Proust à Cabourg - Quatrième édition
Après plus de 850 lectures sur la version précédente, nous sommes très heureux de vous proposer la quatrième édition révisée de notre dossier (TPE) Proust à Cabourg, portant sur la relation entre le célèbre écrivain et la station normande. --------------------------------------------------------------------------------------------- Retrouvez l'édito et commentez cette publication sur notre site internet ➟ https://proustacabourg.weebly.com
Après plus de 850 lectures sur la version précédente, nous sommes très heureux de vous proposer la quatrième édition révisée de notre dossier (TPE) Proust à Cabourg, portant sur la relation entre le célèbre écrivain et la station normande.
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HEP, TAXI !
L’entrée du Grand-Hôtel, dix jours avant la déclaration de la Grande Guerre. Proust n’y
reviendra que tardivement, du 4 septembre au 12 octobre 1914 (Collection privée J-P Henriet).
Quittons maintenant le cœur du Grand-Hôtel et regagnons l’entrée
principale. Devant le hall du palace, adossé contre un taxi rouge, un jeune
homme de dix-neuf ans patiente. C’est Alfred Agostinelli, « mécanicien »
- c’est ainsi que l’on désignait les chauffeurs de taxi de l’époque - de son
état. Marcel Proust l’a rencontré pour la première fois aux alentours du
15 août 1907.
Lorsque le romancier arrive à Cabourg, les taxis constituent une
véritable nouveauté : il y en a à Paris depuis seulement 1905. Jacques
Bizet, fils de Madame Straus, - qui avait aidée le romancier à se loger -,
et ami d’enfance de Marcel Proust est le directeur de la Société des
taximètres de Monaco, appelée Taximètres Unic. En été, il délocalise son
entreprise à Cabourg « pour pouvoir passer, nous dit Christian Péchenard,
sous couvert de travail, ses vacances en famille. »
Alfred Agostinelli
(1888 – 1914)
Avant de partir pour l’« Elite des Plages », Proust, qui souhaitait
visiter les églises gothiques normandes, avait déjà demandé à son ami de lui attribuer un chauffeur.
Jacques Bizet lui mit à disposition ses trois employés : Jussien, Albaret – dont la femme fut la
domestique de l’écrivain - et Agostinelli.
Dandy et bel homme, ce dernier ne payait pas en retour l’amour que Proust éprouvait pour lui. Ils
vont pourtant parcourir ensemble, durant plusieurs années, la Normandie.
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