JOURNAL ASMAC No 3 - juin 2018
L'île - Pneumologie/Infectiologie Rapport d'experts Diener - un cheval de Troie?
L'île -
Pneumologie/Infectiologie
Rapport d'experts Diener - un cheval de Troie?
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PubLIrePOrtage<br />
PrImO-InFectIOn VIH<br />
Parler sans contrainte de VIH et de sexualité<br />
Identifier et traiter les primo-infections par le VIH est, tout comme la prévention des néoinfections,<br />
primordial pour la santé publique. Le diagnostic s’avère toutefois souvent<br />
difficile – selon l’OFSP, seul un quart des nouveaux diagnostics de VIH sont, en moyenne,<br />
posés dans la phase de primo-infection. 1 Outre les indicateurs cliniques, l’anamnèse sexologique<br />
doit en conséquent faire elle-aussi l’objet d’une attention particulière.<br />
Signes indicateurs d’une infection<br />
par le VIH<br />
L’EACS désigne les 6 premiers mois suivant<br />
l’infection comme la phase de primo-infection.<br />
2 L’infection par le VIH se manifeste de<br />
manière atypique chez un tiers des sujets<br />
nouvellement infectés. 3,4 Les symptômes<br />
cliniques sont très variables, tant en termes<br />
de durée que de degré. 3,4 Le spectre s’étend<br />
des symptômes légers non spécifiques à<br />
des symptômes graves tels que stomatite<br />
candidosique, en passant par des manifestations<br />
sévères de type grippal. 4 Dans ce<br />
contexte, le principal diagnostic différentiel<br />
est l’infection aiguë provoquée par le virus<br />
Epstein-Barr. 5 Du fait du peu d’ampleur des<br />
manifestations, les personnes ne consultent<br />
pas. Selon le Dr méd. Dominique Braun,<br />
Chef de service de la Clinique des maladies<br />
infectieuses et d’hygiène hospitalière de<br />
l’hôpital universitaire de Zurich, d’autres<br />
facteurs jouent également un rôle important:<br />
«Du fait d’un mélange malsain entre<br />
symptômes non spécifiques, mauvaise évaluation<br />
du risque et appréhension, trop peu<br />
de personnes se font dépister, d’où le faible<br />
niveau de détection de primo-infections.»<br />
C’est ainsi que jusqu’à un tiers des infections<br />
par le VIH interviennent durant la phase de<br />
primo-infection. 4<br />
L’importance de l’entretien individuel<br />
De nombreuses personnes éprouvent de la<br />
gêne à parler de leur sexualité. Une atmosphère<br />
agréable, une approche adaptée au<br />
patient et une attitude empathique et sans<br />
préjugé de la part du médecin sont autant<br />
d’éléments essentiels. «Les questions ne<br />
doivent pas se limiter au nombre de partenaires<br />
sexuels ou de situations à risque. Les<br />
questions de satisfaction générale par rapport<br />
à la vie sexuelle sont elles-aussi primordiales<br />
pour identifier de possibles facteurs<br />
de risque.» explique le Dr méd. Benjamin<br />
Hampel, responsable de la consultation<br />
PrEP à l’hôpital universitaire de Zurich.<br />
L’anamnèse sexologique est donc pertinente<br />
pour chacun des patients et doit faire partie<br />
intégrante de tout échange médecin-patient.<br />
1. OFSP (2017): VIH, syphilis, gonorrhée et chlamydiose en Suisse<br />
en 2016 : survol épidémiologique, 7 novembre 2017.<br />
2. European AIDS Clinical Society EACS (2017): Directives EACS Version<br />
9.0. Extrait le 23 avril <strong>2018</strong> de http://www.eacsociety.org/<br />
files/guidelines_9.0-english.pdf<br />
3. Braun DL, Kouyos R, Balmer B, Grube C, Weber R, Günthard HF<br />
(2015): Frequency and spectrum of unexpected clinical manifestations<br />
of primary HIV-1 infection. Clinical Infectious Diseases, 19<br />
mai 2015.<br />
4. OFSP (2015): Die HIV-Primoinfektion – Hinweise zu Diagnose und<br />
Bedeutung. Extrait le 24 avril <strong>2018</strong> de https://www.bag.admin.<br />
ch/dam/bag/fr/dokumente/mt/p-und-p/richtlinien-empfehlungen/faktenblatt-zu-primoinfektion-2015.pdf.download.pdf/fb-primoinfection-vih.pdf<br />
5. Und immer noch werden HIV-Diagnosen verpasst! Extrait le 1 er<br />
mai <strong>2018</strong>, de http://infekt.ch/2012/12/und-immer-noch-werdenhiv-diagnosen-verpasst/.<br />
CH/HIV/0026/18/08.05.<strong>2018</strong>/05.<strong>2018</strong><br />
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PEU D’INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES 3<br />
Avant l’instauration du traitement par des médicaments contenant de l’abacavir, le statut HLA-B*5701 doit toujours être documenté. Les patients porteurs avérés de l’allèle HLA-B*5701 ne devraient pas utiliser Triumeq en raison d’une réaction d’hypersensibilité potentielle. 3<br />
Information professionnelle abrégée<br />
Triumeq comprimés pelliculés PA: Dolutégravir 50 mg, abacavir 600 mg, lamivudine 300 mg. I: Traitement de l'infection à VIH<br />
