Pour en savoir plus - Centre d'Océanologie de Marseille
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Conclusions : L’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong> ces résultats par station nous permet <strong>de</strong> dégager <strong>de</strong>s<br />
informations générales sur le contexte <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tal permettant le développem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s<br />
espèces dominantes phytoplanctoniques et <strong>de</strong>s groupes fonctionnels algaux du lac <strong>de</strong><br />
Guiers :<br />
- La croissance <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux principales espèces <strong>de</strong> cyanobactéries représ<strong>en</strong>tant les groupes S<br />
et Sn prés<strong>en</strong>te <strong>de</strong>s évolutions annuelles similaires avec <strong>de</strong>s phases <strong>de</strong> croissance au<br />
mom<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s fortes températures, <strong>de</strong>s changem<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> pénétration lumineuse coïncidant<br />
avec <strong>de</strong>s directions <strong>de</strong> v<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>ant <strong>de</strong> l’ Ouest (<strong>de</strong> août à octobre). Au cours <strong>de</strong> cette<br />
pério<strong>de</strong>, les indices <strong>de</strong> Shannon sont élevés ainsi que la richesse spécifique <strong>de</strong> la<br />
communauté phytoplanctonique.<br />
- La bacillariophycée dominante Fragilaria sp. du Groupe P se développe principalem<strong>en</strong>t<br />
au mom<strong>en</strong>t où les espèces <strong>de</strong> cyanobactéries <strong>de</strong>s groupes S et Sn se caractéris<strong>en</strong>t par leurs<br />
<strong>plus</strong> faibles d<strong>en</strong>sités, coïncidant égalem<strong>en</strong>t avec les <strong>plus</strong> faibles températures, les <strong>plus</strong><br />
faibles int<strong>en</strong>sités lumineuses et aux v<strong>en</strong>ts alizés dominants <strong>de</strong> direction est (<strong>de</strong> décembre à<br />
mars). Les indices <strong>de</strong> Shannon sont peu élevés au cours du développem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> Fragilaria<br />
sp. suggérant que les espèces dites accompagnatrices sont peu représ<strong>en</strong>tées lors <strong>de</strong> la<br />
dominance du groupe P. Les analyses montr<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t que le groupe P est fortem<strong>en</strong>t<br />
corrélé aux fortes abondances et biovolumes <strong>de</strong> la communauté phytoplanctonique.<br />
- Les organismes zooplanctoniques apparaiss<strong>en</strong>t jouer un rôle direct sur la prés<strong>en</strong>ce <strong>de</strong><br />
Fragilaria sp. (Groupe P) alors que ces organismes supérieurs ne sembl<strong>en</strong>t pas influ<strong>en</strong>cer le<br />
développem<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s cyanobactéries <strong>de</strong>s groupes S et Sn.<br />
- Ces phénomènes peuv<strong>en</strong>t trouver leur explication par leur li<strong>en</strong> avec les facteurs<br />
<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>taux (facteurs asc<strong>en</strong>dants) et/ou <strong>en</strong> relation avec les interactions <strong>en</strong>tre les<br />
organismes <strong>de</strong> l’écosystème (facteurs <strong>de</strong>sc<strong>en</strong>dants). Les approches expérim<strong>en</strong>tales<br />
suivantes ont pour objectif d’expliquer certains processus et certaines interactions<br />
explicatives <strong>de</strong> ces phénomènes.<br />
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