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Pour en savoir plus - Centre d'Océanologie de Marseille

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les facteurs asc<strong>en</strong>dants (« bottom-up » <strong>en</strong> anglais) qui se définiss<strong>en</strong>t <strong>en</strong> particulier par la<br />

dynamique <strong>de</strong>s ressources nutritives (apports <strong>en</strong>dogènes et exogènes) et qui vont<br />

déterminer le type <strong>de</strong> peuplem<strong>en</strong>t algal,<br />

les facteurs <strong>de</strong>sc<strong>en</strong>dants (« top-down » <strong>en</strong> anglais) qui sont définis <strong>en</strong> particulier par la<br />

pression <strong>de</strong> prédation excercée par les herbivores et qui vont <strong>en</strong> retour modifier la<br />

structure du réseau trophique.<br />

Ainsi les organismes photosynthétiques seront broutés par du zooplancton herbivore, lui-<br />

même consommé par du zooplancton <strong>de</strong> <strong>plus</strong> gran<strong>de</strong> taille, ou par <strong>de</strong>s poissons brouteurs.<br />

Dans tous les cas, les poissons carnivores représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t le niveau trophique supérieur <strong>de</strong>s<br />

écosystèmes aquatiques. Chaque étape génère <strong>de</strong>s détritus <strong>de</strong> matière organique<br />

particulaire et dissoute dont les bactéries assur<strong>en</strong>t la minéralisation <strong>en</strong> bouclant ainsi le<br />

système.<br />

Au sein du phytoplancton, la stabilisation <strong>de</strong> la colonne d’eau (relation avec le v<strong>en</strong>t, le<br />

courant …) provoque un remplacem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s espèces non motiles comme les diatomées<br />

prés<strong>en</strong>tes au cours <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> brassage et <strong>de</strong> crue, par <strong>de</strong>s espèces flagellées (comme<br />

les Dinophycées et Chrysophycées) et les cyanobactéries (JONES & POPLAWSKI, 1998).<br />

Ces <strong>de</strong>rnières se déplac<strong>en</strong>t dans la colonne d’eau pour optimiser leur activité<br />

photosynthétique <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong> l’éclairem<strong>en</strong>t et <strong>de</strong>s conc<strong>en</strong>trations <strong>en</strong> sels nutritifs, ce qui<br />

justifie la m<strong>en</strong>tion d’écostratégique <strong>de</strong> CHORUS & BARTRAM (1999).<br />

En utilisant la combinaison <strong>de</strong> paramètres multiples tels que la température, l’int<strong>en</strong>sité<br />

lumineuse, les besoins <strong>en</strong> nutrim<strong>en</strong>ts, la vitesse <strong>de</strong> croissance, le déplacem<strong>en</strong>t dans la<br />

colonne d’eau et /ou la pression <strong>de</strong> broutage, REYNOLDS (1998) et REYNOLDS et al.<br />

(2002) ont défini <strong>de</strong>s groupes ou assemblages pour l’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong>s espèces<br />

phytoplanctoniques dans le but <strong>de</strong> caractériser puis <strong>de</strong> comparer <strong>de</strong>s états trophiques<br />

<strong>en</strong>tre eux. Ces associations peuv<strong>en</strong>t aussi être déteminantes lors <strong>de</strong> modifications<br />

écologiques perturbant l’écosystème (KRUG et al., 2002). Un total <strong>de</strong> 31 groupes<br />

fonctionnels est actuellem<strong>en</strong>t id<strong>en</strong>tifié avec <strong>de</strong>s propriétés écologiques définies et remis <strong>en</strong><br />

question périodiquem<strong>en</strong>t par les différ<strong>en</strong>ts chercheurs suivant l’écosystème étudié.<br />

2-3 Composantes du phytoplancton<br />

Le phytoplancton regroupe <strong>de</strong>ux catégories bi<strong>en</strong> marquées d’organismes <strong>en</strong> se fondant sur<br />

un caractère cytologique, à <strong>savoir</strong> la prés<strong>en</strong>ce ou l’abs<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> membrane nucléaire. Les<br />

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