chez les adultes et adolescents à partir de 12 ans naïfs de traitement antirétroviral ou ne présentant pas de résistance documentée<br />
ou cliniquement suspectée à l'un des trois principes actifs de Triumeq. P: Un comprimé par jour (avec ou sans repas) chez<br />
les adultes et les adolescents pesant au moins 40 kg. Triumeq est un comprimé à doses fixes et ne doit donc pas être prescrit<br />
aux patients nécessitant des ajustements posologiques (p.ex. dans le cas d'une clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min).<br />
CI: Hypersensibilité à l'un des principes actifs ou à l’un des excipients. Utilisation concomitante de dofétilide ou de pilsicainide.<br />
Insuffisance hépatique modérée ou sévère. M/P: Réactions d'hypersensibilité: L'abacavir et le dolutégravir sont tous deux associés<br />
à un risque de réactions d'hypersensibilité. Les porteurs de l'allèle HLA-B*5701 ont un risque significativement accru de réactions<br />
d'hypersensibilité à l'abacavir. Une réaction est possible aussi sans HLA-B*5701. Le statut HLA-B*5701 du patient doit être vérifié<br />
avant le début du traitement. Les porteurs de HLA-B*5701 ne doivent pas utiliser Triumeq. Si une réaction d'hypersensibilité est<br />
suspectée, le traitement par Triumeq doit immédiatement être arrêté et Triumeq (ou tout autre médicament contenant de l'abacavir<br />
ou du dolutégravir) ne doit jamais être réintroduit. Les paramètres hépatiques cliniques et chimiques doivent être surveillés chez<br />
les patients présentant une co-infection par le virus de l'hépatite B et/ou C. Une surveillance étroite est requise lors<br />
d'une co-administration de metformine et un ajustement de la dose de metformine doit être envisagé . Les données disponibles<br />
sur le rapport entre le traitement par l'abacavir et la survenue d'infarctus du myocarde ne permettent pas de tirer des conclusions<br />
définitives. IA: Eviter une co-administration de Triumeq avec l'emtricitabine, la zalcitabine ou les médicaments réduisant<br />
l'exposition au dolutégravir (éfavirenz, névirapine, tipranavir/ritonavir, rifampicine et autres médicaments inducteurs enzymatiques<br />
(millepertuis, certains antiépileptiques)). Le dolutégravir doit être administré 2 heures avant ou 6 heures après la prise d'antiacides<br />
contenant des cations polyvalents (p.ex. Mg, Al) ou de suppléments contenant du fer ou du calcium. Utilisation simultanée<br />
d'étravirine uniquement en association avec le lopinavir/ritonavir, le darunavir/ritonavir ou l'atazanavir/ritonavir. G/L: Utilisation<br />
pendant la grossesse uniquement si les avantages attendus justifient les risques potentiels pour le fœtus. Eviter l’allaitement.<br />
EI: Très fréquent: céphalées, diarrhées, nausées, insomnie, somnolence. Fréquent: réactions d'hypersensibilité, anorexie,<br />
hypertriglycéridémie, hyperglycémie, troubles du sommeil, rêves anormaux, dépression, sensation de vertige, toux, symptômes<br />
nasaux, vomissements, douleurs ou crampes de l'abdomen supérieur, douleurs abdominales, gêne abdominale, reflux<br />
gastro-oesophagien, dyspepsie, flatulences, éruption cutanée, prurit, alopécie, douleurs articulaires, troubles musculaires,<br />
fièvre, léthargie, malaise. Occasionnel: neutropénie, anémie, thrombopénie, syndrome de restauration immunitaire,<br />
idées suicidaires ou tentative de suicide, hépatite, augmentation transitoire des taux d'enzymes hépatiques, myalgie.<br />
Rare: pancréatite, rhabdomyolyse. Très rare: érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique<br />
toxique. Catégorie de remise: A. Mise à jour de l'information: Mars 2017. ViiV Healthcare GmbH. Vous trouverez<br />
des informations détaillées sur www.swissmedicinfo.ch. Veuillez signaler les effets indésirables à l'adresse pv.swiss@gsk.com.<br />
CH/DGR/0021/18/08.05.<strong>2018</strong>/05.<strong>2018</strong><br />
Références: 1. Walmsley S et al. Dolutegravir Plus Abacavir/Lamivudine for the Treatment of HIV-1 Infection in Antiretroviral Therapy-Naive Patients: Week 96 and Week 144 Results From the SINGLE Randomized Clinical Trial. J Acquir Immune Defic Syndr.<br />
2015;70(5):515-9. 2. ORELL, C. et al. Fixed-dose combination dolutegravir, abacavir, and lamivudine versus ritonavir-boosted atazanavir plus tenofovir disoproxil fumarate and emtricitabine in previously untreated women with HIV-1 infection (ARIA): week 48<br />
results from a randomised, open-label, non-inferiority, phase 3b study. Lancet 2017; 4(12):e536-e546. 3. TRIUMEQ Swiss prescribing information, www.swissmedicinfo.ch.<br />
ViiV Healthcare GmbH, Talstrasse 3-5, 3053 Münchenbuchsee, www.viivhealthcare.com