Documents Autentiques VOL 2 Stern

Monsieur,
22 novembre 1847 Doc. 346
S'-Pierre de Cherennes le 22 nov. 1847
Dans la première relation écrite à la Salette (*), il n ’est
nullement question de pierres jetées aux filles.
Ni Mélanie ni Maximin n ’ont parlé de ce fait. Mais ayant
appris par diverses personnes qu’ils l’avaient dit en principe ; j’en
fis part à Mélanie. Voici sa réponse : « Pour moi je n ’en ai jamais
parlé ; mais Maximin le disait, parce qu’on lui avait dit de le
dire ; et il n ’en a plus parlé depuis que je lui ai dit, qu’elle (la
Dame) ne nous avait pas dit cela (**) ».
Dites à MM' Rousselot et à Mr Orcel que sous peu je me
procurerai le plaisir de leur porter moi-même une petite note.
J ’ai l’honneur...
LAGIER
*346. ALLOCUTION DE MGR DE BRUILLARD aux membres de
la Commission
Brouillon entièrement de la main de l’évêque (1 f. recto-verso 29,5 cm x
20,5) : EGD 78. — Copie de la main de l’abbé Auvergne, pro-secrétaire à
l’évêché (1 f. recto-verso 29 cm x 19) : EGD 79.
Ci-dessous nous reproduisons le texte de la copie, qui fut lue pendant la
cinquième Conférence.
Additions et corrections portées sur la copie. Elles sont toutes de la main de
l’évêque, à l’exception peut-être d’une, qui sera signalée par une note.
Messieurs,
Vous ne serez pas étonnés qu’après quatre séances dont deux
ont été remarquables par la présence des jeunes bergers (1), je
vous adresse d ’abord quelques avis, et qu’ensuite je vous fasse
\biffé : une] plusieurs questions importantes.
I°- Les débats sur le grand fait de l’apparition ont été libres,
ainsi qu’ils devaient l’être, et l’opposition a usé amplement de
son droit de parler. Elle a même souvent semé des pierres sur la
route que la commission avait à parcourir, et la marche \ de la
discussion, / quoique non empêchée, en a été prodigieusement
retardée.
(*) La relation Pra (doc. 1), qui nous est connue par la copie qu’en fit Lagier en
février 1847.
(**) Lagier cite probablement de mémoire. Ses notes, du moins telles qu’elles nous
sont parvenues, ne contiennent pas ces paroles.
(1) En réalité, les bergers comparurent au cours de trois Conférences. Si l’évêque ne
parle que de deux, c’est peut-être parce qu’il ne prend pas en considération la première
des trois, celle du 15 novembre : Maximin n ’y fut introduit qu’en fin de séance.
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