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Documents Autentiques VOL 2 Stern

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30 novembre 1847 Doc. 362<br />

parvenue à son [sic] plus extrême période, et celui [biffé:<br />

d ’une autre religieuse] de \ Mélanie Gamon / de S. Félicien<br />

\ (Ardèche), / guérie également sur le champ, de plaies invétérées<br />

et d’une déviation de l’épine dorsale, ont paru produire une<br />

grande impression sur l’assemblée. Quelques objections ont été<br />

faites, quelques faits analogues ont été cités. La majorité n’a pas<br />

reconnu la parité, soit parce que la guérison n ’a pas été instantanée,<br />

soit parce qu’on ne produit pas de certificats de médecins constatant<br />

la maladie. D ’ailleurs, a-t-il été ajouté, si ces faits sont certains<br />

et authentiques, s’il faut les accepter comme miraculeux, rien<br />

n ’empêche, et la question de la Salette n ’en est pas atteinte. La<br />

majorité n’a pas admis non plus la parité de quelques miracles du<br />

bienheureux La Salle qui [p. 2] bien que certains et avérés ont été<br />

rejetés cependant par la procédure de la canonisation, parce que<br />

l’Eglise est moins sévère et moins exigeante dans les questions du<br />

genre de celle qui occupe la Commission (2).<br />

Un membre a proposé de scinder la question ainsi : Y a-t-il<br />

eu guérison ? La guérison est-elle miraculeuse ?<br />

Monseigneur a demandé à l’assemblée si les deux faits cités<br />

par M. le Rapporteur lui paraissaient miraculeux et suffisamment<br />

prouvés. Sur seize membres qui composaient l’assemblée, treize se<br />

sont prononcés par l’affirmative, trois contre.<br />

M. le Rapporteur a lu le récit de trois autres miracles (3). La<br />

majorité les a acceptés comme respectables et de nature à produire<br />

une impression très favorable ; mais elle a paru juger que, s’ils<br />

étaient seuls, ils ne suffiraient pas pour établir une démonstration<br />

rigoureuse.<br />

Monseigneur lève la séance à trois heures.<br />

Mardi 30 novembre 1847<br />

362. DEUX ENTREFILETS DE L'UNIVERS, 15' année, n° 362,<br />

p. lcd - 2a<br />

Auteur : Louis Veuillot, qui a reproduit l’un et l’autre texte dans ses<br />

Mélanges (2. éd., t. III, Paris 1861, p. 52-57).<br />

(2) Malgré le caractère embarrassé de la rédaction, le sens de la phrase est clair. La<br />

majorité de la Commission rappelle que des miracles « rejetés » dans un procès de<br />

canonisation, i.e. non admis comme preuves dans un tel procès, peuvent être cités comme<br />

preuves à propos d ’une affaire comme celle de la Salette. En effet, il n'y a point « parité »<br />

entre les deux cas : dans l’un, il s’agit de proclamer un nouveau saint, dans l’autre, on se<br />

prononce seulement au sujet d ’un acte attribué à une sainte déjà universellement honorée<br />

dans l’Eglise.<br />

(3) Quels sont ces trois miracles ? — Si, parmi les guérisons énumérées dans le<br />

Rapport, on élimine celles que Rousselot a biffées, celles pour lesquelles il lui manque<br />

encore des précisions ou des pièces justificatives et enfin celle de V. Sauvet, qui sera<br />

présentée Ion de la septième Conférence, il reste, dans l’ordre du Rapport, les guérisons<br />

de Soeur Prouvèze, de Soeur Angélique Carbasse, de Soeur Saint-Antoine Granet, de<br />

Henriette Luya et de Sylvie Julien. Rousselot aura probablement présenté les trois premières<br />

de ce groupe.<br />

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