28.06.2017 Views

Documents Autentiques VOL 2 Stern

FR_Documents Autentiques VOL 2 Stern

FR_Documents Autentiques VOL 2 Stern

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Avant le 13 décembre 1847 Doc. 376<br />

circonstance des pierres jetées aux filles dont il ne parloit plus, et<br />

lui ayant demandé s’il n ’en avoit point parlé dans ses premières<br />

dépositions, Maximin leur auroit dit que non, et par conséquent<br />

aurait menti. De tout ceci on veut faire ressortir : 1° Une<br />

contradiction dans le [p. 42] récit de Maximin ; 2° Un mensonge<br />

dit à quelques personnes qui assurent l’avoir entendu sortir de sa<br />

bouche.<br />

RÉPONSE AU REPROCHE DE CONTRADICTION<br />

1° Cette addition laisse absolument intact le principe mis en<br />

avant par la Dame, et constamment répété par les enfants : Ils<br />

vont à l'Eglise pour se moquer de la Religion. Cette addition n ’est<br />

donc qu’un simple développement, qu’une pure application locale<br />

du principe ; mais il est impossible d’y découvrir une vraie<br />

contradiction.<br />

2° Si quelques-unes des premières relations attribuent aussi<br />

\\ ou paraissent attribuer // l’addition à Mélanie, il est juste<br />

d ’observer que ces relations ne donnent point séparément le récit<br />

de chaque enfant et que des deux elles n’en font qu’un (4).<br />

3° Mr \\ Mélin // curé de Corps, interrogea séparément les<br />

deux enfants dans la semaine qui suivit l’apparition ; [ils ne lui<br />

parlèrent point] de ces pierres jetées. Ce ne serait donc que plus<br />

tard que cette circonstance serait entrée dans le récit de Maximin (5).<br />

\\[... (6)]//<br />

4° Maximin et Mélanie, interrogés séparément, à des jours<br />

différents ont été parfaitement d ’accord sur trois choses : 1) que<br />

Maximin \ seul / avoit fait cette addition ; 2) que cette addition<br />

n ’étoit point de la Sainte Vierge ; 3) enfin que Mélanie l’entendant<br />

un jour sortir de la bouche de Maximin, elle lui dit : Q u’est-ce<br />

que tu dis là ? Est-ce que la Ve Vierge a parlé de cela ? [... ]<br />

50 Maximin interrogé sur le motif de son addition a répondu<br />

deux choses :<br />

La première, que dans son récit, il étoit plus occupé de la<br />

vue et de l'habillement de la belle Dame que de ce q u ’il disoit.<br />

Cette préoccupation de Maximin, surtout dans les premiers temps,<br />

est très-vraisemblable ; il est presque impossible que l’apparition<br />

si extraordinaire, n’ait laissé dans son esprit des traces profondes,<br />

qui ont dû se reproduire chaque fois qu’il a été appelé pour faire<br />

son récit. Il avoit à peine onze ans, et qui ne sait combien sont<br />

vives [p. 43] et durables les impressions du jeune âge ?<br />

(4) La distinction faite ici par Rousselot entre deux groupes de relations est capitale<br />

pour la critique des témoignages. Sur les relations contenant l’addition, voir doc. 331,<br />

note 1.<br />

(5) Témoignage de Mélin du 19 décembre 1846 (doc. 52, LSDA I, p. 206-207).<br />

(6) Dans la marge, Rousselot résume la lettre Lagier du 22 novembre (doc. 345).<br />

233

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!