Pour en savoir plus - Centre d'Océanologie de Marseille
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A la station Baie, à l’inverse les cyanobactéries sont <strong>plus</strong> représ<strong>en</strong>tatives avec 46% contre<br />
43% pour les diatomées. A la station Typha, ces <strong>de</strong>ux classes form<strong>en</strong>t chacune 45% <strong>de</strong>s<br />
effectifs du phytoplancton. Enfin à la station P, la t<strong>en</strong>dance est respectée avec une<br />
dominance <strong>de</strong>s Cyanobactéries (52,4%) par rapport aux diatomées (36,9%) .<br />
5-1-3-2 Dynamique du phytoplancton à la station <strong>de</strong> pompage P<br />
Les résultats prés<strong>en</strong>tés dans ce chapitre sont ceux obt<strong>en</strong>us au niveau du site type (station<br />
P), localisé égalem<strong>en</strong>t dans la zone c<strong>en</strong>trale, où la fréqu<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> prélèvem<strong>en</strong>t est <strong>plus</strong> élevée<br />
(bi-hebdomadaire) que celle du cycle annuel. Au total 35 prélèvem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>tre mars 2002 et<br />
mars 2003 ont été analysés pour ce travail, dans le but <strong>de</strong> préciser les gran<strong>de</strong>s t<strong>en</strong>dances<br />
décrites lors du cycle annuel <strong>de</strong>s trois stations.<br />
Les assemblages d’espèces phytoplanctoniques sont similaires à ceux r<strong>en</strong>contrés lors du<br />
cycle annuel dans les trois stations, avec une dominance forte <strong>de</strong>s cyanobactéries,<br />
principalem<strong>en</strong>t C. raciborskii, <strong>en</strong>tre avril et septembre. A partir du mois d’octobre, les<br />
diatomées avec Fragilaria sp. contribu<strong>en</strong>t nettem<strong>en</strong>t aux effectifs totaux <strong>de</strong> la communauté<br />
phytoplanctonique, passant <strong>de</strong> 0% à 88% <strong>en</strong> janvier. Les effectifs <strong>de</strong>s chlorophycées ont<br />
augm<strong>en</strong>té jusqu’à 20% du phytoplancton total <strong>en</strong>tre les mois <strong>de</strong> mai et septembre. Puis<br />
leur effectifs diminu<strong>en</strong>t et rest<strong>en</strong>t constants d’octobre à avril (Fig. 16). En terme <strong>de</strong><br />
biovolume, les cyanobactéries domin<strong>en</strong>t d’avril à septembre (62,8 à 72,9%) puis leur<br />
biovolume baisse (27,1%) à partir d’octobre et jusqu’<strong>en</strong> février. Par contre d’octobre à<br />
mars, les diatomées <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t prépondérantes (61,4% <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne). Par la suite leur<br />
contribution au sein du biovolume total phytoplanctonique <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>t faible variant <strong>de</strong> 7,5 à<br />
19,6%. Le biovolume <strong>de</strong>s chlorophycées augm<strong>en</strong>te <strong>de</strong> mai à octobre (10,2 à 13,7%) puis<br />
baisse au cours du reste du cycle (7,2%). Le biovolume <strong>de</strong>s zygnématophycées a<br />
légèrem<strong>en</strong>t baissé d’octobre à mars passant <strong>de</strong> 4,3-4,5% (avril à septembre) à 3,4%. Les<br />
euglénophycées n’ont prés<strong>en</strong>té <strong>de</strong> forts biovolumes qu’<strong>en</strong>tre avril et juillet (2,3%) et sont<br />
prés<strong>en</strong>tes avec une faible contribution d’août à mars (0,3 à 0,8%).<br />
Conclusion : Deux classes domin<strong>en</strong>t le phytoplancton : les cyanobactéries et les<br />
bacillariophycées. Les classes accompagnatrices sont les chlorophycées, les<br />
zygnématophycées, les euglénophycées, les xanthophycées et les dinophycées<br />
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