Pour en savoir plus - Centre d'Océanologie de Marseille
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Conclusion : Les effectifs du phytoplancton ne prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t pas <strong>de</strong> variation <strong>en</strong>tre les<br />
stations et niveaux échantillonnés. Au cours du temps, les d<strong>en</strong>sités les <strong>plus</strong> faibles sont<br />
notées d’avril à juin, et les <strong>plus</strong> élevées sont observées <strong>de</strong> juillet à septembre. Les effectifs<br />
du phytoplancton sont assurés par 17 espèces dont une espèce <strong>de</strong> diatomée (Fragilaria sp.)<br />
et <strong>de</strong>ux espèces <strong>de</strong> cyanobactéries (Cylindrospermopsis raciborskii et Lyngbya versicolor).<br />
?? Biovolume <strong>de</strong>s espèces dominantes<br />
En terme <strong>de</strong> biovolume, la communauté phytoplanctonique est dominée uniquem<strong>en</strong>t par<br />
12 espèces. Avec une occur<strong>en</strong>ce variant <strong>de</strong> 46 à 100%, ces espèces contribu<strong>en</strong>t chacune à<br />
<strong>plus</strong> <strong>de</strong> 5% du biovolume phytoplanctonique, soit <strong>de</strong> manière constante ou périodique.<br />
Ce sont :<br />
- les cyanobactéries Anaba<strong>en</strong>a flos-aquae var. laxa, Anaba<strong>en</strong>a solitaria, Chroococcus<br />
globosus, Cylindrospermopsis raciborskii, Lyngbya versicolor, Merismopedia glauca<br />
et Oscillatoria irrigua ;<br />
- les diatomées Gyrosigma wormleyi et Fragilaria sp. ;<br />
- l’euglénophycée Eugl<strong>en</strong>a anaba<strong>en</strong>a ;<br />
- les chlorophycées Pediastrum clatrathum et Pediastrum duplex var. typicum.<br />
L’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong> ces 12 espèces peut constituer jusqu’à 89% du bivolume total du<br />
phytoplancton. Statistiquem<strong>en</strong>t, certaines espèces <strong>de</strong> cyanobactéries comme A. flos-aques<br />
var laxa, A. solitaria, M. glauca et O. irrigua ne prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t aucune différ<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> biovolume<br />
<strong>en</strong>tre les stations, les niveaux et les saisons. A l’inverse, les cyanobactéries Ch. globosus, C.<br />
raciborskii, L. versicolor, et les diatomées G. att<strong>en</strong>uata et Fragilaria sp. prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t <strong>de</strong>s<br />
variations saisonnières marquées, mais pas <strong>en</strong>tre stations et niveaux échantillonnés. Enfin<br />
les biovolumes <strong>de</strong> P. clatrathum, P. duplex var. typicum et E. anaba<strong>en</strong>a vari<strong>en</strong>t<br />
significativem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre stations et niveaux et égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre saisons (sauf pour P. duplex<br />
var. typicum).<br />
La cyanobactérie C. raciborskii prés<strong>en</strong>te un biovolume moy<strong>en</strong> annuel <strong>de</strong> 4,5 mm 3 /l<br />
(CV=77%). Ce biovolume suit une évolution cyclique (Fig. 34) marquée par <strong>de</strong>s valeurs<br />
élevées <strong>de</strong> août à novembre (8,4 mm 3 /l).<br />
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