JOURNAL ASMAC No 3 - juin 2018
L'île - Pneumologie/Infectiologie Rapport d'experts Diener - un cheval de Troie?
L'île -
Pneumologie/Infectiologie
Rapport d'experts Diener - un cheval de Troie?
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MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong><br />
Combien et quels médecins et<br />
employeurs sont-ils inscrits<br />
sur votre plate-forme?<br />
La communauté Doppeldoc comprend<br />
actuellement 50 médecins, et la croissance<br />
se poursuit. Ce sont principalement<br />
des jeunes médecins-assistantes avec<br />
enfants qui se sont inscrites. Beaucoup<br />
parmi elles sont en formation postgraduée<br />
pour devenir spécialiste en médecine<br />
interne générale ou pédiatre. Mais il<br />
y a aussi des médecins d’autres disciplines<br />
et niveaux hiérarchiques qui se<br />
sont inscrits. Comme je l’ai déjà dit: beaucoup<br />
de médecins s’intéressent au travail<br />
à temps partiel.<br />
Comment se manifeste l’intérêt<br />
des médecins pour le jobsharing?<br />
La majorité des médecins préfère le travail<br />
à temps partiel habituel au jobsharing.<br />
Le partage d’un poste nécessite un<br />
engagement vis-à-vis du partenaire, ce<br />
qui retient beaucoup de candidats potentiels<br />
au premier moment. Par ailleurs, de<br />
nombreux médecins veulent travailler<br />
plus que 50%. Mais ils sont malgré tout<br />
curieux quand je leur parle de mes expériences<br />
et sont surpris quand je leur<br />
évoque les avantages. J’estime par<br />
exemple que les chances de carrière sont<br />
meilleures en équipe.<br />
Innovations<br />
MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong> présente ici des start-up dont<br />
les idées et objectifs convainquent et qu’elle soutient.<br />
Constatez-vous des différences<br />
suivant la discipline, le sexe<br />
ou l’âge?<br />
Jusqu’ici, ce sont avant tout les médecins-assistantes<br />
avec de petits enfants qui<br />
s’inscrivent chez Doppeldoc. Bien évidemment,<br />
nous ne savons pas combien<br />
de médecins travaillent à temps partiel<br />
en Suisse. Mais il est tout de même surprenant<br />
de voir que les hommes restent<br />
jusqu’ici presque totalement absents.<br />
Dans quelle mesure les hôpitaux<br />
et cabinets sont-ils disposés à<br />
introduire de tels modèles?<br />
Cela dépend beaucoup de la direction<br />
d’une clinique. Dans certains endroits,<br />
on soutient explicitement les modèles à<br />
temps partiel, d’autres sont presque<br />
contraints, car sinon, ils ne trouveraient<br />
pas de médecins et ensuite il y a ceux qui<br />
émettent des réserves et qui les rejettent.<br />
Dans le domaine ambulatoire et dans les<br />
cabinets, le travail à temps partiel traditionnel<br />
est généralement possible. Dans<br />
les disciplines chirurgicales et les spécialisations<br />
en médecine par contre, c’est<br />
plus difficile. Autrement dit, celui qui ne<br />
travaille pas à 100% et qui ne veut pas<br />
devenir médecin de famille ou pédiatre<br />
doit faire preuve de persévérance.<br />
Que doit-il se passer pour que<br />
le jobsharing s’impose dans<br />
les hôpitaux?<br />
Il faut un service de coordination comme<br />
Doppeldoc où l’on peut avoir un échange<br />
avec d’autres personnes unies par le même<br />
intérêt et faire connaissance d’un partenaire.<br />
De plus, il y a un important travail d’information<br />
à réaliser. Car les préjugés visà-vis<br />
du jobsharing ont la vie dure. Par<br />
exemple, lorsqu’il faut remplacer le partenaire<br />
malade. La solution est un contrat<br />
de jobsharing distinct, étant donné que<br />
le modèle se trouve juridiquement dans<br />
une zone grise. Le partage des postes<br />
pourrait aussi se faire de façon plus<br />
flexible. Par exemple, en répartissant<br />
150% sur deux personnes.<br />
Finalement, il faut des chefs qui proposent<br />
le jobsharing et qui montrent éventuellement<br />
l’exemple. En effet, les postes de<br />
cadre offrent souvent d’intéressantes possibilités<br />
de jobsharing. Pourquoi ne pas<br />
partager une chaire de médecine interne<br />
et pratiquer en clinique à côté?<br />
Comment Doppeldoc va-t-il<br />
évoluer à l’avenir?<br />
Le site doit devenir un service de coordination<br />
permettant de trouver des partenaires<br />
pour un jobsharing et d’avoir un<br />
échange sur ces questions avec des personnes<br />
unies par le même intérêt. Où<br />
puis-je devenir cardiologue, malgré un<br />
engagement à temps partiel? Quels employeurs<br />
soutiennent les médecins avec<br />
obligations familiales? Que puis-je faire<br />
si je suis enceinte et que je veux devenir<br />
médecin-cheffe? L’idée est de pouvoir<br />
trouver très tôt dans le courant de la formation<br />
des partenaires pour une carrière.<br />
D’autre part, je souhaite que davantage<br />
d’hommes s’inscrivent. Depuis<br />
peu, les hôpitaux peuvent placer des<br />
annonces d’emploi sur Doppeldoc ou se<br />
présenter comme hôpital favorable au<br />
jobsharing. ■<br />
Résilier les assurances complémentaires?<br />
Si vous avez conclu une assurance complémentaire auprès de votre caisse-maladie (assurance des soins/hôpital mi-privé ou privé) et envisagez de<br />
changer d’assureur, vous devez tenir compte des délais de résiliation. Contrairement à l’assurance de base, ce sont des délais plus longs qui s’appliquent.<br />
Généralement, ils sont de trois à six mois. Toutefois, les assureurs-maladie encouragent de plus en plus souvent la conclusion de contrats<br />
de plusieurs années. Il faut donc procéder à temps à la vérification de ses assurances complémentaires. Une résiliation est à tout moment possible<br />
sous respect du délai de résiliation convenu.<br />
Contrairement à l’assurance de base, les prestations dans l’assurance complémentaire diffèrent d’une caisse-maladie à l’autre. Dans l’assurance<br />
complémentaire, les caisses-maladie peuvent calculer les primes conformément au risque, c’est-à-dire les échelonner en fonction de l’âge et du sexe.<br />
Elles peuvent donc formuler des réserves ou refuser une proposition d’assurance. Il est donc déconseillé de résilier l’assurance complémentaire<br />
existante sans avoir une confirmation d’admission du futur assureur en main.<br />
<strong>No</strong>us collaborons avec différents assureurs-maladie et pouvons vous soumettre des offres attrayantes grâce à nos contrats collectifs. Vous pouvez<br />
vous adresser à MEDISERVICE VSAO-<strong>ASMAC</strong> pour tout renseignement complémentaire. Tél.: 031 350 44 22, info@mediservice-asmac.ch.<br />
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