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Documents Autentiques VOL 2 Stern

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Doc. 424<br />

<strong>Documents</strong><br />

É v é n e m e n t s d e m a i 1848<br />

Retour à la Salette de la pierre de l'apparition. Début mai, le maire de la<br />

commune, soutenu par son curé, recommence à réclamer la fameuse pierre,<br />

toujours entre les mains du curé de Corps (cf. doc. 371). Le 8, celui-ci écrit à<br />

Mgr de Bruillard que, mis à part le fragment retranché avec l’autorisation de ce<br />

dernier (1), il la tient à la disposition des réclamants et attend qu’on vienne la<br />

chercher. Mélin pense que c’est là une question de « sordide centralisation du<br />

fait tombé du ciel » (doc. 420). Le 11 (ou le 12 ?) il remettra la pierre au curé<br />

de la Salette (cf. doc. 422).<br />

Première communion de Maximin et de Mélanie. Elle a lieu à Corps, le<br />

dimanche 7 mai (Vérité, p. 40).<br />

Troubles à Paris. Le 15 mai, les ouvriers envahissent l’Assemblée nationale.<br />

La Garde nationale des quartiers bourgeois et l’armée rétablissent l’ordre.<br />

Débuts de la confrérie de Notre Dame de la Salette. L’évêque de Grenoble<br />

ayant acquiescé à la dernière des demandes formulées par les frères Perrin dans<br />

leur lettre du 19 avril (doc. 414), ceux-ci commencent à former une association<br />

de prières ou confrérie en l’honneur de Notre Dame de la Salette. Les premières<br />

inscriptions qu’on trouve dans le registre de la confrérie sont datées du 1er mai.<br />

La lettre officielle d’érection, signée par l’évêque, porte la date du 31 : «En<br />

vertu des pouvoirs que nous avons reçus du Souverain Pontife, en date du 9 mai<br />

1848, | Nous avons érigé et par les présentes nous érigeons, dans l’église de La<br />

Salette, la confrérie de N’ D‘ des sept Douleurs » (2). — Très tôt cependant et<br />

même dès le début, s’il faut prendre le récit de l’abbé J.-M. Perrin à la lettre, la<br />

confrérie fut connue sous le titre de Notre Dame Réconciliatrice de la Salette (3) :<br />

« Dès les premiers jours de mai 1848, aussitôt après que la neige eut disparu et<br />

nous eut permis d’aller célébrer les saints mystères dans la petite et modeste<br />

chapelle de la montagne privilégiée, nous avons annoncé aux pèlerins l’établissement<br />

de la confrérie de N.D. réconciliatrice de la Salette. Ce vocable nouveau 123<br />

(1) Cf. doc. 279- — H existe un manuscrit intitulé « Procès verbal du partage de la<br />

pierre... » (1 f. pliée 28,8 cm x 39, EG 100). Entièrement de la main de Mélin, il n’est<br />

pas signé. Croyant avoir affaire à un projet de procès-verbal rédigé à l’époque du partage,<br />

nous l’avons d’abord classé sous le n° 294 bis (septembre 1847). Un nouvel examen de la<br />

pièce nous l’a fait repousser à une époque ultérieure : le texte parle en effet de septembre<br />

1847 comme d ’une époque révolue : (« à cette époque... »). La pièce pourrait être<br />

contemporaine d ’une attestation dans laquelle Mélin, signant « Archip1" ch[anoine]<br />

hojnoraire] », certifie l’authenticité du fragment détaché (1 f. pliée 29 cm x 19,5, EG 100).<br />

Mélin fut nommé chanoine honoraire en 1852.<br />

(2) Doc. 425 bis (1 f. recto collée dans le premier registre de la confrérie, le<br />

doc. 417 bis). Nous avons mis en italiques le texte manuscrit complétant le formulaire<br />

imprimé. — On peut se demander s’il ne s’agit pas là d ’un document en réalité plus<br />

tardif, que l’on a antidaté au 31 mai 1848. En janvier 1849 (doc. 500), puis de nouveau<br />

dans une lettre du 6 avril 1852 adressée à l’évêque (EG 118), le curé de la Salette écrit que<br />

la confrérie n ’a pas encore été érigée à proprement parler. Mais peut-être veut-il dire par<br />

là qu'elle n’a pas reçu d ’indulgences propres à elle.<br />

(3) Les deux titres successifs se trouvent au début du premier registre de la confrérie<br />

(doc. 417 bis : un volume, 30 cm x 20,5). On a d ’abord écrit : « Confrérie de Notre<br />

Dame de la Salette sous le vocable des Sept Douleurs de la Ste Vierge, établie spécialement<br />

en faveur des Malades. Le 30 avril 1848 » (cf. aussi Echo, p. 207). Sur ce texte on a collé<br />

une feuille portant : « Confrérie de Notre Dame réconciliatrice de la Salette. » Ce premier<br />

registre va jusqu'à janvier 1851.<br />

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