Documents Autentiques VOL 2 Stern

8 novembre 1847 Doc. 331
Z séance : Opinion sur le fait de la Salette. Ce qu’il faut penser
du récit des deux bergers ? La Ste Vierge leur est-elle réellement
apparue ?
J c séance : Guérisons opérées sur la montagne [bijfié : ou] \ et /
ailleurs par l’usage de l’eau de la Salette. Leur exposé ; et peuton
en tirer une preuve en faveur de l’apparition ?
4* séance : Objections contre le fait de la Salette : lre série.
y séance : Suite des objections, ou 2e série \ et nouvelles objections,
s’il y a lieu. /
6e séance : Conclusion préparatoire au jugement doctrinal qui est
réservé à l’Evêque du diocèse. \\ S’il est favorable à l’apparition,
il sera prononcé avec solennité, en présence des membres de la
Commission et d ’un grand nombre d’assistants. Que... //
Que l’Esprit-Saint, par l’intercession de Marie, nous vienne
en aide ! \ Ainsi soit-il. /
331. LETTRE DU CHANOINE ROUSSELOT à l’abbé Mélin
Original (1 f. 20,5 cm x 13,5) : EG 68.
N o t e . La présente lettre montre que les opposants ont signalé une lacune du
Rapport : Rousselot a omis de prendre en considération l’ensemble des relations
connues, Perrin, Dumanoir, etc., — lacune qu’il comblera dans la Vérité.
Grenoble, le 8 nov. 1847
Monsieur et cher Préfet de N.D. de la Salette,
Mon rapport sur l’Evénement de la Salette est en ce moment
débattu et vivement attaqué dans une Commission qui s’est
rassemblée aujourd’hui pour la première fois sous la présidence de
Mgr lui-même.
1° Les opposants accusent Maximin d ’avoir été un petit
fourbe, un petit menteur avant l’apparition ; ses compagnons
l’attestent, dit-on. Quels sont ces compagnons ? Quel fond peuton
faire sur leur assertion ? Qu’en pensent les grandes personnes
qui l’ont connu, et particulièrement son père ? Et vous, qu’en
pensez-vous ?
2° On soutient que dans leur récit fait après l’apparition et
dans les premiers jours, les enfants ont parlé de pierres et d'autres
choses jetées aux filles par les garçons (1). Les enfants ont-ils
vraiment parlé de cette particularité ? En ont-ils parlé comme
d ’eux-mêmes ? Ou bien donnaient-ils ce langage comme ayant
[mot sauté : été] tenu par la S" Vierge. Mr Chambon prétend que 1
(1) On lit ces mots dans la plupart des relations de la famille Perrin ainsi que chez
Cat, Eymery et Dumanoir (doc. 7, 8, 9, 10, 11, 15 et 124 ; cf. LSDA I, p. 64). Rousselot
répondra à l’objection dans les pages ajoutées à son Rapport (doc. 376, 12' objection =
Vérité, p. 218 et suivantes) ; cf. aussi doc. 338.
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