Robert», la partie de l'art médical qui a pour objet - sotcot

La maturation de l’ostéome a été jugée sur l’aspectradiologique d’ostéome mature, sur la stabilisationdu quotient de captation à la scintigraphieau technétium 99 lors de deux examensespacés de 6 mois et sur la durée d’évolutionsupérieure à 18 mois.Aucun patient n’a eu de dosage des phosphatasesalcalines, ni de l’hydroxyprolinurie ni de lacréatine phosphokinase.Résultats du traitement chirurgical des ostéomes neurogènes de la hanche. à propos de 30 casDans 6 cas, la résection de l’ostéome a été suivied’une arthroplastie totale de la hanche.La voie d’abord était guidée par le siège de l’ostéome(Tableau 3). La voie de Enneking a été utiliséepour les ostéomes circonférentiels 5 fois sur8. Les localisations antérieures ont été abordéespar voie de Smith Petersen 13 fois sur 16.tableau 3 : Siège de l’ostéomesiège nombre (%)Antérieur 17 (57%)Tun Orthop 2008, Vol 1, N° 2technique opératoireL’intervention a été réalisée après un délaimoyen de 3 ans (18 mois - 5 ans).Dans 24 cas, il a été réalisé une résection del’ostéome et une arthrolyse (Fig 1).Postérieur 5 (17%)Circonférentiel 8 (26%)Total 30 (100%)Les pertes sanguines per-opératoires ont été estiméesen comparant l’hémoglobine pré-opératoireet post-opératoire.La rééducation passive avec arthromoteur associéeà des postures alternées était commencéedés le lendemain de l’intervention. Tous les patientsont été adressés à leur sortie du serviceau service de rééducation. Les anticoagulants(HBPM) étaient systématiquement prescrits pendant3 semaines. L’indométacine (100 mg/j pendant21 jours) dans le but d’éviter les récidivesn’a été utilisée que chez 8 patients (27%). Aucunpatient n’a eu de radiothérapie post-opératoire.Figure 1 a,b : Ostéome neurogène postérieur de la hanche droite. Difficultéslors de l’installation et ankylose articulaire en position vicieuseB- MéthodesL’analyse des résultats a porté sur les complicationsprécoces, sur l’apparition de récidive de l’ostéomeet sur le résultat anatomique et fonctionnel évaluéà 34 mois de recul moyen (1-10 ans).Le résultat fonctionnel a été jugé sur :• Le gain absolu en mobilité, différence entremobilité pré-opératoire et mobilité au dernierrecul.• La perte de mobilité entre l’état per-opératoireet la mobilité au dernier recul.• Le score de Postel et Merle d’Aubigné (PMA)évaluant la douleur, la mobilité et la stabilité.Figure 1 c,d : Délimitation première de l’ostéome puis résection auciseau à frapperiii. résultatsA- ComplicationsDans quatre cas, une fracture per-opératoire estsurvenue : sous trochanterienne (1 cas), col fémoral(1 cas), tête fémorale (1 cas), tête et paroiantérieure du cotyle (1 cas). Ces fractures ont ététraitées par ostéosynthèse sauf la fracture du colqui a été traitée par arthroplastie totale.Un patient a eu une brèche de l’artère fémoraleper-opératoire et est décédé dans un tableau decoagulation intravasculaire disséminée. Il s’agissaitd’un traumatisé médullaire qui avait 4 localisations(2 hanches et 2 genoux).173