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Pour en savoir plus - Centre d'Océanologie de Marseille

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(CARLBRO, 1999) alors que les valeurs fluctuai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre 500 et 4000 µS/cm selon la zone<br />

avant le barrage <strong>de</strong> Diama (COGELS et al., 2001).<br />

La qualité chimique <strong>de</strong>s eaux du lac <strong>de</strong> Guiers et son évolution annuelle sont sous la<br />

dép<strong>en</strong>dance respective <strong>de</strong> la qualité et <strong>de</strong> l’importance volumétrique <strong>de</strong>s divers termes du<br />

bilan hydrologique et <strong>de</strong>s effets conjugués <strong>de</strong> l’évaporation. Mis à part les ions chlorure et<br />

sodium dissous considérés comme conservatifs, les autres élém<strong>en</strong>ts intervi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>de</strong><br />

manière <strong>plus</strong> ou moins marquée dans les divers processus <strong>de</strong> la régulation géochimique et<br />

biochimique (CARLBRO, 1999). Des cycles chimiques régulateurs sont réalisés dans la<br />

colonne d’eau, à l’interface eau-sédim<strong>en</strong>t et au niveau <strong>de</strong> la biologie aquatique. Ces<br />

processus au niveau <strong>de</strong>s élém<strong>en</strong>ts dissous sont à l’origine <strong>de</strong>s variations <strong>de</strong> leur<br />

conc<strong>en</strong>tration, indép<strong>en</strong>damm<strong>en</strong>t du seul cycle dilution-minéralisation <strong>en</strong>g<strong>en</strong>dré par les<br />

<strong>en</strong>trées et sorties d’eau du lac et par l’évaporation (CARLBRO, 1999).<br />

3-3-4-2 Turbidité<br />

Dans le fleuve et le canal <strong>de</strong> la Taoué reliant le fleuve au lac <strong>de</strong> Guiers, le taux <strong>de</strong> matière<br />

<strong>en</strong> susp<strong>en</strong>sion est faible, <strong>en</strong>tre 4 et 6 mg/l <strong>en</strong> février et mai 1999. Avec l’arrivée <strong>de</strong> la crue,<br />

le taux <strong>de</strong> matière <strong>en</strong> susp<strong>en</strong>sion augm<strong>en</strong>te avec <strong>de</strong>s valeurs d’<strong>en</strong>virons 286 à 351 mg/l<br />

dans le fleuve (CARLBRO, 1999). Dans le lac, les t<strong>en</strong>eurs <strong>de</strong> matière <strong>en</strong> susp<strong>en</strong>sion sont<br />

faibles dans la partie Nord (5 à 10 mg/l), avec une augm<strong>en</strong>tation dans la zone c<strong>en</strong>trale. Au<br />

Sud les valeurs sont <strong>de</strong> nouveau faibles, ce qui peut s’expliquer par l’exist<strong>en</strong>ce <strong>de</strong><br />

macrophytes qui diminue l’hydrodynamime induisant ainsi une sédim<strong>en</strong>tation <strong>plus</strong><br />

importante que dans la zone c<strong>en</strong>trale (CARLBRO, 1999). Au cours d’une radiale réalisée<br />

par l’équipe FLAG <strong>en</strong> 2003, les résultats obt<strong>en</strong>us confirm<strong>en</strong>t les faibles valeurs <strong>de</strong> la<br />

quantité <strong>de</strong> matière <strong>en</strong> susp<strong>en</strong>sion dans la partie Sud du lac. Toutefois dans la zone<br />

d’étu<strong>de</strong> au c<strong>en</strong>tre du lac, les valeurs atteign<strong>en</strong>t <strong>en</strong> 2002 <strong>de</strong>s valeurs moy<strong>en</strong>nes proche <strong>de</strong> 30<br />

mg/l, <strong>plus</strong> élevées que celles obt<strong>en</strong>ues par CARLBRO (1999).<br />

3-3-4-3 Température <strong>de</strong>s eaux<br />

La température joue un rôle prépondérant sur la croissance <strong>de</strong>s organismes et par<br />

conséqu<strong>en</strong>t sur celle du phytoplancton. Une partie du rayonnem<strong>en</strong>t solaire dans la ban<strong>de</strong><br />

<strong>de</strong> lumière visible est captée par le phytoplancton lors <strong>de</strong> la photosynthèse (PAR, voir <strong>plus</strong><br />

haut), mais la majeure partie <strong>de</strong> l’énergie n’est pas utilisée. Etant donnée la chaleur<br />

spécifique élevée <strong>de</strong> l’eau, l’énergie lumineuse dissipée s’accumule donc sous forme <strong>de</strong><br />

chaleur. Celle-ci a une influ<strong>en</strong>ce sur la stratification thermique et les systèmes <strong>de</strong><br />

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