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Pour en savoir plus - Centre d'Océanologie de Marseille

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(1 tr.min -1 ). Après incubation 1 aliquote tamisé à 200 µm est prélevé dans chaque flacon<br />

puis fixé au lugol pour la détermination et le dénombrem<strong>en</strong>t du phytoplancton au<br />

microscope inversé. Les taux <strong>de</strong> broutage ont été estimés à partir <strong>de</strong>s différ<strong>en</strong>ces <strong>de</strong><br />

conc<strong>en</strong>trations observées <strong>en</strong> fin d’incubation <strong>en</strong>tre flacons témoins et expérim<strong>en</strong>taux <strong>en</strong><br />

t<strong>en</strong>ant compte du nombre d’individus prés<strong>en</strong>ts et <strong>de</strong> la durée <strong>de</strong> l’expéri<strong>en</strong>ce (autour <strong>de</strong> 12<br />

heures). Il a été déterminé ainsi pour chaque flacon expérim<strong>en</strong>tal, un taux d’ingestion (I,<br />

volume <strong>de</strong>s particules ingérées par le zooplancton total par unité <strong>de</strong> temps) d’après la<br />

relation suivante :<br />

I (µm 3 .ind -1 .h -1 ) = V (Ct – Ce) / N ? t, où N est le nombre d’individus comptés, ?t le temps<br />

d’incubation <strong>en</strong> heures, Ct et Ce les conc<strong>en</strong>trations dans les flacons témoins et<br />

expérim<strong>en</strong>taux <strong>en</strong> fin d’expéri<strong>en</strong>ce, et V le volume du flacon. <strong>Pour</strong> notre étu<strong>de</strong>, nous avons<br />

considéré uniquem<strong>en</strong>t les différ<strong>en</strong>ces d’abondance <strong>de</strong>s différ<strong>en</strong>tes espèces du<br />

phytoplancton avant et après incubation <strong>de</strong> 12 heures.<br />

4-2-2-2 Cultures pures <strong>de</strong> cyanobactéries<br />

Ces expéri<strong>en</strong>ces ont pour but (1) d’estimer les taux d’ingestion et la sélectivité du<br />

zooplancton sur différ<strong>en</strong>ts types d’assemblages d’algues et (2) <strong>de</strong> déterminer le type<br />

d’organismes capables <strong>de</strong> consommer et/ou <strong>de</strong> transformer les cyanobactéries<br />

filam<strong>en</strong>teuses. Les hypothèses suivantes ont été ainsi testées :<br />

?? les cyanobactéries filam<strong>en</strong>teuses ne sont pas directem<strong>en</strong>t consommées par les<br />

principaux brouteurs planctoniques (cladocères, petits copépo<strong>de</strong>s, rotifères) ,<br />

comme démontré par BOUVY et al. (2001) au Brésil.<br />

?? Les cyanobactéries sont ingérées ou fractionnées par <strong>de</strong>s organismes <strong>plus</strong> gros<br />

(calani<strong>de</strong>s, larves d’insectes, micronecton, ichtyoplancton, poissons), mais ne sont<br />

pas forcém<strong>en</strong>t digérées par ceux-ci.<br />

En 2003, <strong>de</strong>s expéri<strong>en</strong>ces <strong>de</strong> broutage ont été réalisées avec <strong>de</strong>s proies et <strong>de</strong>s prédateurs<br />

ciblés. Deux types <strong>de</strong> prédateurs zooplanctoniques ont été testés : le copépo<strong>de</strong> calani<strong>de</strong><br />

Pseudodiaptomus hessei et la larve d’insecte carnivore Chaoborus anomalus prés<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> grand<br />

nombre au réservoir <strong>de</strong> Dakar Bango. Les incubations ont été réalisées dans <strong>de</strong>s flacons<br />

transpar<strong>en</strong>ts <strong>de</strong> 500 ml <strong>en</strong> lumière atténuée et sans agitation durant 48 heures.<br />

Dans une première série d’expéri<strong>en</strong>ces, les fourrages utilisés étai<strong>en</strong>t du plancton brut issu<br />

du lac <strong>de</strong> Guiers.<br />

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