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Parallelement a la forte decroissance des densites,la biomasse<br />

subit une reduction de pres de 50 % pendant le premier cycle annuel<br />

apres la pollution (4.4 g. par m2 contre 8.1). Des le second cycle<br />

elle retrouve des valeurs <strong>com</strong>parables a celles du cycle normal<br />

(8.0<br />

nuel<br />

g. par m') et les<br />

(8.7 g. par m<br />

depasse meme au cours du troisieme cycle an-<br />

2 .<br />

)<br />

Ainsi, trois ans apres le stress, bien que les densites soient<br />

encore inferieures, d'environ 80 %, a celles observees avant la<br />

pollution, les valeurs de biomasse sont du meme ordre de grandeur que<br />

celles du cycle normal. En effet les especes subsistant apres le<br />

stress, dont les densites sont passees de 2100 a 3860 individus par<br />

m 2 du premier au troisieme cycle annuel apres la pollution, ont des<br />

poids individuels moyens tres super ieurs a celui des ampeliscides .<br />

En baie de Lannion 1' evolution de la densite globale du peuplement<br />

est fortement marquee par les variations d'abondance, d'ailleurs<br />

difficiles a interpreter, d'une seule espece, Paradoneis armata. La<br />

densite de celle-ci diminue progressivement a la station L8 pour atteindre<br />

500 individus par m 2 en Janvier 1981 et se maintient a un niveau<br />

<strong>com</strong>pris entre 500 et 600 individus par m 2 a la station L7 pendant<br />

la periode d'observation. II faut toutefois noter qu'au cours des<br />

trois cycles annuels la densite correspondant a 1 'ensemble des autres<br />

especes tend a s'accroitre.<br />

Les reintroductions d'especes temporairement eliminees apportent<br />

tres peu a cette croissance de la densite a moyen terme apres le<br />

le stress. Elle resulte principalement de quelques cas de £f52lo. n i§5~<br />

tion par des especes reduites en effectifs pendant le premier cycle<br />

perturbe et de P£2life£gtion d'especes non affectees par la pollution.<br />

Les autres especes poursuivent des cycles annuels peu differents du<br />

cycle normal.<br />

Les recolonisations signif icatives sont le fait de trois especes<br />

: Ampelisca sarsi, Ampharete aoutifrons, Nephtys hombergtt. Alors<br />

que la <strong>com</strong>munaute des sables fins de la Pierre Noire a pu heberger<br />

jusqu'a 40.000 Ampelisaa par m 2 , l'espece subsistante, A. sarsi ne recolonise<br />

cette vaste niche ecologique vacante qu'a une cadence restreinte<br />

(fig. 4) de par la conjonction de sa distribution "insulaire"<br />

et de ses caracteres biologiques (reproduction directe printaniere et<br />

estivale, femelles porteuses de 8 a 20 embryons seulement et ne se<br />

reproduisant qu'une fois, vie breve ne depassant guere un an (DAUVIN,<br />

1979)). Limitee par 1' insular ite au seul potentiel reproducteur de sa<br />

population residuelle, l'espece multiplie cependant son effectif maximum<br />

annuel par un facteur de 5 a 9 d'une annee sur 1' autre ce qui<br />

temoigne du succes de la reproduction directe. Ampharete aautifrons,<br />

(fig. 5) insulaire, de duree de vie inferieure a deux ans, a larve<br />

presque immediatement benthique, suit un schema de recolonisation lente<br />

du meme type. Par contre, le repeuplement de Nephtys hombergii<br />

(vie longue, non insularite, larves pelagiques pendant plus d'un mois)<br />

s'effectue rapidement (fig. 6); des 1980, les effectifs estivaux, qui<br />

ne depassaient pas 30 individus par m 2 en 1978, atteignent 170 par in 2 ,<br />

valeur superieure a celle observee avant pollution (90 par m 2 ) .<br />

En ce qui concerne les proliferations, la breve poussee<br />

d' Hete-<br />

rocirrus alatus a l'automne de 1978 (fig. 7) est suivie, au cours du<br />

deuxieme et du troisieme cycle par des accroissements importants de<br />

Chaetozone setosa, (Fig. 7), Spio filioornis, Saoloplos avmiger,<br />

Thyasira flexuosa, Abra alba. Ainsi se dessine probablement un premier<br />

element d'une serie de "successions" (PEARSON & ROSENBERG,<br />

1978) , phenomene moins immediat et moins accuse ici que sur les fonds<br />

sublittoraux bien plus pollues des Abers (GLEMAREC & HUSSENOT, 1981;<br />

GLEMAREC & HUSSENOT, sous presse) .<br />

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