chateaubriand. - Notes du mont Royal

308 ' REMARQUES
voient dans ce golfe. Le fond de la petite syrte va toujours
s'élevant jusqu'au rivage ; de sorte qu'en marchant
la sonde, à la main on vient mouiller sur un bon fond
de sable, à telle brasse que Ton veut. Le peu de profondeur
de l'eau y rend la mer calme au milieu des plus
grands vents ; et cette syrte, si dangereuse pour les
arques des anciens, est une espèce de port en pleine
mer pour les vaisseaux modernes.
XV e .
Page 112. La tour qui servit de retraite au
grand Annibal.
« Une péninsule, dit d'An ville, où se trouve une place
» que les Francs nomment Africa, paroit avoir, été Vem-
» placement de turris Annibalis, d'où ce fameux Cartha-
» ginois, toujours redouté ^es *Romains, partit en quit-
» tant l'Afrique pour se retirer en Asie. »
XVI e .
Page 112. Je_ croyois voir ces victimes de
Verres.
Allusion àcebeau passage de la v e . Verrine?cliap. CLVHI,
où Cicéron montre un citoyen romain expirant sur la
croix, par les ordres de Verres, à la vue des côtes de
l'Italie.
xvir.
Page 112. Ole délicietsse des Lotopbages.
Probablement aujourd'hui • Zerbi. On mange encore le
lotus sur toute cette côte. Pline distingue deux sortes de
lotus. (Liv. XIII, chap. xvn. Voyez aussi l'Odyssée. )
XVIII e .
Page 112. Les autels des Philènes? et Leptis,
patrie de Sévère.
Pour l'ordre, il auroit fallu Leptis et les autels des