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Doc. 175
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comme c’était arrivé.
Maximin finit ainsi son mystérieux
récit. Le soir Mélanie nous raconte
le sien.
(Extrait de mes Six jours {biffé :
passés] à Corps — 1" journée. —
Récit des deux bergers).
Lundi 31 mai 1847
Événements. Plusieurs milliers de pèlerins gravissent la sainte montagne : six
mille selon le chanoine Michon, témoin oculaire (doc. 238). Selon l’abbé Mélin,
le nombre de pèlerins montés le 24 (lundi de la Pentecôte) et le 31 mai atteint
un total de dix mille et comprend des personnes venues de loin : Paris, Bourges,
Marseille, etc. (1). A en croire Champon, l’abbé Sibillat prêcha sur la dévotion à
la sainte Vierge et le curé de Saint-Laurent-en-Beaumont (2) répéta à haute voix
le récit donné par les enfants sur les lieux de l’apparition, pour que la foule
puisse l’entendre (3).
177. RAPPORT SUR LA GUÉRISON DE SOEUR SAINT-CHAR­
LES PAR LE DR GÉRARD ET DÉCLARATION DU DR ROCHE
Copie remise par les Sœurs hospitalières d’Avignon au chanoine Rousselot
début août 1847, lors de son passage dans la ville (3 p. 28,8 cm x 19,3) :
EG 122, dossier Sœur Saint-Charles, n° 3 (cf. doc. 225). — Copie de 1848,
certifiée conforme par les vicaires capitulaires d’Avignon (3 p. 31,5 cm x 21,2):
EG 122, même dossier, n° 3 bis. — Rapport et déclaration ont été reproduits
dans Vérité, p. 110-113 ; rapport seul dans G iray I, p. 344-346.
Date. Noter que la copie de 1848 laisse la mention du jour — 31 — en
blanc. Selon la lettre du 23 juin 1848 des vicaires capitulaires à Rousselot (EG 122,
dans G iray I, p. 350), la déclaration du Dr Roche serait également du mois de
mai.
Ci-dessous on trouvera le texte de la copie de 1847. 1
(1) Doc. 185. Sur cette journée, voir aussi le doc. 182.
(2) L'abbé Joseph Faure, 1804-1873, qui séjournera à la Salette en 1850-51 et qui
correspondra avec Mélanie pendant le séjour de celle-ci en Angleterre.
(3) CHAMPON, dans les Annales, octobre 1882, p. 260-261. Il se peut que Champon,
confondant les dates, ait mis au 31 mai 1847 des événements qui eurent lieu seulement
plus tard, en particulier la prédication donnée par Sibillat le 19 septembre, premier
anniversaire de l’apparition. D’après le récit de Champon, lors du pèlerinage du 31 mai,
la mère d ’un prêtre, curé dans la région de la Salette, pria afin d ’obtenir le rapprochement
de son fils. « Deux mois après, il était à dix kilomètres de son pays natal » (Annales,
novembre 1882, p. 273). Il s’agit peut-être de Champon lui-même qui, à cette époque,
était curé d ’une paroisse assez proche des lieux de l'apparition, les Engelas (commune de
Valbonnais) ; toutefois Champon resta aux Engelas jusqu’en 1848. En octobre 1848, on le
trouve directeur au petit séminaire de la Côte-Saint-André, proche de sa commune natale,
Saint-Geoirs.
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