Proust à Cabourg - Quatrième édition
Après plus de 850 lectures sur la version précédente, nous sommes très heureux de vous proposer la quatrième édition révisée de notre dossier (TPE) Proust à Cabourg, portant sur la relation entre le célèbre écrivain et la station normande. --------------------------------------------------------------------------------------------- Retrouvez l'édito et commentez cette publication sur notre site internet ➟ https://proustacabourg.weebly.com
Après plus de 850 lectures sur la version précédente, nous sommes très heureux de vous proposer la quatrième édition révisée de notre dossier (TPE) Proust à Cabourg, portant sur la relation entre le célèbre écrivain et la station normande.
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exactement les mouvements qu'elles voulaient, dans une pleine indépendance de chacun de leurs
membres par rapport aux autres, la plus grande partie de leur corps gardant cette immobilité si
remarquable chez les bonnes valseuses. »
LA MER, TOILE DE FOND DE L’ÉPOPÉE BALNÉAIRE
Proust est un écrivain impressionniste et coloriste hors-pair. La mer est décrite de nombreuses fois
dans À l’ombre des jeunes filles en fleurs, et y apparait comme une toile de fond aux couleurs
multiples, enchevêtrées. C’est cet esprit que nous avons cherché à faire revivre à travers la couverture
de notre dossier.
Finalement, à l’issue du séjour, Proust, comme le narrateur, s’est pris d'amour pour Cabourg-
Balbec. Une brève description, à la fin du livre, de sa chambre - que le lecteur connaît depuis le début,
mais que le narrateur redécouvre comme étant le berceau d'une époque heureuse – est représentative de
cet amour pour la station : « En somme j'avais bien peu profité de Balbec, ce qui ne me donnait que
davantage le désir d'y revenir. Il me semblait que j'y étais resté trop peu de temps. Ce n'était pas l'avis
de mes amis qui m'écrivaient pour me demander si je comptais y vivre définitivement. Et de voir que
c'était le nom de Balbec qu'ils étaient obligés de mettre sur l'enveloppe, comme ma fenêtre donnait, au
lieu que ce fût sur une campagne ou sur une rue, sur les champs de la mer, que j'entendais pendant la
nuit sa rumeur, à laquelle j'avais, avant de m'endormir, confié, comme une barque, mon sommeil,
j'avais l'illusion que cette promiscuité avec les flots devait matériellement, à mon insu, faire pénétrer
en moi la notion de leur charme, à la façon de ces leçons qu'on apprend en dormant. »
Notre dossier touche à sa fin ... Prenons le taxi une dernière fois afin de regagner
Cabourg-Balbec et tirons quelques leçons de cet incroyable voyage.
Taxi devant l’ancien Casino, vers 1906 (Cparama).
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