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Doc. 129 bis
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aider à préparer dans leurs cœurs, une demeure digne du grand
Dieu qu’ils vont recevoir pour la lircfois.
Je suis...
Sr M" SKTHÈCLE,
Supérieure.
* 130 bis. ARTICLE DE LA VOIX DE L ’ÉGLISE, I, p. 335-336
(mars 1847) : Encore un avertissement du ciel
Source. L’article reprend le contenu d’Une notice consacrée à l’oeuvre
réparatrice demandée par Sœur Marie de Saint-Pierre, du Carmel de Tours (*).
M. Dupont avait envoyé la notice à quelques personnes, dont le curé de Corps
(cf. doc. 91) ; cette fois, l’affaire est portée devant le grand public.
[...] Depuis trois ans et demi Dieu se communique à une
âme d’une vertu reconnue et éprouvée, lui demandant [...]
l’établissement d ’une œuvre, ou plutôt d’une association proprement
dite, qui doit avoir pour fin et double but :
1° La réparation des blasphèmes du saint nom de Dieu et
des profanations du dimanche ;
2° La sanctification de ce saint jour et l’extirpation des
blasphèmes, et conséquemment la conversion des blasphémateurs
et des profanateurs.
[... Notre Seigneur] a donné sa face adorable, outragée comme
dans sa passion, pour être l’objet sensible de l’association, contre
laquelle il annonce que Satan se déchaînera. [...]
Cette œuvre, qui a commencé de s’établir à Tours, avec
l’autorisation de Mgr L’Archevêque, porte le nom à’Association
des défenseurs du saint nom de Dieu. [... (p. 336)...] Nous prions
qu’on veuille bien remarquer la corrélation des avertissements de
Tours, avec ceux de la Salette, près Grenoble.
Suite. L’association de Tours n’eut qu’une existence éphémère.
L’œuvre réparatrice fut effectivement fondée au cours de l’année f847,
mais à Saint-Dizier, au diocèse de Langres. Son fondateur, l’abbé
Pierre Marche, la considéra comme une réponse donnée à la fois aux
avertissements de la Salette et aux demandes formulées par Sœur Marie
de Saint-Pierre (1). Il est d’autant plus opportun de reconnaître le rôle
joué par cette dernière que sa mémoire a souffert, tant des excès de zèle
de certains disciples que de la rigueur de certains jugements portés sur
ses écrits après son décès. 1
(*) On trouvera une notice sur cette carmélite dans notre premier volume (LSDA I,
p. 269). Nous n ’avons malheureusement pu utiliser pour notre travail la toute récente
biographie par Dom Guy-Marie OURY, Vers le message de Thérèse de Lisieux : Sœur Marie
de Saint-Pierre, Chambray-lès-Tours, C.L.D., 1983-
(1) Pierre MARCHE, Notice sur Tarchiconfrérie réparatrice, Saint-Germain-en-Laye,
impr. de Réal. [4] p. en 1 feuille (Tours C) ; la Notice est datée du 24 septembre 1848.
— Nouveau m anuel de T'archiconfrérie réparatrice, par le même, Paris 1858, p. 36-39.
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