Pour en savoir plus - Centre d'Océanologie de Marseille
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Une évolution comparée <strong>de</strong>s effectifs <strong>de</strong>s 3 espèces dominantes du phytoplancton et <strong>de</strong>s<br />
effectifs du zooplancton est prés<strong>en</strong>tée à la figure 49. L’optimum <strong>de</strong>s effectifs du<br />
zooplancton est observé <strong>en</strong> juillet au mom<strong>en</strong>t où les effectifs <strong>de</strong>s 2 espèces <strong>de</strong><br />
cyanobactéries sont <strong>en</strong>core faibles. Toutefois aucune corrélation n’existe <strong>en</strong>tre les effectifs<br />
du zooplancton et ceux <strong>de</strong> C. raciborskii (r= 0,29, p=0,328) ou <strong>de</strong> L. versicolor (r=0,34,<br />
p=0,244). A l’inverse, le minimum <strong>de</strong> développem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la diatomée Fragilaria sp. <strong>en</strong>tre<br />
juin à septembre correspond égalem<strong>en</strong>t à la pério<strong>de</strong> où le zooplancton est à son maximum<br />
<strong>de</strong> croissance. Puis <strong>en</strong> octobre les <strong>de</strong>ux cycles s’invers<strong>en</strong>t. Le développem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la<br />
diatomée apparaît liée à l’impact du zooplancton, expliqué par la corrélation négative<br />
existant <strong>en</strong>tre les effectifs du zooplancton et ceux <strong>de</strong> la diatomée (r= -0,77, p=0,002 pour la<br />
station Large ; r= -0,69, p=0,008 pour la station Baie et r= -0,72, p=0,005 pour la station<br />
Typha).<br />
5-1-6-2 Variables physiques et chimiques<br />
Le suivi <strong>de</strong>s variables physico-chimiques au lac <strong>de</strong> Guiers a été réalisé dans les mêmes<br />
stations et à la même périodicité. Cette étu<strong>de</strong> <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tale a été abordée par Seyni<br />
Sané, l’un <strong>de</strong>s trois étudiants réalisant égalem<strong>en</strong>t sa thèse au sein <strong>de</strong> l’UR FLAG. Les<br />
résultats obt<strong>en</strong>us montr<strong>en</strong>t que pour l’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong>s variables physiques et chimiques<br />
étudiées, aucune différ<strong>en</strong>ce significative n’a été décelée <strong>en</strong>tre les niveaux échantillonnés.<br />
La vitesse <strong>de</strong>s v<strong>en</strong>ts atteint une valeur moy<strong>en</strong>ne <strong>de</strong> 3 m/s au cours <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> avec <strong>de</strong>s<br />
maxima <strong>en</strong> mars (4,7 m/s) et <strong>de</strong>s minima <strong>en</strong> octobre-novembre (1,3 m/s). La direction <strong>de</strong>s<br />
v<strong>en</strong>ts varie égalem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> manière significative. La composante nord est majoritaire<br />
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