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Pour en savoir plus - Centre d'Océanologie de Marseille

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Statistiquem<strong>en</strong>t, il n’existe pas <strong>de</strong> différ<strong>en</strong>ce significative d’abondance ou <strong>de</strong> biovolume<br />

du phytoplancton total <strong>en</strong>tre les stations (ANOVA, p=0,903, p= 0,342 ) ni <strong>en</strong>tre les niveaux<br />

échantillonnés (ANOVA, p= 0,899, p= 0,132). Alors que le biovolume du phytoplancton n’a<br />

pas subi <strong>de</strong> variation significative au cours du cycle annuel (ANOVA, p=0,558), les<br />

abondances ont montré une variation saisonnière (ANOVA, Bonferroni p=0,002). Ainsi les<br />

abondances les <strong>plus</strong> faibles sont notées d’avril à juin (4,27 x 10 7 individus/l). Par la suite,<br />

les d<strong>en</strong>sités augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>de</strong> juillet à septembre (5,21 x 10 7 cellules/l). Cette croissance<br />

s’acc<strong>en</strong>tue d’octobre à mars avec une moy<strong>en</strong>ne <strong>de</strong> 6,30 x 10 7 individus/l.<br />

5-1-3-1 Contribution <strong>de</strong>s différ<strong>en</strong>tes classes<br />

Parmi les 7 classes composant le phytoplancton du lac <strong>de</strong> Guiers, seulem<strong>en</strong>t 2 d’<strong>en</strong>tre elles<br />

form<strong>en</strong>t la majeure partie <strong>de</strong>s effectifs : les bacillariophycées et les cyanobactéries. <strong>Pour</strong><br />

chacune <strong>de</strong> ces classes, la différ<strong>en</strong>ce du pourc<strong>en</strong>tage d’effectif n’est pas significative ni<br />

<strong>en</strong>tre les stations (ANOVA, p=1), ni <strong>en</strong>tre les niveaux (ANOVA, p=1). Ainsi, une moy<strong>en</strong>ne<br />

du pourc<strong>en</strong>tage d’effectif <strong>de</strong>s différ<strong>en</strong>tes classes a été choisie pour la représ<strong>en</strong>tation aux<br />

stations Large, Baie et Typha <strong>de</strong> la contribution <strong>de</strong> ces classes au phytoplancton (Fig. 15).<br />

Ce sont les diatomées et les cyanobactéries qui form<strong>en</strong>t la <strong>plus</strong> gran<strong>de</strong> partie <strong>de</strong>s individus<br />

<strong>de</strong> la communauté phytoplanctonique. Le pourc<strong>en</strong>tage d’abondance <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux classes<br />

fluctue selon les stations : les diatomées domin<strong>en</strong>t le phytoplancton à la station Large<br />

(47%) alors que les cyanobactéries ne représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t que 41%.<br />

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