Forschung Migration und Gesundheit im Rah - Bundesamt für ...

3.5 Impact de l’intervention brève
L’impact de l’intervention brève sur le comportement et sur
la perception du risque a été évalué par la proportion des personnes
ayant reçu l’intervention qui ont modifié leur comportement.
Le test statistique est un one-sample test basé sur
l’intervalle de confiance.
A trois mois, 22,8% (95% CI [0,15-0,31] des patients ne présentent
plus de comportement à risque relatif à l’alcool; 13,5%
(95% CI [0,07-0,20]) des patients ont cessé de fumer. Bien qu’il
y ait des changements de comportement notamment dans
le sens de l’arrêt de la consommation d’alcool et de tabac, la
valeur des n fait que notre étude ne soit pas assez puissante
pour être conclusive sur ce point. Pour les patients ayant eu une
intervention pour les maladies sexuellement transmissibles, la
valeur du n du follow-up est trop faible (27 patients) pour mettre
en évidence des tendances.
L’impact de l’intervention brève sur la perception du risque général
et personnel ne montre pas de tendance significative entre
les trois groupes, que ce soit par rapport à la cirrhose (et la
prise d’alcool) ou au cancer pulmonaire, ou les maladies cardiovasculaires
(et la consommation de tabac). Au vu de la grande
variabilité des résultats (écarts types importants) et de la faible
corrélation entre la réponse à la même question avant et après
l’intervention, il est difficile d’en tirer une conclusion définitive.
A noter que cette analyse n’a pas été effectuée pour les pa-
Figure 2: Follow-up et lost to follow-up
94
INCLUSION
LOST TO
FOLLOW-UP
FOLLOW-UP
À TROIS MOIS
192 natifs
(100%)
405 patients
inclus
213 migrants
(100%)
47 (24,5%) 81 (38%)
Raisons inconnues 29 (61,7%)
Pas de téléphone 5 (10,6%)
Téléphone hors service 4 (8,5%)
Faux numéro 2 (4,2%)
Injoignable malgré de
multiples tentatives 1 (2,1%)
Déménagement 3 (6,5%)
Séjour à l’étranger 3 (6,3%)
145
(75,5%)
tients ayant eu une intervention brève pour les maladies sexuellement
transmissibles au vu des petits n par sous-groupes.
Concernant l’utilité subjective de l’intervention brève intégrant
la perception du risque, 230 réponses à cette question ont pu
être analysées à trois mois: dans 74% des cas, l’intervention
a été jugée utile, alors que dans 26% des cas elle n’a pas été
jugée utile.
4 Discussion
4.1 Différences dans la perception du risque
L’analyse multivariée de la perception élevée du risque général a
permis de mettre en évidence trois variables d’intérêt ayant une
influence significative (ou partiellement significative pour le genre)
sur la perception du risque. D’une part l’origine, les migrants
venant de pays en voie de développement ayant une tendance
systématique à évaluer le risque comme étant plus important
par rapport au groupe des migrants de l’Europe de l’Ouest et
de l’Amérique du Nord, et des autochtones. En effet, même
si d’une façon générale nous pouvons dire que l’ensemble des
trois groupes surévalue le risque (puisque nous avons des valeurs
standardisées de risque pour les questions concernant les
maladies cardiovasculaires et le cancer), le groupe des migrants
issus de pays défavorisés a tendance à le surestimer encore
plus. Le vécu en termes d’expériences subjectives de la vul-
132
(62%)
Raisons inconnues 41 (50,5%)
Pas de téléphone 10 (12,5%)
Téléphone hors service 14 (17%)
Téléphone bloqué 4 (5%)
Natel bloqué 4 (5%)
Faux numéro 4 (5%)
Injoignable malgré de
multiples tentatives 1 (1,25%)
Déménagement 1 (1,25%)