L'hipocrisie dans Dom Juan de Molière - Repositório CientÃfico do ...
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Almeida, José <strong>Dom</strong>ingues <strong>de</strong> – Le moment venu ou l’eveil dês editoriaux. Mutations <strong>de</strong>lalittèrature française dês années quatre-vingt vues par les revues littèraires 167 - 179linguistes associés, ni les cours <strong>de</strong> facs structuralistes. Mais ces écrivains onttransformé cette culture universitaire grâce à un humour a<strong>do</strong>lescent, uneimpertinence intellectuelle que n’avaient ni les Roland Barthes ni les Robbe-Grillet” 54 .Ce qui à nouveau s’avère pertinent et consensuel vers la fin <strong>de</strong>s annéesquatre-vingt, c’est cette perception qu’une page est tournée après le nouveauroman et la génération telquellienne et théorique. Cette évolution <strong>dans</strong> l’écriture et<strong>dans</strong> les habitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> lecture 55 ne correspond toutefois pas à un retour pur etsimple à l’académisme ; encore moins à un congédiement <strong>de</strong> la mo<strong>de</strong>rnité. Lacontiguïté que l’on entrevoit à ce sta<strong>de</strong> repose sur l’évaluation subtile, ludique,citationnelle et surtout dialectique <strong>de</strong> l’héritage mo<strong>de</strong>rne. De ce point <strong>de</strong> vue, unecertaine mo<strong>de</strong>rnité est perpétuée et s’épanouit <strong>dans</strong> la pluralité <strong>de</strong>s écriturescontemporaines, tant c’est toujours par ses notions, ses ruptures que le travaild’écriture se pose(ra).À ce propos, il faut faire une brève allusion à l’éditorial <strong>de</strong> Txt 56 , revue<strong>de</strong>meurée fidèle au travail textuel et théorique <strong>de</strong>s années soixante-dix et qui, en1991, entérine, - ne serait-ce qu’à rebours <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong>s apports critiquescités plus haut -, l’irrémédiable mutation du paysage littéraire. Txt, <strong>dans</strong> sonéditorial sarcastiquement intitulé “voilà les textes”, déplore que l’heure ne soitplus au travail <strong>de</strong> la forme et à l’intransitivité du texte ; ce qui place cette revue<strong>dans</strong> le rôle d’une sorte <strong>de</strong> résistance intellectuelle, <strong>de</strong> réserve morale <strong>de</strong> lamo<strong>de</strong>rnité littéraire : “Pourtant, nous ne sommes pas <strong>de</strong> ceux qui pensent quec’en est fini <strong>de</strong> ‘l’expérimentation’ et <strong>de</strong> l’exigence du ‘nouveau’. Nous nesommes pas prêts à renoncer à l’urgence impensée du ‘mo<strong>de</strong>rne’ (…)” 57 .54 AM E TTE , J ac que s - P ie rre – “ Le nou ve au ‘ nou ve au rom a n’ ” , Le Po in t , 16jan vie r 1 98 9.55 On a q u e lq u e pe u né g l ig é le rôle d u le c t e u r d an s la m u t at i on e n c ou r s d uc ham p l it t é rai re .56 C f . s/ n - “ Voilà le s t e x t e s” , Tx t , nº 26/ 27, pr int e m ps 1 99 1. N ou s n’ avon s pa sc it é l’ é d it or ia l “ G é né rat io n 8 9 ” d e L ’ Inf ini , nº 2 6, é t é 1 9 89, vu s on c arac t è re pe u“ t hé oriq u e ” e t c rit iq u e . E n f a it , c e q u i e st ju st e m e nt f ra ppa nt d ans c e t é d it or ia l, - oùd e s é c r iva in s c ont e m por ain s so nt pr ié s d e c it e r d e s au t e u rs d e ré f é re n c e - , c ’ e st quele s m aît re s à pe nse r d e la g é né rat i on d u N ou ve au R om a n e t d e Te l Q u e l ont é t éou blié s. T rou d e m é m oire ou re lè ve d é f in it ive ?57 “ Voi là le s t e x t e s” , Tx t , nº 2 6/ 2 7, pr int e m ps 1 99 1 ( l’ é dit or ia l) .177 Polissema – Revista <strong>de</strong> Letras <strong>do</strong> ISCAP – Vol. 12 -2012