AUTOINSIDE Édition 4 – Avril 2018
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SALON DE L’AUTO<br />
pratiquement invités chaque week-end à venir déguster une saucisse<br />
quelque part. Cela devient vite lassant.<br />
L’Expo SAA restera-t-elle à Genève ou êtes-vous en train d’examiner<br />
d’autres options ?<br />
Le site de Genève est important pour accueillir un salon, notamment<br />
parce qu’il couvre la partie francophone de la Suisse, mais aussi<br />
par son histoire, même si l’emplacement de Fribourg, par exemple,<br />
serait préférable. Toutefois, tout reconstruire ailleurs représenterait<br />
un travail titanesque. Il faudrait des années pour arriver là où Genève<br />
en est aujourd’hui. La combinaison avec le Salon de l’auto est idéale,<br />
même s’il ne faut pas perdre de vue qu’une particularité ne changera<br />
jamais : les Rolling Stones continueront à jouer dans les halles 1 à 6,<br />
et dans la halle 7, nous resterons le groupe qui ouvre le concert.<br />
« Un concept attrayant d’exposition<br />
spécialisée est en cours d’élaboration pour la<br />
halle 7, après quoi il faudra le faire connaître<br />
à grand renfort de publicité. »<br />
En tant que président du SAA, quels défis majeurs vous occuperont<br />
au cours des trois à cinq prochaines années ?<br />
De profonds bouleversements attendent les garagistes et la<br />
branche des équipementiers, de même que la numérisation modifie<br />
nos processus de travail de manière parfois fondamentale. Le combat<br />
pour un marché libre des pièces détachées et pour le libre accès<br />
des ateliers aux données sur les véhicules sera sans doute pour<br />
nous un défi de taille, qui exigera des efforts très importants<br />
de notre part en tant qu’association. Pour que nous puissions<br />
commercialiser des appareils et des ponts de levage contrôlés,<br />
nous devons exercer notre influence au niveau national et international.<br />
Comment évolueront selon vous les affaires pour la branche<br />
en <strong>2018</strong> ?<br />
De manière tout à fait positive. L’économie tourne à plein<br />
régime, les chiffres de vente sont au rendez-vous, que ce soit<br />
sur le marché des voitures neuves ou de celles d’occasion,<br />
et les véhicules utilitaires ne sont pas en reste. Pour la<br />
branche de la sous-traitance, ces chiffres sont très importants.<br />
Toutefois, pas question de nous reposer sur nos<br />
lauriers : nous devons tous gagner en efficacité si<br />
nous ne voulons pas nous faire doubler par<br />
les Asiatiques.<br />
Parce qu’ils sont encore plus vifs et plus rapides ?<br />
Absolument. J’ai pu m’en rendre compte sur place, entre autres en Chine<br />
et à Taïwan. Ils nous étonneront toujours. Là-bas, les garages font déjà<br />
partie intégrante de la mobilité. Ils sont très en avance sur nous. Il nous<br />
faudra du temps pour en arriver là. D’où l’importance de ne plus en perdre.<br />
L’UPSA enregistre un nombre croissant d’établissements faisant<br />
état de leur difficulté à trouver un successeur. Comment se présente<br />
la situation dans la branche de la sous-traitance ?<br />
Ce problème concerne de plus en plus de PME, ce qui n’est pas<br />
pour arranger la situation. Les banques sont frileuses, il n’y a pas<br />
d’argent pour investir, bien souvent au détriment des solutions de<br />
succession. Cela ne semble pas préoccuper particulièrement les responsables<br />
politiques. C’est pourquoi les associations telles que l’UP-<br />
SA joueront un rôle de plus en plus important dans ce contexte. Il<br />
leur appartient en effet d’améliorer les conditions cadres politiques<br />
en faveur des petites et moyennes entreprises en Suisse.<br />
Le recrutement d’une main-d’œuvre qualifiée et d’une relève adéquate<br />
constitue également une difficulté pour la branche automobile.<br />
Est-ce aussi le cas dans votre secteur ?<br />
Chez nous, la difficulté est encore plus grande. Notre personnel ne<br />
doit pas seulement est très bien formé sur le plan technique, mais aussi<br />
être disposé à accepter les conditions telles qu’elles sont : prendre<br />
souvent la route, rendre visite aux clients,<br />
être matinal pour échapper à la densité<br />
du trafic, qu’il faudra subir malgré<br />
tout pour rentrer chez soi le<br />
soir. Il faut trouver des gens motivés<br />
qui aiment le changement<br />
et ne veulent pas évoluer dans<br />
le même contexte tous les<br />
jours. Nous essayons de garantir<br />
de bons salaires et une<br />
ambiance de travail agréable.<br />
Notre branche a énormément<br />
à offrir aux bons professionnels.<br />
Mais il est vrai que<br />
nous avons beaucoup de<br />
mal à trouver du personnel<br />
adéquat. <<br />
Erhard Luginbühl.<br />
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