Proust à Cabourg - Quatrième édition
Après plus de 850 lectures sur la version précédente, nous sommes très heureux de vous proposer la quatrième édition révisée de notre dossier (TPE) Proust à Cabourg, portant sur la relation entre le célèbre écrivain et la station normande. --------------------------------------------------------------------------------------------- Retrouvez l'édito et commentez cette publication sur notre site internet ➟ https://proustacabourg.weebly.com
Après plus de 850 lectures sur la version précédente, nous sommes très heureux de vous proposer la quatrième édition révisée de notre dossier (TPE) Proust à Cabourg, portant sur la relation entre le célèbre écrivain et la station normande.
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Arrivé dans la capitale, il écrit dans Le Figaro, le 19 novembre de la même année, faisant
référence aux sons du taxi : « Le mécanicien donna de la trompe pour que le jardinier vienne nous
ouvrir, cette trompe dont le son nous déplaît par sa stridence et sa monotonie, mais qui pourtant,
comme toute matière, peut devenir beau s’il s’imprègne d’un sentiment... »
Sa passion progressive pour Alfred Agostinelli le fera l’engager comme secrétaire en 1913, lors de
son renvoi de la compagnie de taxis. Marcel éprouve de vifs sentiments mais son amour n’est pas payé
de retour : Agostinelli s’enfuit à Monaco, chez son père, début décembre 1913. Sachant Alfred féru
d’aviation, le romancier décide de lui offrir un avion. Il coûte vingt-sept mille francs, c'est-à-dire le
même prix que la Rolls que le narrateur veut offrir à Albertine dans La Recherche. Mais c’est lors d’un
vol au large d’Antibes, le 30 mai 1914, qu’Agostinelli se tue. Marcel Proust, écrit à son ami Henry
Bordeaux : « un être que j’aimais profondément est mort à 26 ans, noyé ».
Sans Agostinelli, les années cabourgeaises de Proust n’auraient probablement pas été si heureuses.
Avec Alfred Agostinelli, Marcel Proust découvre le charme des églises normandes. Ici un taxi,
sur une carte postale des années 1910 (Collection particulière).
LES PROMENADES SUR LA DIGUE
Mais Marcel Proust fait preuve d’originalité, car la plupart
des villégiaturistes n’utilisent pas les taxis. Ils préfèrent marcher
sur la digue de Cabourg, qui permet d’admirer le beau paysage
marin de la station. Construite en 1886, la digue est réalisée à la
demande des promoteurs, qui souhaitaient préserver leurs
constructions. Renommée « promenade Marcel Proust », elle est
aujourd’hui la promenade piétonne la plus grande d’Europe avec
ses 3,6 kilomètres de long.
Le Figaro du 23 juillet 1909.
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