention<strong>de</strong> LatarjetauteurtauxA<strong>la</strong>in [14] 85%Gazielly [10] 87%Levigne [6] 89%Singer [5] 90%L’intervention <strong>de</strong> Latarjet doit son efficacité àson double verrouil<strong>la</strong>ge : osseux par effet butéeet muscu<strong>la</strong>ire par effet hamac. Cette efficacitéserait corrélée à <strong>de</strong>s facteurs cliniques pré-opératoireset surtout à <strong>de</strong>s facteurs techniques opératoires.L’age moyen du début <strong>de</strong> l’instabilité <strong>de</strong>s patientsayant récidivé leur instabilité était légèrement inférieurà celui du reste <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion : 21 ans<strong>pour</strong> les situations d’échec contre 25 ans <strong>pour</strong> lereste <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. D’autre part, le nombre<strong>de</strong>s récidives, a été légèrement supérieur à celuidu reste <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion : 7 récidives contre 4récidives <strong>pour</strong> le reste <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. Le dé<strong>la</strong>iopératoire a été également supérieur : cinq anset <strong>de</strong>mi contre trois ans <strong>pour</strong> les ma<strong>la</strong><strong>de</strong>s ayantune bonne stabilité <strong>de</strong> l’épaule. Cependant, cesdifférences n’ont pas été significatives.Par contre, le taux <strong>de</strong> récidive <strong>de</strong> l’instabilitéaprès p<strong>la</strong>stie <strong>de</strong> Latarjet augmentait significativementavec <strong>la</strong> présence <strong>de</strong>s signes d’instabilitémultidirectionnelle. En effet, sur les quatre cas oùle Sulcus-test a été positif en pré-opératoire, le résultatsur <strong>la</strong> stabilité a été jugé comme un échecdans <strong>de</strong>ux cas, soit un taux <strong>de</strong> 50%. De même,chez les patients où le Sulcus-test a été négatif, onn’a pas noté <strong>de</strong> récidive <strong>de</strong> l’instabilité.Ainsi, nous pensons en accord avec Guity [7],Hovelius [8], Wymenga [11] et Roussel [16] que<strong>la</strong> positivité du Sulcus-test constitue un facteurprédictif <strong>de</strong> récidive <strong>de</strong> l’instabilité antérieureaprès intervention <strong>de</strong> Latarjet. Une instabilitémultidirectionnelle doit être systématiquementrecherchée en pré-opératoire. Celle-ci contreindiqueà nos yeux <strong>la</strong> stabilisation par butéecoracoïdienne et pose l’indication d’une capsulorraphie.Certains auteurs, tel que Hawkins [17], Hovelius[2], James [12] et Levigne [6], ont constaté une

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