SGO/SSO Bulletin 73 - Schweizerische Gesellschaft für Orthopädie ...

4. Berichte Gesellschaftsgremien /
Rapports des organes de la société
4.1 Jahresbericht des Präsidenten /
Rapport annuel du Président
Cette 2ème année de présidence fut encore
plus chargée que la première.
J’ai ainsi participé à plus de 30 réunions diverses
nécessitant chaque fois quelques
heures de préparation. Globalement, et
malgré l’aide efficace et indispensable de
la secrétaire générale Catherine Perrin, le
président doit consacrer en moyenne un
jour de travail par semaine aux affaires
liées au fonctionnement de la SSO; ainsi,
une bonne partie des week-ends sont
consacrés à la SSO. Par ailleurs, le travail
clinique qui est le nôtre n’est pas en train
de diminuer, au contraire, il est alourdi par
des tâches administratives diverses qui
sont souvent sans bénéfice réel pour le malade.
Notre comité et ses membres, les commissions,les
groupes d’experts,sont les garants
d’un fonctionnement optimal de notre système
de milice; on peut se demander, par
ailleurs, s’il restera possible encore longtemps
face aux demandes et exigences accrues
tous azimuts qui nous sont adressées
jour après jour. La nouvelle organisation
faîtière permettra vraisemblablement de
traiter ensemble les problèmes communs
aux sociétés chirurgicales entraînant une
certaine simplification et un meilleur fonctionnement.
Mais cela ne passera, à mon
avis, que par une professionnalisation ou
une semi-professionnalisation des responsables
des différents dicastères de cette
nouvelle organisation. C’est bien entendu
une musique d’avenir.
J’aimerais encore en préambule vivement
remercier chacun des membres qui s’implique
dans la vie de notre société. Sans
leur engagement, plus rien n’irait. Néanmoins,
et c’est un bémol qui me préoccupe
beaucoup, la participation active, régulière
des membres élus dans nos comités,
groupes et commissions, paraît s’étioler et
se raréfier: problèmes d’environnement,
de motivation, de spleen? Si nous voulons
que notre avenir reste dans nos mains, il
faut le vouloir et faire un certain nombre
de sacrifices. Si cet engagement continue
de faiblir, l’autonomie de notre société, la
qualité de la formation post-graduée et
continue seront menacées et nous serons
alors des proies faciles pour les assureurs
et politiciens qui rêvent de nous mettre au
pas et soumettre la médecine humaine aux
règles de l’économie. Ne creusons pas notre
tombe.
Le comité s’est réuni le 29 octobre, le 23
janvier, le 26 mars et le 4 juin. Nous avons
également participé activement à plusieurs
réunions, non seulement dans le cadre de
la FMH mais aussi dans le cadre de la FMS
et de l’Union suisse des sociétés chirurgicales.
Chacune des commissions et des
groupes d’experts rapportera sur ses activités
propre. Le comité reçoit de plus en
plus de mandats précis pour mieux définir
les bonnes règles de conduite en chirurgie
orthopédique. Nous sommes ainsi assaillis
de prises de position unilatérales des cais-
Schweizerische Gesellschaft für Orthopädie . Bulletin 73/2004 31