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Proust à Cabourg - Quatrième édition

Après plus de 850 lectures sur la version précédente, nous sommes très heureux de vous proposer la quatrième édition révisée de notre dossier (TPE) Proust à Cabourg, portant sur la relation entre le célèbre écrivain et la station normande. --------------------------------------------------------------------------------------------- Retrouvez l'édito et commentez cette publication sur notre site internet ➟ https://proustacabourg.weebly.com

Après plus de 850 lectures sur la version précédente, nous sommes très heureux de vous proposer la quatrième édition révisée de notre dossier (TPE) Proust à Cabourg, portant sur la relation entre le célèbre écrivain et la station normande.
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accueillant car le narrateur est reçu par « Minos, Eaque et Rhadamanthe », qui lui jette un regard sévère.

Dans son livre Proust à Cabourg, Christian Péchenard, qui se montre plus critique envers l’entrée

du Grand Hôtel, précise qu’« il y a, dans ce hall, quatre grosses colonnes grecques et très 1900, qui ne

soutiennent rien, et auxquelles répond, une rangée de six demi-colonnes précieusement inutiles. Cet

ensemble est manifestement destiné à assurer, non pas l’intégrité de la toiture mais la majesté des

lieux, compromise par de lourdes tentures et des fanfreluches, moitié pistache et moitié caramel,

ouvrant à gauche sur un piano-bar, et à droite sur l’escalier fort beau qui monte vers soixante dix

appartements. »

Le hall du Grand-Hôtel et le vestibule de la salle à manger. Carte postale ancienne, années 1910.

(Collection particulière)

L’ASCENSEUR ET SON LIFTIER

Montons cet escalier, justement. « Élevons [-nous] le long de la colonne montante » (Sodome et

Gomorrhe I). Ou plutôt empruntons le « lift » du Grand Hôtel de Balbec. C’est par cet anglicisme, qui

n’a rien d’anecdotique, que Marcel Proust désigne l’ascenseur du palace. Car cette « boite de joujoux »

est nommée ainsi par les snobs résidents de l’hôtel, comme Bloch, qui reprend la prononciation du

narrateur : « Un jour qu’il m’entendit prononcer « lift », en interrompant : - “Ah, on dit lift.” Et d’un

ton sec et hautain : - Cela n’a d’ailleurs aucune espèce d’importance. ” »

1921 : ACHEVER LA RECHERCHE, ET VITE !

en dates

Parution du Côté de Guermantes II et de Sodome et Gomorrhe I. Marcel Proust

prévoit encore quatre volumes. En septembre, divers accidents de santé :

chute, empoisonnement dû à une erreur du pharmacien.

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