Pour en savoir plus - Centre d'Océanologie de Marseille
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5) RESULTATS<br />
5-1 Suivi <strong>en</strong> milieu naturel du phytoplancton (Cycle annuel)<br />
La communauté phytoplanctonique du lac <strong>de</strong> Guiers a été étudiée sous différ<strong>en</strong>ts aspects :<br />
la composition taxonomique et la diversité spécifique, la distribution spatiale et temporelle<br />
<strong>de</strong>s espèces ainsi que leur abondance et biovolume dans les stations étudiées. La notion <strong>de</strong><br />
succession d’espèces dans <strong>de</strong>s conditions écologiques évoluantes a été abordée pour les<br />
espèces dominantes. Enfin l’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong>s variables ci-<strong>de</strong>ssous décrit pour l’étu<strong>de</strong><br />
saisonnière <strong>de</strong>s trois stations <strong>de</strong> la zone c<strong>en</strong>trale du lac (mars 2002-mars 2003) est<br />
égalem<strong>en</strong>t étudié pour l’étu<strong>de</strong> ponctuelle <strong>de</strong> 10 stations positionnées le long d’une radiale<br />
nord- sud réalisée <strong>en</strong> mai 2003.<br />
5-1-1 Composition taxonomique du phytoplancton<br />
Au cours du cycle annuel, 111 espèces (annexe 2, page 132) ont été répertoriées toutes<br />
stations et niveaux confondus, regroupant 7 Classes. En terme <strong>de</strong> nombre d’espèces, les<br />
Chlorophycées représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t la classe la <strong>plus</strong> importante (32%), suivie par celle <strong>de</strong>s<br />
Cyanobactéries (25%) puis celle <strong>de</strong>s Bacillariophycées et Zygnématophycées (15%<br />
chacune). Les Euglénophycées et les Xanthophycées form<strong>en</strong>t respectivem<strong>en</strong>t 8 et 4% du<br />
nombre total <strong>de</strong>s espèces, tandis que les Dinophycées form<strong>en</strong>t la classe la moins<br />
représ<strong>en</strong>tée soit 1%. Les classes regroup<strong>en</strong>t 19 familles qui r<strong>en</strong>ferm<strong>en</strong>t au total 51 g<strong>en</strong>res<br />
(annexes 9 et 10, page 141).<br />
5-1-2 Richesse spécifique, indice <strong>de</strong> diversité et succession d’espèces<br />
phytoplanctoniques<br />
Une relation étroite existe <strong>en</strong>tre la diversité spécifique et la diversité fonctionnelle au sein<br />
du phytoplancton. Ainsi selon LAWTON et al. (1998) et TILMAN (1999) la diversité<br />
spécifique est souv<strong>en</strong>t utilisée comme une variable explicative du fonctionnem<strong>en</strong>t <strong>de</strong><br />
l’écosystème et est supposée être un bon indicateur <strong>de</strong> la diversité fonctionnelle.<br />
5-1-2-1 Richesse spécifique<br />
Le phytoplancton du lac <strong>de</strong> Guiers est caractérisé par une richesse spécifique importante,<br />
avec <strong>plus</strong> <strong>de</strong> 100 espèces (annexes 2-8, pages 132-140) répertoriées au cours du cycle<br />
annuel toutes stations et niveaux échantillonnés confondus. En moy<strong>en</strong>ne par station, 45<br />
espèces différ<strong>en</strong>tes ont été rec<strong>en</strong>sées avec une richesse maximale <strong>de</strong> 63 espèces à la station<br />
« Large » au niveau fond <strong>en</strong> janvier et une richesse minimale <strong>de</strong> 30 espèces à la station<br />
« Typha » au niveau surface <strong>en</strong> mars 2003 (Tableau 3). Statistiquem<strong>en</strong>t, aucune différ<strong>en</strong>ce<br />
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