Proust à Cabourg - Quatrième édition
Après plus de 850 lectures sur la version précédente, nous sommes très heureux de vous proposer la quatrième édition révisée de notre dossier (TPE) Proust à Cabourg, portant sur la relation entre le célèbre écrivain et la station normande. --------------------------------------------------------------------------------------------- Retrouvez l'édito et commentez cette publication sur notre site internet ➟ https://proustacabourg.weebly.com
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La gare du « train sur route », ou Decauville, vers 1910. Marcel Proust fait-il partie des
élégants passagers qui descendent sur la chaussée ? (Carte postale/ Collection particulière)
Le 30 août 1867, le Conseil Général a validé sa mise en place. En août 1872, L’Echo de Cabourg
écrit que l’ « on affirme que les travaux du chemin de fer de Mézidon à Cabourg seront commencés,
d’ici quinze jours ». Il faudra finalement attendre 1884 pour qu’il circule, menant à la création de
nouveaux lieux de villégiature et à la construction de villas. De marque Decauville, il est extrêmement
fin : 0,60 mètres de largeur ! Les passagers doivent se serrer pour embarquer. Sans fenêtres, il permet à
chacun d’agiter ses chapeaux au gré des montées. On se croirait dans un parc d’attraction. « Et il fallait
descendre avant la montée qui conduisait à Deauville ! » précise Jean-Paul Henriet.
« CE VOYAGE, ON LE FERAIT SANS DOUTE AUJOURD’HUI EN AUTOMOBILE,
CROYANT LE RENDRE AINSI PLUS AGRÉABLE »
Marcel Proust connaît bien les trains. Illiers-Combray a connu sa première voie ferrée lorsqu’il
avait cinq ans. Le train, emblématique de son œuvre, marque les déplacements des personnages. Une
poétique se dégage de ses descriptions des paysages. C’est aussi parce qu’il correspond à une certaine
époque, où l’automobile en est à ses balbutiements et où le train reste majoritaire. Le narrateur le
précise lui-même : « Ce voyage, on le ferait sans doute aujourd'hui en automobile, croyant le rendre
ainsi plus agréable. »
DÉCEMBRE 1912 : UN ÉDITEUR, ET VITE !
en dates
Les éditions Fasquelle et la NRF refusent de publier Du
côté de chez Swann, finalement acquis par Grasset.
André Gide dira par la suite que c’était « la plus grande
erreur de [s]a vie. »
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