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Robert», la partie de l'art médical qui a pour objet - sotcot

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Tun Orthop 2008, Vol 1, N° 2128Ben Ghachem M et al.leurs <strong>de</strong> hanche <strong>de</strong> l’enfant. Elle reste undiagnostic d’élimination. Pour <strong>la</strong> différencierd’une arthrite septique on peut s’ai<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s 4critères cliniques et biologiques <strong>de</strong> Kocheret al. [32] : une fièvre > 38°5, un refus d’appui,une hyperleucocytose > 12 000/ mm3 etune VS > 40 mm (1ère heure). Pour ces auteurs,<strong>la</strong> présence <strong>de</strong>s 4 facteurs est associéeà 99% <strong>de</strong> risque d’arthrite septique. A l’inverse,l’absence <strong>de</strong> ces facteurs diminue lerisque à moins <strong>de</strong> 2%. Plus récemment, Cair<strong>de</strong>t al. ont ajouté le dosage <strong>de</strong> <strong>la</strong> CRP à ces 4critères [3]. Une CRP > 20 mg/l étant significativementassociée à un plus grand risqued’arthrite septique. Dans le doute, on fera uneponction articu<strong>la</strong>ire.2. Arthrites inf<strong>la</strong>mmatoiresLe problème ne se pose que dans les formesà début mono-articu<strong>la</strong>ire. Dans ces cas l’associationà d’autres signes cliniques et biologiqueset l’évolution clinique permettent <strong>de</strong>faire le diagnostic.C- Ostéomyélites subaiguësQuand <strong>la</strong> <strong>la</strong>cune siège au niveau cortical ellepeut faire penser à un ostéome ostéoï<strong>de</strong> dont lescaractéristiques cliniques permettent <strong>de</strong> faire <strong>la</strong>différence.L’existence d’une réaction périostée uni oupluri<strong>la</strong>mel<strong>la</strong>ire doit faire craindre un sarcomed’Ewing et le diagnostic se fera sur l’étu<strong>de</strong> histologique.Une localisation épiphysaire peut évoquer <strong>la</strong>possibilité d’un chondrob<strong>la</strong>stome <strong>qui</strong> est différentsur les images au scanner ou à l’IRM.Xi. traitementL’infection ostéoarticu<strong>la</strong>ire est une urgence médicochirurgicale.Le traitement doit être débuté désle diagnostic retenu et les prélèvements bactériologiqueseffectués. Il repose sur une antibiothérapieefficace associée où non au traitement chirurgical.L’efficacité du traitement dépend d’unecol<strong>la</strong>boration étroite entre pédiatres, chirurgienset bactériologistes.Les principales nouveautés dans le chapitre thérapeutiqueconcernent l’antibiothérapie. La tendanceactuelle est au raccourcissement du traitementavec une efficacité comparable. Par ailleurs,il faudra instaurer sans dé<strong>la</strong>is <strong>de</strong>vant les formesgraves d’IOAA à staphylocoque une antibiothérapieadaptée visant les germes sécréteurs <strong>de</strong> PVL.Si leur fréquence venait à augmenter dans l’avenir,il faudra probablement changer l’antibiothérapieprobabiliste avec <strong>de</strong>s produits plus efficacescontre les germes virulents. Dans le volet chirurgical,il n’y a aucune modification notable aussibien <strong>pour</strong> les infections osseuses qu’articu<strong>la</strong>ires.A- Antibiothérapie1. Choix <strong>de</strong> l’antibiotiqueIl n’existe à l’heure actuelle aucun consensusquand aux choix et aux doses d’antibiotiques,à <strong>la</strong> durée du traitement intraveineux et à <strong>la</strong>durée totale du traitement [10]. L’antibiothérapieinitiale est empirique selon les germes lesplus fréquents. L’antibiothérapie <strong>de</strong> premièreintention que nous utilisons varie en fonction<strong>de</strong> l’âge <strong>de</strong>s patients. Chez le nourrisson, nousutilisons une association <strong>de</strong> céfotaxime etfosfomycine <strong>qui</strong> nous est apparue justifiée auvu <strong>de</strong> l’épidémiologie bactérienne <strong>de</strong>s IOAAdans notre pays [30]. Au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> 3 ans nousutilisons une association oxacilline et gentamycine.Le traitement est adapté ensuite auxrésultats <strong>de</strong> <strong>la</strong> bactériologie. En cas <strong>de</strong> négativité<strong>de</strong>s prélèvements bactériologiques, letraitement est changé en cas <strong>de</strong> mauvaise réponseclinique.2. Conduite du traitementUne fois le diagnostic retenu, et les prélèvementsbactériologiques effectués, il fautcommencer rapi<strong>de</strong>ment l’administration <strong>de</strong>santibiotiques. Le traitement comporte <strong>de</strong>uxétapes. Une première étape d’antibiothérapieà fortes doses par voie intraveineuse (IV) re<strong>la</strong>yéepar une antibiothérapie par voie orale. Ladurée <strong>de</strong> l’antibiothérapie IV est très variable.La tendance actuelle est au raccourcissementce <strong>qui</strong> permet <strong>de</strong> réduire <strong>la</strong> morbidité et lescoûts inhérents à une hospitalisation prolongée.Plusieurs publications récentes n’ont pastrouvé <strong>de</strong> différences entre un traitement IV<strong>de</strong> courte durée et un traitement c<strong>la</strong>ssiqueplus long [34]. Dans une étu<strong>de</strong> prospectivesur 50 ostéomyélites aigues à staphylocoques,Pelto<strong>la</strong> et al. [44] ont montré l’efficacité d’untraitement antibiotique court. Dans leur série,<strong>la</strong> majorité <strong>de</strong>s patients a reçu moins <strong>de</strong>4 jours d’antibiotiques en IV avec une duréetotale du traitement <strong>de</strong> 23 jours en moyenne.Ces auteurs rapportent un taux <strong>de</strong> guérison <strong>de</strong>100% sans séquelles.En avril 2007, nous avons fait une étu<strong>de</strong> prospectiverandomisée comparant <strong>de</strong>ux protocolesthérapeutiques différents <strong>de</strong>s IOAA.Nos patients étaient tirés au sort et répartis en<strong>de</strong>ux groupes. Le groupe 1 correspondait auxpatients traités par un protocole court, traitementIV <strong>de</strong> 7 jours. Le groupe 2 correspondaità un protocole long <strong>de</strong> 14 jours. Dans les<strong>de</strong>ux groupes cette phase initiale était suivie

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