Pour en savoir plus - Centre d'Océanologie de Marseille
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Conclusions : La structure <strong>de</strong>s assemblages d’espèces phytoplanctoniques, à partir <strong>de</strong>s<br />
espèces dominantes, se caractérise par 11 groupes fonctionnels dont 4 groupes dominants<br />
(P, S, Sn et L0). La contribution <strong>de</strong>s groupes S, Sn et P vari<strong>en</strong>t au cours du temps. Le<br />
groupe P avec Fragilaria sp. domine <strong>de</strong> octobre à mars. Quant aux groupes Sn et S,<br />
regroupant <strong>en</strong> particulier C. raciborskii et L. versicolor, ils domin<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre juillet et octobre.<br />
Lors <strong>de</strong>s phases <strong>de</strong> dominance du groupe P, les groupes Sn et S <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t minoritaires et<br />
inversem<strong>en</strong>t.<br />
5-1-6 Relations <strong>en</strong>tre phytoplancton et variables <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales et<br />
biologiques<br />
La prédominance d’une espèce au sein <strong>de</strong> la communauté phytoplanctonique dép<strong>en</strong>d<br />
d’un grand nombre <strong>de</strong> facteurs, incluant <strong>de</strong>s variables physiques (comme la stabilité<br />
hydrodynamique <strong>de</strong> la colonne d’eau), chimiques (comme les sels nutritifs) et biologiques<br />
(comme le broutage et la compétition).<br />
5-1-6-1 Compartim<strong>en</strong>t zooplanctonique<br />
Le suivi du compartim<strong>en</strong>t zooplanctonique (effectif, biomasse, broutage <strong>de</strong>s principaux<br />
groupes zooplanctoniques) a été réalisé dans les mêmes stations et à la même périodicité<br />
par Samba Ka.<br />
Quarante huit espèces <strong>de</strong> zooplancton ont été rec<strong>en</strong>sées: 24 espèces <strong>de</strong> rotifères, 10 espèces<br />
<strong>de</strong> cyclopi<strong>de</strong>s et 7 espèces <strong>de</strong> calani<strong>de</strong>s composant les copépo<strong>de</strong>s, et 7 espèces <strong>de</strong><br />
cladocères. D’autres invertébrés, <strong>de</strong>s larves d’insecte (Chaoborus anomalus, Chironomus sp.),<br />
1 notonecte, 1 hydracari<strong>en</strong>, 1 puce d’eau et <strong>de</strong>s larves <strong>de</strong> poisson (2 espèces) et 1 ostraco<strong>de</strong><br />
ont été égalem<strong>en</strong>t observés. Dans cette étu<strong>de</strong>, seuls les rotifères, les copépo<strong>de</strong>s et les<br />
cladocères sont pris <strong>en</strong> compte.<br />
Le zooplancton prés<strong>en</strong>te <strong>de</strong>s différ<strong>en</strong>ces significative d’effectifs selon la station (ANOVA,<br />
Bonferroni, p=0,001). Les stations Baie et Large prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t les <strong>plus</strong> fortes abondances (<strong>en</strong><br />
moy<strong>en</strong>ne 271 et 201 indv/l, respectivem<strong>en</strong>t) et les <strong>plus</strong> faibles à la station Typha (79<br />
indv/l). Les abondances <strong>en</strong> zooplancton montr<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s variations annuelles<br />
marquées (ANOVA, Bonferroni, p=0,023) avec <strong>de</strong>s valeurs <strong>plus</strong> élevées <strong>de</strong> mai à septembre<br />
(260 indv/l ; Fig. 48). Les abondances sont minima <strong>en</strong>tre octobre et avril (138 à 154 indv/l)<br />
à la station Typha. L’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la radiale nord–sud du lac révèle une abondance <strong>plus</strong><br />
importante du zooplancton dans la partie sud qu’au c<strong>en</strong>tre et au nord du lac avec <strong>de</strong>s<br />
espèces dominantes différ<strong>en</strong>tes.<br />
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